Policiers frappés et sérieusement blessés : les agresseurs remis en liberté

Les deux hommes accusés d’avoir frappé et sérieusement blessé trois policiers à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne), dans la nuit de lundi 25 à mardi 26 avril, ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, en attendant leur procès qui se déroulera en juin prochain.

 

La procureure requiert le placement en détention provisoire, ils sont remis en liberté sous contrôle judiciaire

La nuit du 25 au 26 avril, lors d’un contrôle routier, deux frères jumeaux de 25 ans ont violemment agressé les forces de l’ordre, avant d’être interpellés. Trois policiers ont été blessés. Une policière âgée de 40 ans souffre d’une fracture de la malléole, 45 jours d’incapacité totale de travail (ITT) lui ont été attribués. Son collègue de 24 ans, blessé au genou, s’est vu attribuer 15 jours d’ITT. Le troisième policier, blessé au visage, a reçu 7 jours d’ITT. Les trois hommes ont également été menacés de mort.

Le 28 avril, les deux agresseurs devaient être jugés en comparution immédiate au tribunal de Melun. La procureure de la République a requis le placement en détention provisoire des prévenus, qui ont déjà été condamnés à six et huit mois de prison avec sursis en 2018 pour des violences en réunion. Mais Le tribunal a finalement décidé de remettre en liberté les deux frères jumeaux, placés sous contrôle judiciaire, jusqu’à leur procès qui se tiendra le 1er juin prochain.

Les prévenus ont également reçu l’obligation de travailler ou de trouver une formation. Ils ont l’interdiction d’entrer en contact avec les trois victimes et de venir en Seine-et-Marne.

 

« C’est une décision laxiste et honteuse ! »

La décision judiciaire a provoqué la colère des syndicats policiers. « C’est une décision laxiste et honteuse ! Les agresseurs de flics sont de véritables dangers », a déclaré Christophe Gonzalez, le secrétaire régional d’Alliance 77.

La décisions va « générer de l’angoisse pour les collègues, entre les menaces de mort qu’ils ont reçues et le jugement programmé dans plus de trente jours », insiste Julien Constant, secrétaire départemental de l’Unité SGP Police FO du département.

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