Tour de France : trop populo pour l’écolo ?
Il y a une petite semaine, le nouveau maire écolo de Lyon suscitait, avec les moyens intellectuels dont il dispose, les commentaires par une diatribe contre le Tour de France « machiste » et polluant, s’attirant une réponse aussi cinglante que pertinente du patron de l’épreuve Christophe Prudhomme.
Puis, en fin de semaine dernière, un obscur élu EELV de Paris nommé Jacques Boutault croit utile d’en remettre une couche en confondant course cycliste avec Pôle emploi où, selon Wikipédia, il en occupe un qui ne doit pas être bien fatigant et dont le pays ne pourrait évidemment pas se passer : « conseiller de la direction générale en développement durable (à temps partiel) ». Le reste de son CV - dont je vous recommande la lecture - confinant à l’effet comique, tant ce mètre-étalon du gaucho-boboïsme branché en coche exhaustivement les cases…
Ce qui donne : « Il le dit, Christian Prudhomme, il y a 35 % de chômeurs, on va pas leur donner du boulot, on va leur faire regarder le Tour de France et leur filer des goodies », il « est là pour faire rêver les Français, il fait son job. Il leur file des gadgets inutiles, il leur vend un spectacle. N’empêche qu’on ne leur donne pas de boulot, en attendant. Ils restent dans leur canapé à rêver à des exploits de types hyper-dopés qui ne gagnent que parce qu’ils se font changer leur sang dans des cliniques. »
Par ses mots, la pastèque révèle inconsciemment qu’il n’a que faire des préoccupations écologiques qui sont, en principe, son fonds de commerce.
Non, ce qui le dérange vraiment, c’est que la route du Tour soit le dernier endroit où les ruraux, dont les bistrots ont fermé, peuvent encore se rassembler en famille et/ou entre amis, avec glacières et chaises pliantes, toutes générations confondues, bref, vivrensemble (mais pas avec n’importe qui), et où on peut encore afficher une petite dose de nationalisme sans se faire traiter de nazi ! Bref, l’éternel mépris de classe de l’apparatchik vis-à-vis de ceux qui fument des clopes et roulent en diesel, avec la volonté de déconstruire le peuple et ses traditions…
Ceux qui s’en étonneraient ont oublié l’origine idéologique allemande du mouvement dit écologique, pays précurseur d’une chienlit qui essaima ensuite dans le monde occidental. En 1956, pour des raisons bien compréhensibles, le Parti communiste fut interdit en RFA. Avant d’être ré-autorisé en 1968, il se déguisa d’abord en mouvement pacifiste et « apolitique » (contre la guerre du Vietnam), avant de s’afficher « écologiste », mais avec pour but quasi unique la lutte contre l’énergie nucléaire. Pour la raison tactique que celle-ci était, à l’époque, vue essentiellement comme militaire, et donc potentiellement hostile à l’URSS.
Depuis, l’eau a coulé sous les ponts, mais ces aliens ont transmis leur ADN totalitaire partout en Europe, attirant les votes des idiots utiles avec diverses fariboles environnementales.
Mais comme disait ma grand-mère, « la caque sent toujours le poisson »…
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
BVoltaire.fr vous offre la possibilité de réagir à ses articles (excepté les brèves) sur une période de 5 jours. Toutefois, nous vous demandons de respecter certaines règles :