C’est une première en France : en Haute-Loire, le fonctionnement d'une antenne 4G va être arrêté, elle est soupçonnée d’avoir une influence néfaste sur un troupeau de vaches. « Du haut de mon tracteur, je vois bien qu’elles n’ont plus que la peau et les os. J’en chialerais », se désole Frédéric Salgues, agriculteur à Mazeyrat-d’Allier, dans Le Monde (7 juin). Il juge cette antenne responsable de l’état de son troupeau. Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a tranché en sa faveur, le 23 mai dernier, ordonnant la désactivation de l’antenne dans les trois mois et pour une durée de deux mois afin « d’établir un lien potentiel de causalité entre le comportement des bovins et cette antenne ». Cause à effet Selon le tribunal, « une baisse importante de qualité et de quantité du lait produit, un trouble grave dans le comportement du cheptel, sa dénutrition volontaire et des décès anormalement élevés » sont liés à cette antenne, installée à 300 mètres de la ferme. « Elles sont toutes maigres. Elles ne se lèvent plus la nuit pour manger et elles ne boivent quasiment pas, affirme l'éleveur. Et celle-ci, qui reste totalement immobile avec la mâchoire coincée sur le côté et la…
Lire la suite »Comme en mai 1968, ce discours émane de jeunes élites gâtées formées par un système qu’elles haïssent et non de classes populaires pour qui la fin du mois l’emporte sur la fin du monde.
Lire la suite »En ligne de mire, encore et toujours, cette grande distribution qui étrangle la paysannerie.
Lire la suite »La mondialisation allait nous apporter la paix, le bonheur, la migration heureuse et le gavage à toute heure. La réalité nous explose à la figure...
Lire la suite »Trop habitués au canapé et à Netflix, les citadins oublient que les habitants des campagnes travaillent.
Lire la suite »Patrick Lasguigne est agriculteur à Montagudet, dans le Tarn-et-Garonne. Ses cultures ont été ravagées par le gel qui a sévi dans tout le département. Entre découragement et abattement, il tente tout pour sauver son activité. Marc Eynaud.Vous êtes exploitant agricole dans le Tarn-et-Garonne, vous avez subi la vague de gel. À combien évaluez-vous les dommages sur votre exploitation ? Patrick Lasguigne. Dire un chiffre précis, c’est compliqué. En ce qui concerne les fruits à noyau, le gel est pire que l’an dernier. Pour les fruits à pépins comme le raisin de table, c’est pour l’instant moins pire que l’an dernier. Et pour les prunes de table, environ 80 % de la récolte est gelée. Pour les parcelles non protégées, c’est du 100 %. M.E. Avez-vous mis en place une stratégie pour lutter contre le gel ? P.L. Depuis 1991, dans le Tarn-et-Garonne, il y a des gelées régulières. À l’époque, il n’y avait aucun moyen de lutte, ou bien c'était peu répandu. À présent, quand un exploitant plante, il couvre le risque gel par de l’irrigation qui sert également en été. Il couvre aussi le risque climatique grêle. On met en place certaines choses, qui peuvent marcher ou pas. Il…
Lire la suite »La gauche hors Fabien Roussel, en ne faisant même pas le voyage à Besançon, peine à masquer le désintérêt profond qu'elle éprouve pour nos agriculteurs.
Lire la suite »Des militants n’écoutant que leur courage ont saccagé, samedi, une station d’irrigation et déterré à coups de pioche des canalisations censées venir alimenter l’exploitation d’un céréalier, président départemental de la FNSEA 79. Sauf que…
Lire la suite »Mais que font ces paysans, si ce n’est obéir aux injonctions successives et contradictoires d’instances leur expliquant comment pratiquer le métier de leurs ancêtres ?
Lire la suite »Ils ont ouvert les vannes des wagons d’un train de céréales qui arrivait, avant de prendre la fuite. 1 500 tonnes de blé destinées à la fabrication d’aliments pour bétail ont été déversées sur la voie ferrée.
Lire la suite »Inextricable paradoxe, cette construction litigieuse avait pourtant vu le jour pour répondre aux normes imposées...
Lire la suite »La France dispose de réserves de terres arables laissées en jachères du fait d'une politique agraire bruxelloise absurde.
Lire la suite »« J’ai compris tout de suite qui était venu, dit le jeune agriculteur de 24 ans. J’en ai pleuré de tristesse et de colère. Il y a eu des larmes dans la famille. On aime nos animaux… »
Lire la suite »Tous les candidats à l'Élysée, grands ou petits, étaient invités mais les candidats de gauche ont décliné, sauf Fabien Roussel qui, comme Marine Le Pen, a proposé l'envoi d'un ambassadeur. Macron n'a pas répondu.
