De nouvelles inquiétudes apparaissent, ce mardi 23 mars, autour du vaccin d'AstraZeneca contre le Covid-19 après la mort toujours inexpliquée d'un étudiant en médecine de 24 ans à Nantes. Le jeune homme avait été vacciné quelques jours avant avec l'AstraZeneca.

 

Il avait reçu, dix jours auparavant, la première injection d'AstraZeneca

Anthony, étudiant en 6e année de médecine, s'est plaint de maux de ventre, mercredi dernier, et avait expliqué à sa famille qu'il comptait consulter. Il a été retrouvé mort chez lui le lendemain par les pompiers, alertés par sa famille, qui s'inquiétait de son silence.

L'étudiant, interne au CHU de Nantes, avait reçu, en tant que soignant, une première dose d'AstraZeneca, il y a dix jours, mais à ce stade, rien ne permet de faire le lien entre le décès et la vaccination. Selon l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), l'autopsie aurait révélé que le jeune homme « serait décédé d'une hémorragie interne causée par une thrombose », un caillot de sang.

 

Une enquête judiciaire est ouverte.

En France, 13 cas de thrombose sur plus d'un million d'injections, dont trois cas rares sur deux femmes de 24 et 26 ans et un homme de 51 ans, ont été recensés, ce qui a conduit la Haute Autorité de santé à recommander de ne plus vacciner les moins de 55 ans. Mais l'autorité a rappelé que « les bénéfices de ce vaccin l'emportent largement sur les risques ».

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23 mars 2021 à 12:08

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