[Satire à vue] Les cochonneries des vegans au service du communautarisme

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Retournement de situation, coup de théâtre, ciel mon imam ! « Tout est bon sans le cochon. » Formule dérivée du célèbre « dans le cochon, tout est bon ».

Face aux affiches ici et là réparties dans certains Abribus™ et couloirs de métro parisien, le passant s'imaginera, non sans pertinence, que l'affirmation émane d'une quelconque organisation d'obédience islamique. Erreur, mon saigneur. Un autre slogan issu de cette même campagne de pub vient éclairer le naïf sur le profil des auteurs de cette inversion soudaine : les vegans. Autre placard, autre accroche : « C'est un juif, un viandard, un musulman et un vegan à la même table. Et ce n'est pas une blague. » Non, on ne rigole plus. Les lardons sans porc sont arrivés dans les rayonnages des petites et grandes surfaces. Du végétal et rien d'autre. Copies de viande de poulet, agneau, lapin, bœuf et dindons attendront le bon vouloir de la société La Vie, qui commercialise l'ersatz de lardons. Priorité au consommateur, vegan ou non, qui souhaite apprécier le goût du porc sans subir les foudres de son idéologie pour l'un, de sa religion pour l'autre. Tous unis en une même obsession anti-porcine. Sans doute supposé se nourrir à tous les râteliers, un catholique se cache parmi les convives réunis autour de ce repas multiconfessionnel...

Non content de raser les murs le jour de l'aïd, voilà notre brave vegan soucieux de régaler les papilles de ceux-là mêmes qu'il serait censé dénoncer en ce jour d'égorgement généralisé. Sur le terrain de la cruauté faite aux animaux, le boucher du coin est sa bête noire et il aura la peau du chiffre d'affaires du charcutier à coups de jambons en pâte à modeler, de saucissons à base de sciure de bois et de rillettes en silicone. Juifs, musulmans, viandards et vegans, en avant ! La contrefaçon alimentaire aura raison de votre joie de vivre !

« Vous avez essayé le porc sans nitrite, essayez le porc sans porc. » Les créatifs à l'origine de la campagne rivalisent d'arguments. Mais quel mépris pour les sans gluten ! L'avenir est à l'emballage comestible. Rien à l'intérieur, mais délicieux tout autour. « Une tranche de non-bœuf accompagnée de 200 grammes de non-haricots. » Bienvenue à la cantine du progressiste.

Une brève recherche sur Google vient, hélas, modérer l'enthousiasme de l'animaliste. Prix au kilo des faux lardons : 26,85 €. Vrais lardons fumés, sans nitrite : 6,63 €. À l'inverse de l'animal rose à la queue en tire-bouchon, le cochon de payant n'a pas été épargné.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

46 commentaires

  1. La conclusion de votre billet, Jamy Leroy, démontre clairement ce que nous savons déjà: les éleveurs ne sont pas rémunérés correctement.
    Cela dit, je suis végétarienne depuis trente ans. L’idée de tuer des animaux me désole, me fend le cœur, etc.
    Mais:
    1. Je ne fais pas de prosélytisme. Chacun mange comme il veut
    2. Certains végans, par leurs outrances, nuisent à la cause animale
    3. Je ne vois pas l’intérêt de manger du faux ceci ou du faux cela. C’est la porte ouverte vers d’autres outrances.

  2. Rappel de la haute crétinerie Vegans : Un couple Vegans a nourri leur bébé au lait…de coco. Résultat ? Le nourrisson est mort de dénutrition.

      • Exact. Mais il faut être raisonnable aussi, et ne pas faire plus d’enfants que l’on ne peut en nourrir et élever. Les humains ont inversé la sélection naturelle, maintenant ce sont les moins performants qui se reproduisent le plus…

    • C’était en Belgique ! Et le bébé était en fait nourri au lait de … riz ! A sa mort, son poids était la moitié qu’à la naissance !

  3. Qui a développé l’élevage des cochons dans les fermes ? Le ministre de Louis XIV (comme naguère Sully pour la poule au pot d’Henri IV), lors de la période glaciaire de 1695 – 1700 pour limiter la famine dans les campagnes Françaises. Les Chinois aussi étaient victimes de famines et beaucoup en ont été préservés par l’élevage du porc familial. Il est vrai que beaucoup de ces gens-là sont des fils de riches qui n’ont pas connu la guerre et les restrictions. Souhaitons leur de ne pas le connaitre !

  4. Et pendant ce temps, les Jeff Bezos et autre Bill Gates engrangent les sous, eux qui ont été les premiers à investir dans la création de viande artificielle. » Vive le véganisme » doit être le mot d’ordre pour les décervelés qui marchent aux pas et mort aux éleveurs!!

  5. Il faut être bien fol, et sans goût du sublime, pour trouver dans un « jabugo », un « pata negra », ou toute autre appellation d’un produit dont les papilles s’affolent, du cochon là-dedans! Il s’y est opérée une transmutation qui les font rallier un laïcisme exemplaire!

