[SATIRE À VUE] Signes ostentatoires : les “petits foulards” de C. Vautrin
Interviewée au micro d'Europe 1 sur les signes religieux ostentatoires, la ministre Catherine Vautrin démontre l'absence de volonté du gouvernement de légiférer sur le sujet.
Catherine Vautrin est ministre de presque tout. Du travail, de la santé, des solidarités et des familles de France. Aucun Français n'échappe à son magistère. Sur les signes ostentatoires, elle règne et définit les critères de ce qui ostente et n'ostente pas. Entre les deux, il y a un vide républicain que le journaliste d'Europe 1 va tenter de combler en compagnie de l'intéressée. Elle-même porteuse d'une foulard dédié au dieu Hermès, l'invitée maîtrise le sujet.
La problématique est encore une fois exposée par la ministre : «Toute la nécessité est de trouver un équilibre entre le respect des convictions des uns et des valeurs de la République. Pour moi, le numéro un, c'est le respect des valeurs de la République ». C'est une dame de fer qui fait face à Romain Desarbres. Des annonces de mesures drastiques risquent de chambouler l'accompagnement des sorties scolaires. L'intervieweur redoute un vaste plan d'interdictions et de sanctions à venir. Tant pis, il se risque à envisager le pire : « Et donc les mères accompagnatrices doivent retirer leurs voiles ?"
Accoutrements plus ou moins républicains
Absolument ! Catherine Vautrin sera inflexible : « Elles peuvent mettre des foulards ». L'affaire se corse, le vide se creuse. « C'est à dire ? Quelle est la différence ? » demande le journaliste. L'experte en embarras textile précise le flou qui entoure son absence de position : « Vous avez des signes qui sont plus ostentatoires que d'autres », nuance-t-elle.
Petit sourire de Romain Désarbres qui tente d'y voir clair : « Donc, un petit foulard, ça vous irait ? » Une vocation de vendeur dans une boutique Hermès vient de naître. L'homme va rhabiller la ministre de pied en cap. Du chapeau aux escarpins, il a tout en magasin. Des valeurs de la République en toile élastique également. Tout peut aller à cette cliente. Partant d'un foulard, nous voilà dans une pantalonnade. Le journaliste ne cache pas son amusement face à la pitrerie pseudo-républicaine qui se joue sous ses yeux.
Catherine Vautrin ne saurait laisser le téléspectateur sans donner un dernier signe ostentatoire de l'inertie gouvernementale : « Je pense que là-dessus, moins on aura d'attitudes provocatrices, mieux on se portera et je pense que c'est ça qu'attendent nos concitoyens ». La ministre repartit alors se consacrer à presque tout avec ce sens de la clarté, cette démarche volontaire et ce foulard qui la vit non admise dans un car scolaire. Les premières mesures n'ont pas tardé à être appliquées sur le terrain.
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Un vert manteau de mosquées
50 commentaires
Nous sommes en FRANCE dans notre pays . Ce n’est pas à la FRANCE a s’adapter à l’islam ; MAIS à l’islam à s’adapter à la FRANCE . Sinon , que les musulmans restent dans leurs pays .
Non ! Ce qu’attendent nos concitoyens est une volonté « très clairement exprimée » par le gouvernement d’en terminer avec ces incessantes provocations qui empoisonnent le quotidien des Français. Il n’est pas un jour sans qu’une nouvelle provocation fasse l’objet d’une polémique débattue sur les plateaux TV… Nous perdons un temps précieux en tergiversant sur ces provocations pendant que d’autres nations évitent d’en perdre en prenant des décisions fermes pour cesser de se laisser embarquer dans de vaines polémiques… Et s’il n’y a pas de volonté clairement exprimée dans ce sens, on ne peut alors éviter de se poser la question de savoir ce que veut réellement l’exécutif.
C’est non au foulard partout et non à la circoncision. L’un se voit mais l’autre est une mutilation sexuelle irréversible faite par des adultes ayant autorité sur des enfants mineurs.
Surtout s’il s’agit d’un carré de soie d’une grande marque du luxe qui autrefois pouvait être des foulards d’instruction .
Dans les années 90, j’ai donné cours dans une école technique. Il y avait des jeunes filles d’origine marocaine, turque ou même algérienne. Il n’y a jamais eu l’ombre d’un foulard. Si elles en mettent aujourd’hui, ce n’est que pour marquer leur différence et leur volonté de ne PAS s’intégrer. Ce qui me rend enragée, c’est le fait que dans certains pays musulmans, les femmes se battent au péril de leur vie pour ne plus porter de foulards et autres attributs.
Pour moi, il n’est pas question de déterminer quelle est la taille ou la surface de la serpillère, qu’elle soit pliée ou non, ce n’est pas non plus un signe religieux, mais politique. Si les « bas du front » ne le savent pas, les frères musulmans qui tirent les ficelles eux le savent. Nos politiques cherchent tous les subterfuges pour minimiser la chose, tant ils ont la trouille de provoquer un soulèvement dans les cités, soulèvement qui arrivera quand les islamistes Algériens décideront de provoquer le chaos. Voila ou mène la lâcheté!