Sciences Po Lille : Quand les tartuffes dénoncent le « mur de la honte »
La terreur des petits gauchistes en couche-culotte a encore frappé. À Sciences Po Lille, onze étudiants opposés au blocus de leur établissement, dans le cadre des manifestations contre la réforme des retraites, ont vu leurs noms tagués sur le « mur de la honte ». Décidément, quel amour de la délation ! Parmi les jeunes étudiants, neuf proviennent du mouvement « S’engager ». Pour une fois, cette affaire n’est pas restée sans réponse. Mardi 4 avril, dans un communiqué publié sur le compte Facebook de l’établissement, le directeur a tenu à fermement condamner de si indignes agissements. « Ces faits s’ajoutent à de multiples micro-agressions du quotidien. Ces pratiques sont insupportables et condamnables. Elles visent à imposer une police de la pensée, une vision unique du bien, de ce qu’il est possible de dire et interdit d’exprimer », écrit Pierre Mathiot. Et de poursuivre : « Celles et ceux qui s’en écartent sont accusés sans aucune nuance d’être des "fascistes" ou des "identitaires" et condamné(e)s au nom d’une sorte de morale indépassable. Si l’on ne pense pas bien, c’est que l’on est contre. Si l’on est contre, c’est que l’on est un fasciste. » Conclusion : « Un tel sectarisme dépasse l’entendement. »
« Minimiser [une telle action], c’est la cautionner »
Contacté par Boulevard Voltaire, le collectif se définit comme une liste « apartisane [qui] prône le bien-être étudiant et la liberté d’expression de tous ». Pas de quoi polémiquer, et pourtant… Dans un communiqué publié le 4 avril dernier, sur le compte Instagram de la liste étudiante, les « honteux » dénoncent des événements qui « sont le résultat d'une montée en tension que nous vivons toutes et tous depuis maintenant 3 semaines ». Et d’ajouter : « Il s'agit également de prendre conscience de la violence que représente cette inscription pour des étudiants qui se sont simplement positionnés contre un blocage de l'établissement. Ce qui se passe est inacceptable. » La petite gauche militante ne sait faire que cela. Terroriser pour renforcer l’esprit de groupe. L’extrême gauche se cherche toujours une tête de Turc pour galvaniser ses petites troupes, il n’y a pas de meilleur moment pour relire Le Bouc émissaire du génial René Girard… « Les désaccords devraient toujours s'exprimer par les idées et le dialogue et non par des menaces ou des attaques ad hominem, dans un cadre qui respecte tous les étudiantes et étudiants », conclut « S’engager ». Belles paroles qui restent vaines face au terrorisme intellectuel des militants de la gauche totalitaire.
Sur Instagram, en commentaire du communiqué, une élève de première année, membre du collectif étudiant, s’indigne : « Que le ou les auteur(s) du tag avai(en)t ou non en tête la signification réelle du "mur de la honte", une telle action reste inacceptable. Ce n'est pas la liste de "S'engager" qui est attaquée mais bel et bien des personnes individuelles qui ne sont ni des robots, ni des monstres, ni des fachos. Une action comme celle-ci a des conséquences sur les personnes concernées et la minimiser, c'est la cautionner. »
Un « mur de la honte » qui suscite l’indignation des tartuffes
Interrogé par nos confrères du Point, Pierre Mathiot rapporte un climat délétère qui empêche tout débat serein. « Depuis quelques années, nous avons des groupes d'étudiants – très minoritaires – qui ont un vrai souci avec la disputatio, le débat, la pluralité des opinions. Cela se traduit par des appels à ne pas organiser de conférences, comme celle du député européen François-Xavier Bellamy [en mars 2020, NDLR], au motif qu'il est trop à droite ». Le directeur rapporte que même « pendant les AG, les élèves qui étaient contre les blocages se sont vu exclure ». Ces étudiants « seraient un peu des Mao après 68, si j'essaie de me raccrocher à une grille de lecture » ! Tout cela est très beau, mais Pierre Mathiot aurait-il la mémoire courte ?
Déplorer la censure et le climat antidémocratique au sein de l’enseignement supérieur ne suffit pas. Le directeur de Sciences Po Lille admet qu'« on avait empêché la venue de Bruno Mégret » lorsqu’il était étudiant. Si l’eau de la Deûle a coulé depuis cette époque de fougueuse jeunesse militante, Pierre Mathiot ne semble pas avoir perdu son sectarisme d’antan. En janvier 2020, le directeur avait décidé d’annuler une conférence intitulée « À droite, où sont les idées ? » au seul motif que la participation de Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, n’était « pas souhaitable ». On a fait plus démocrate… En 2017, celui qui se fait désormais le chantre de la liberté d’expression qualifiait Marine Le Pen de « honte totale pour notre pays », de « méchante, conne » et « fasciste ». Quelle délicatesse ! Bossuet a un petit rappel pour M. Mathiot : « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes. »
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15 commentaires
Ce qui est certain c’est que l’ultragauche, les wokistes, avec leurs agressivités continues, leur intolérance, dressent les français les uns contre les autres . Un phénomène qui ne se constate pas à droite. Ils semblent mal dans leur peau, incapables de supporter leurs faiblesses. Des minus.
Excellent article qui constitue un bon argumentaire face à ces sectaires. Des formules sont à retenir. « la gauche militante ne fait que terroriser »
Merci et respects monsieur Tellier.
Et dire que tous ces « gens-là », surtout les gauchistes, que ce soit à SciencesPo ou ailleurs, formeront le gratin de fonction publique, ou agiront, en moins grand nombre, dans le privé !
Ça laisse rêveur !
Il sent le vent tourner. Il voit le gauchisme qui lui a permis d’avoir cette place devenir l’ennemi public numéro un, du coup, pour continuer à culminer sans peine ni talent, il retourne sa veste.
Ah cher m. Mathiot : la lâcheté est toujours récompensée !
Merci Interessant
Police de la pensée ? Nos institutions ont pris de l’avance sur ce programme en déclarant que le génocide arménien ou la shoa ne sauraient être des sujets de discussion . Ces fautes de la République sont létales .
Encore une preuve que la violence est l’arme des faibles qui ne se sentent forts qu’en meute.
Les girouettes tournent quand le vent change de secteur, mais les politicards tournent plus vite que les girouettes. Cela font carrière et sont encensés.
Il serait plus que temps de dissoudre cette école et ses filiales !
et de reprendre en mains l’Ecole de la Magistrature .
Oh, que Oui !!!!
M. Mathiot est indigne de diriger science Po. Il est responsable du climat de délation dans son école en ayant lui-même approuvé la censure de non gauchistes. Les gauchistes sont intouchables et tout leur est permis. La cause de la liberté est perdue d’avance dans une France qui sombre dans le totalitarisme bienpensant. Jeunes, barrez-vous du monde occidental car la prospérité de jadis est terminée et l’occident se soviétise. Le reste du monde vous attend.
Glorieuse désertion que votre proposition ! Laissons la place à nos ennemis , en somme .
d’accord avec vous , Jean Aymar ! où sont les lâches ?