[Satire à vue] Seine-Saint-Denis : non au remplacement des remplaçants !

Capture d’écran (5082)

La reconnaissance du Grand Remplacement gagne la gauche. Aux portes de Paris, côté 9.3, la journaliste de Mediapart Jade Lindgaard assiste, impuissante, à l'avancée du bulldozer olympique. Son combat méritant pour sauver les jardins ouvriers d'Aubervilliers fut balayé par l'urgence du projet. Que restera-t-il de ces quartiers de Seine-Saint-Denis, après les Jeux ? À la fois résidente et témoin du drame, Jade Lindgaard déplore le départ annoncé des populations racisées en place.

Remplacer une population par une autre

Ceux-ci auront été chassés par des hordes de bobos venus occuper l'habitat de standing actuellement en voie d'achèvement. Berges de la Seine aménagées, végétalisation de toutes parts. Les résidents actuels contraints de partir sous la pression de Parisiens plus fortunés... La journaliste ose le mot, et tant pis si Edwy Plenel en prend ombrage. Tout cela « conduit, au bout du compte, à remplacer une population par une autre ». Dans les colonnes du Monde, l'idée est lancée. Le remplacement des remplaçants est en marche. L'immigré de souche verra son identité anéantie par ces arrivages de Français de la classe moyenne. Par bateaux via la Seine, à trottinettes, tous d'envahir ces territoires et de venir déraciner l'autochtone.

Les promoteurs immobiliers sont les passeurs de ce trafic. Le prix du mètre carré est le bakchich exorbitant à régler avant de monter à bord des embarcations. Pour l'avant-garde de la gauche, le temps est venu de faire barrage à cette migration de populations blanches à l'intérieur de leur propre pays. Si monsieur Zemmour voulait bien avoir l'obligeance de fournir quelques éléments de langage. Le progressiste débute, sur ce terrain. Une simple inversion des cris de ralliement fera l'affaire. « On n'est pas chez nous ! » « La France aux étrangers ! » Que de meetings enflammés en perspective !

« L'extractivisme olympique »

Pleurons en chœur sur le sort du bobo réfugié en terre olympique. Trop riche pour le HLM d'Hidalgo, trop pauvre pour une surface parisienne adaptée à ses besoins, le voilà  demandeur d'asile parmi quelques gauchistes hostiles à son arrivée. Migrant d'entre les migrants, chassé de partout, paria des deux côtés du périphérique.

Selon la gardienne du temple racisé, la population en place est victime de « l'extractivisme olympique ». La prononciation d'un trait du mot « extractivisme » lui vaut déjà les honneurs de la presse sportive. Au sein de la sphère mondialiste, le jeux des chaises musicales du logement social a commencé.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

16 commentaires

  1. Je voudrais seulement que les commissions d’attribution des logements soient rendues publiques voire télévisées. Il y en a quelques uns qui tomberaient de leur perchoir.

  2. Toujours le même son de cloche des la part de ces pseudos journalistes de Médiapart. Mais le sort des populations qui devront subir, contre leur gré, et sans consultation l’implantation de ces migrants, semble bien le dernier de ces soucis. L’honnêteté intellectuelle que nous attendons tous est de savoir à qui profite l’arrivée de ces peuples déracinés qui sont autant victimes que les Français. Mais, nous savons là encore que nous devrons attendre longtemps.

  3. De grand remplacement en grand remplacement on assiste à un ballet bien orchestré. Les bobos vont envahir l-a Seine St Denis préalablement envahie par les migrants réguliers, irréguliers et un nombre mal quantifiés de trafiquants en tous genres. Parallèlement on tente de dissimuler les populations errantes de Paris dans nos provinces considérées par le pouvoir comme le réceptacle normal du produit de ses errements et de ceux dune certaine Europe qu’il soutient avec une ardeur de plus en plus suspecte.

  4. « bobo réfugié en terre olympique. Trop riche pour le HLM d’Hidalgo, trop pauvre pour une surface parisienne adaptée à ses besoins, le voilà demandeur d’asile parmi quelques gauchistes hostiles à son arrivée. Migrant d’entre les migrants, chassé de partout, paria des deux côtés du périphérique  » sur le sort desquels je ne pleurerai pas !!!
    La roue tourne comme on dit…. faites vos jeux !

  5. Comme c’est bien dit et finement analysé. Les néos de l’Olympe se croyaient Bobos. Les voila relégués au rang de transhumants mais sans billet retour. Peut être prendront-ils conscience des bienfaits annoncés des migrations et cesseront-ils de voter pour Macron et autres écolos-citadins qui n’ont jamais mis dans une bouse de vache leurs baskets frappés aux logos à la mode. Y aurait-il une justice immanente ?

  6. C’est bien, je dirais même merveilleux, que les gauchos commencent à faire travailler leurs neurones qu’ils avaient mis en veille pendant 60 ans.

  7. Ce territoire est coutumier du remplacement de populations. Aubervilliers était le grenier à blé de Paris. Les paysans ont été les premiers à y être remplacés par les industriels, les ouvriers… Vous connaissez la suite.

  8.  »la sphère mondialiste,’ ? N’oublions jamais qu’elle associe, depuis 50 ans,1/ la grande bourgeoisie d’affaires (RPR-UMP-LR) coupable du regroupement familial 2/ et les bobos-gauchos immigrationnistes et islamo-gauchistes. Macron joue sur les 2 tableaux. Et ne votez pas Bellamy, un faux ami des Français.

    • Cher Théorie de la Nation, je vous apprécie et vous fais remarquer que le gouvernement Pompidou fit dès 1963 venir des immigrés, à la demande pressante du CNPF MEDEF qui finançait les campagnes électorales de l’UNR UDR- ancêtre des rrprumplr. Des Harkis croupissaient dans des conditions ignobles méprisés par les syndicats et partis de gôche.
      PS: à l’Assemblée

  9. On entre dans une période où la bêtise gauchiste ne peut plus être cachée. Même eux n’y croient plus à leurs fadaises.

  10. Pauvres français moyen , victimes non seulement des barbares mais des élus , de ce gouvernement qui n’aura de paix que lorsque nous aurons disparu .

  11. Du Grand Remplacement à la gentrification, il n’y a qu’un pas. Mais que voulez-vous, il faut bien que les bobos-réfugiés trouvent asile quelque part après la terrible traversée à pied du boulevard périphérique.

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