  6. Qua chacun mange ce qu’il veut mais que ces malades idéologues arrêtent de nous emmerder ! Se prendraient-ils aussi pour Machiavel ? Qu’ils se remettent à se nourrir de racine …. encore que là ils tueront des pauvres plantes. Je confirme que dans le cochon tout est bon et que si l’on est sensible à la maltraitance animale, on privilégie la viande de porc car, là au moins, on est sûr que cette pauvre bête n’a pas souffert le martyre de l’abattage hallal !

    • Oui, ma fille vient déjeuner dimanche, je vais lui mitonner un petit filet mignon avec des petits lardons, des oignons et des champignons…

  7. c’est là où l’on voit ce qu’en le fachisme de gauche (pléonasme: voyez votre histoire). quand un mec de droite n’aime pas quelque chose, il passe son chemin, Quand un autoproclamé démocrate gauchiste n’aime pas quelque chose: il faut l’interdire! On se rappelle de l’obligation en suède pour les mec de pisser assis: Les femmes ne pouvant pas pisser debout, il ne faut pas les stigmatiser au nom de la parité!

  8. S’il est naturel de ne pas vouloir manger de quelque-chose il est en revanche particulièrement étrange de se rabattre sur un substitut qui à l’apparence, le goût et même parfois le nom de ce que l’on ne veut pas avaler.
    Pourquoi parler de « steack » ou de « lait » quand il s’agit de soja?
    Serait-ce une manière de refuser quelque-chose sans être obligé de totalement y renoncer? Comme le fumeur qui veut arrêter mais qui a besoin d’une vapoteuse?
    C’est bien l’époque du « en même temps »

      • L’humain est omnivore, c’est une réalité et une vérité scientifique contre laquelle vous ne pouvez rien. Les enfants africains privés de protéines animales développent des retards mentaux. Faites ce que vous voulez avec votre corps mais laissez vivre les autres selon la nature.

  9. Sans le cochon comment notre peuple aurait-il pu survivre à travers les hivers et les siècles ?

  10. Le mouvement Vegan est financé à coups de millions de .. dollars. il me semble qu’ils ont 50 salariés…C’est un mouvement permettant de faire disparaître nos racines et notamment la gastronomie française. Mais cela va plus loin, les industriels de l’alimentaire aimeraient se passer des paysans et « fourguer » à tout le monde leur viande artificielle. C’est toujours la même chose, sous des aspects de de générosité, de bien-être animal, se cache un gros paquet de billets…!

    • Nous commençons de nous rapprocher du fameux film « Soleil Vert », 50 ans après… dommage quil ne nous le repasse plus, cela pourrait ouvrir les yeux de certaines générations sur ce qui se trame…

  11. je vais manger un bon rôti de porc bio confit à l’ail ! Désolé les Vegans ! Et pourtant je suis contre la souffrance animale, contre les fermes-usines, il suffit de voir en Allemagne , pays soi-disant écologique, où règne ces fameuses fermes !
    En son temps des paysans éleveurs traditionnels avaient essayé d’attirer les pouvoirs publics sur l’implantation d’une ferme aux mille vaches , hélas ils n’ont pas été entendus
    Concernant les abattoirs, renforcer les contrôles !

  12. Je crois que le problème essentiel n est pas de manger ou pas de la viande, mais plutôt d une, les méthodes d abattages qui ne respectent en rien la souffrance animal et le fait d abattre systématiquement des animaux sans en avoir le besoin pour la consommation, on abat aujourd hui pour maintenir les rayons pleins des supermarchés et maintenir le cours de la viande ensuite en congelant le surplus pour pas que l abattage ne s arrête , complètement debile et inhumain

    • Et il y a aussi celui de l’élevage intensif. L’Europe s’est penchée sur celui des poules pour se rendre compte qu’une cage de taille A4, c’est trop petit. Alors elle a augmenté la taille de la cage. Ses côtés font maintenant 1cm de plus….
      C’est un peut comme si les « fillettes » (qu’on utilise plus depuis plusieurs siècles)s’étaient agrandies de 4 cm en hauteur et en diamètre… ça resterait un instrument de torture. Pas d’élevage.

      • Il semblerait que personnes n’ait vu des animaux aller à l’abattoir… leur « souffrance » première est l’odeur de la mort qui de loin les stresse et ce quelque soit le mode d’abattage…

      • Moi j’y ai assisté. C’est vrai que l’odeur de la mort (et du sang) les terrorise, mais leur fin rapide et indolore leur évite une agonie d’une heure ou deux, à contempler leur propre sang se vider par une plaie béante de leur cou. Ce que j’ai vu aussi.
        Alors, ‘quelque soit le mode d’abattage »…

  13. Que des gens souhaitent ne pas manger de viande, pourquoi pas. Grand bien leur fasse. Mais pourquoi se sentent-ils alors investis d’une veritable mission de diffusion de leur vérité au point d’en devenir violent ?

    • Parmi les « gens », il y a une minorité d’activistes dument financés et idéologisés avec des objectifs qui tiennent à la fois du combat culturel et des profits financiers (qui sait que les militants vegan et de la cause animale sont largement poussés pour les industries de viande artificielle?

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