Lire la suite »Pas moins de quatre études différentes, dont la dernière provenant de l’université de Wageningen aux Pays-Bas, prévoient des conséquences désastreuses pour la sécurité alimentaire européenne.
Lire la suite »Les militants vegans ne s’en vantent pas, mais c’est une réalité. Plusieurs actions de « libération » d'animaux, comme ils les appellent, ont tourné au drame.
Lire la suite »Le vent est peut-être en train de tourner. Les paysans commencent à gagner leurs procès face aux activistes.
Lire la suite »Vendredi soir, Zemmour était en meeting à Châteaudun pour délivrer son hymne à la ruralité.
Lire la suite »Dans la France qui va mieux que jamais (c’est ce que répète Macron à chacune de ses interventions) le prix du beurre s’envole.
Lire la suite »Qui sont ces gens pour nous donner des leçons ? Voilà pourquoi je résiste, et s’il faut un village gaulois, ce sera Ecomiam !
Lire la suite »« Ce qui serait normal, c'est qu'on puisse indexer le prix de nos produits sur le prix des matières premières, et aujourd'hui, on ne peut pas, c'est une honte »
Lire la suite »En Bretagne, des inscriptions n'hésitent pas à donner dans l'amalgame noir : les mots « Élevage = Nazisme. Auschwitz n’a jamais fermé » recouvrent des bâtiments d’élevage.
Lire la suite »Ils étaient quatre millions en 1963, 1,6 million en 1982 ; ils ne sont plus que 400.000 agriculteurs en 2019... Un métier en voie de disparition ?
Lire la suite »Ils étaient 42.000 manifestants en France, samedi, selon le ministère de l'Intérieur : circassiens, chasseurs et agriculteurs pour faire entendre leur voix. Subissant les injonctions écologistes et animalistes, ils rappellent qu'ils sont pourtant acteurs et défenseurs de l'équilibre de la nature.
Lire la suite »Un cochon qui manque de hochets, en voilà, un scandale ! Un scandale métaphorique puisque de hochets nos cochons de Bruxelles ne semblent pas manquer.
Lire la suite »À neuf mois de l'élection présidentielle, Régis de Castelnau analyse la vie politique en France. Selon lui, le contexte de la crise sanitaire favorise la prise de position de nombreuses personnalités de tous bords susceptibles d'être candidates. La presse fait des gorges chaudes des propos de Sandrine Rousseau, la candidate à la primaire de Europe Écologie Les Verts. Quelle est cette écologie politique qui se donne en spectacle ? Sandrine Rousseau est une apparition récente. On l’a déjà vue une fois en larmes chez Laurent Ruquier. Tout d’un coup, elle est intronisée candidate et elle essaie d’occuper le terrain. Elle multiplie les bêtises ! La dernière en date dit : « Il vaut mieux faire venir les terroristes car on peut ainsi les surveiller. » Et moi je dis qu’il vaut mieux les laisser poser des bombes, comme ça on peut les désamorcer ! Elle ne supporte pas que les gens réagissent et la critiquent. Elle a retiré de Twitter la photo de son équipe après des moqueries… C’est trop tard, cette photo se balade partout ! Sandrine Rousseau est un bouc émissaire, mais elle est le reflet d’une période où on a l’impression que…
Lire la suite »Quoi qu’il en soit, ce n’est pas Julien Odoul, avec son jeu de mots foireux, qui a conduit plusieurs milliers de ces agriculteurs, asservis au marché, à se pendre aux poutres métalliques de leurs hangars impayés, flambant neufs.
Lire la suite »Eddie Puyjalon est tête de liste du Mouvement de la Ruralité-Résistons, avec le soutien de Jean Lassalle, pour les élections régionales en Nouvelle-Aquitaine. Il explique la raison de sa candidature défendant la ruralité et la fin de la métropolisation et revient sur son combat contre l'éolien. Boulevard Voltaire · Eddie Puyjalons Vous êtes conseiller régional en Nouvelle-Aquitaine et tête de liste du Mouvement pour la ruralité. Vous êtes, notamment, soutenu par le candidat à l’élection présidentielle Jean Lassalle. Pourquoi, vous présentez-vous comme tête de liste à cette élection et quel combat comptez-vous porter dans cette élection ? Pour préciser, la liste que j’ai l’honneur de conduire s’appelle le Mouvement de la ruralité-Résistons. Nous avons créé ce mouvement à la veille de l’arrivée de la Covid. Il a été assez compliqué de le faire émerger dans le paysage politique. Il est la continuité du mouvement Chasse, Pêche, Nature et Tradition pour lequel je souhaitais, depuis deux ans, passer au Mouvement de la ruralité voire La France rurale. Depuis que je fais de la politique, c’est-à-dire trente ans, le moment était venu de rentrer dans l’arène politique en étant candidat pour donner une autre voix. La Nouvelle-Aquitaine est une région présidée…
Lire la suite »