Sécurité : des policiers et gendarmes pourront travailler sous une fausse identité
À l’approche des Jeux olympiques de Paris, certains policiers et gendarmes pourront travailler sous de faux noms lors de certaines missions relatives à la défense et à la sécurité nationales, après la publication d'un arrêté au Journal officiel, samedi 6 avril.
Cette possibilité concerne les fonctionnaires de la direction du renseignement de la préfecture de police, sous l'autorité du préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, et ceux de la direction nationale du renseignement territorial (DNRT) et de ses représentations locales, sous l'autorité du directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, indique l'arrêté. Les agents de la sous-direction de l'anticipation opérationnelle et ceux du service national du renseignement pénitentiaire relevant du garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti entre aussi dans le cadre de cet arrêté.
Les missions durant lesquelles les policiers ou gendarmes pourront utiliser une fausse identité ou un nom d’emprunt sont bien définies. Elles doivent concerner « l'indépendance nationale, l'intégrité du territoire et la défense nationale » ; « les intérêts majeurs de la politique étrangère, l'exécution des engagements européens et internationaux de la France et la prévention de toute forme d'ingérence étrangère » ; « les intérêts économiques, industriels et scientifiques majeurs de la France » ; « la prévention du terrorisme ». Elles doivent viser à prévenir « des atteintes à la forme républicaine des institutions », « des actions tendant au maintien ou à la reconstitution de groupements dissous », « des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique » . Ces missions doivent également avoir pour but « la prévention de la criminalité et de la délinquance organisées » ; « la prévention de la prolifération des armes de destruction massive », précise l’arrêté du JO.
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