guerre
L’État a des progrès à faire pour doter son armée afin de garantir sa souveraineté en cas d’attaque.
Nous faisons la guerre contre l’islamisme sans la faire et nous attendons.
L’Europe ne pourra cependant échapper indéfiniment à la question essentielle de son autonomie stratégique
Quel que soit le récit auquel nous adhérons – monde multipolaire contre monde unipolaire ou lutte des démocraties contre les autocraties -, un constat cruel s’impose : c’est à Moscou et à Washington que se décide l’avenir de l’Europe.
Dans ce contexte, où chaque partie exprime à nouveau, et de plus en plus clairement, sa capacité ou sa volonté de détruire l’autre, nous ne devrions pas sous-estimer la réponse de la Russie.
Les gesticulations guerrières ne riment à rien, pas plus que la croyance dans la pérennité de ce modèle d’organisation européenne : l’Histoire est un cimetière d’empires.
Prétendre que l’on devrait la paix en Europe à une construction européenne d’inspiration marchande et ultralibérale constitue une supercherie supplémentaire.
L’Europe veut la guerre, mais sans la faire, tout en demandant à son adversaire de ne pas prendre de mesures de rétorsion trop pénalisantes.
La réalité opérationnelle surprend les militaires occidentaux qui ne s’attendaient pas à autant de difficultés de la part d’une armée russe en théorie parmi les plus puissantes du monde.
En Roumanie méridionale, notre reporter Geoffroy Antoine est allé à la rencontre des 500 soldats français déployés sur une base militaire de l’OTAN. Dans un
Ni personnage providentiel, ni chef de guerre, ni même chef d’État digne de ce nom, Macron a tout simplement, par son absence de vision, d’ambition et d’envergure, conduit la France dans une impasse.
On essaie de nous faire croire que cette guerre est un conflit existentiel entre la lumière et l’obscurité, entre la démocratie et la dictature, alors qu’elle n’est que l’héritière des conflits du siècle passé, qu’un énième épisode dans cette grande saga qui dure depuis cent ans et qu’un prétexte pour conserver ce qui est vraiment en jeu : la suprématie américaine.
Dans un article du 6 mars dernier, le New York Times évoque le fait que les États-Unis et l’OTAN se rapprochent d’une confrontation directe avec la Russie.
Partout on s’interroge, on épluche les contrats, on s’apprête à épurer les orchestres : quoi, le premier violon est russe ? Le trombone solo aussi ?
Comment peut-on promettre la paix à des kilomètres de nos frontières sans mettre en place tous les moyens nécessaires afin de la préserver dans nos villes ?
Le général Vincent Desportes a résumé le rôle de l’OTAN. Cela dure moins de trois minutes au montage, c’est imparable et cela provoque, sur le plateau, un profond malaise.
Après une crise sanitaire qui a paralysé le pays et annihilé les esprits pendant près de deux ans, une nouvelle crise, d’une autre nature certes, surgit et risque de poursuivre les effets catastrophiques déjà enregistrés sur le fonctionnement de notre démocratie.
L’État a des progrès à faire pour doter son armée afin de garantir sa souveraineté en cas d’attaque.
Nous faisons la guerre contre l’islamisme sans la faire et nous attendons.
L’Europe ne pourra cependant échapper indéfiniment à la question essentielle de son autonomie stratégique
Quel que soit le récit auquel nous adhérons – monde multipolaire contre monde unipolaire ou lutte des démocraties contre les autocraties -, un constat cruel s’impose : c’est à Moscou et à Washington que se décide l’avenir de l’Europe.
Dans ce contexte, où chaque partie exprime à nouveau, et de plus en plus clairement, sa capacité ou sa volonté de détruire l’autre, nous ne devrions pas sous-estimer la réponse de la Russie.
Les gesticulations guerrières ne riment à rien, pas plus que la croyance dans la pérennité de ce modèle d’organisation européenne : l’Histoire est un cimetière d’empires.
Prétendre que l’on devrait la paix en Europe à une construction européenne d’inspiration marchande et ultralibérale constitue une supercherie supplémentaire.
L’Europe veut la guerre, mais sans la faire, tout en demandant à son adversaire de ne pas prendre de mesures de rétorsion trop pénalisantes.
La réalité opérationnelle surprend les militaires occidentaux qui ne s’attendaient pas à autant de difficultés de la part d’une armée russe en théorie parmi les plus puissantes du monde.
En Roumanie méridionale, notre reporter Geoffroy Antoine est allé à la rencontre des 500 soldats français déployés sur une base militaire de l’OTAN. Dans un
Ni personnage providentiel, ni chef de guerre, ni même chef d’État digne de ce nom, Macron a tout simplement, par son absence de vision, d’ambition et d’envergure, conduit la France dans une impasse.
On essaie de nous faire croire que cette guerre est un conflit existentiel entre la lumière et l’obscurité, entre la démocratie et la dictature, alors qu’elle n’est que l’héritière des conflits du siècle passé, qu’un énième épisode dans cette grande saga qui dure depuis cent ans et qu’un prétexte pour conserver ce qui est vraiment en jeu : la suprématie américaine.
Dans un article du 6 mars dernier, le New York Times évoque le fait que les États-Unis et l’OTAN se rapprochent d’une confrontation directe avec la Russie.
Partout on s’interroge, on épluche les contrats, on s’apprête à épurer les orchestres : quoi, le premier violon est russe ? Le trombone solo aussi ?
Comment peut-on promettre la paix à des kilomètres de nos frontières sans mettre en place tous les moyens nécessaires afin de la préserver dans nos villes ?
Le général Vincent Desportes a résumé le rôle de l’OTAN. Cela dure moins de trois minutes au montage, c’est imparable et cela provoque, sur le plateau, un profond malaise.
Après une crise sanitaire qui a paralysé le pays et annihilé les esprits pendant près de deux ans, une nouvelle crise, d’une autre nature certes, surgit et risque de poursuivre les effets catastrophiques déjà enregistrés sur le fonctionnement de notre démocratie.