Pablo Pillaud-Vivien, traumatisé par la violence de… La Guerre des boutons !

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Pablo Pillaud-Vivien hante les plateaux de télévision de BFM TV ou de CNews. Un métier à risque. Les réseaux sociaux ont, ainsi, ri de bon cœur de son évocation de La Guerre des boutons, ce 21 novembre au soir, sur le plateau du 20 Heures de Ruquier à l'antenne de BFM TV. Le roman de Louis Pergaud semble avoir traumatisé le chroniqueur. Invité à revenir sur le drame de Crépol, Pablo Pillaud-Vivien aborde la question épineuse de l'ensauvagement de la jeunesse en France. Pour appuyer ses propos, rien de tel qu'un bon livre. L'argumentaire tombe : « Moi, je suis retombé sur La Guerre des boutons. La Guerre des boutons, ça a été publié en 1912. Je peux vous dire que quand on lit ce qu'il y a écrit dedans, ils reviennent en haillons, ils se font lyncher, y a des bagarres généralisées de gamins de 10 ans... » Voilà le problème balayé, la violence existe de tout temps. « On a même retrouvé des papyrus... », ajoute l'érudit, avant de se faire malheureusement couper la parole.

Le mois précédent, Pablo Pillaud-Vivien s'exprimait, cette fois, sur les migrants arrivés à Lampedusa. C'est un journaliste, il est allé sur le terrain. Le rapport est éloquent : « Je suis allé les voir tout à l’heure, ils sont dans le mal. » Et de maintenir fermement qu'il est impossible d'empêcher les gens d'entrer sur le territoire, que les refouler contreviendrait à notre devoir d'être humain... Face aux arguments de ses contradicteurs, le journaliste concède : « Je suis pour qu'on contrôle qui rentre, mais tout le monde peut rentrer. » Une solution pour le moins originale. À l'occasion d'une manifestation pro-palestinienne qui s'était tenue place de la République le mois dernier, le rédacteur en chef de Regards assenait sans ciller : « Oui, "Allah akbar" est un cri de paix. » En 2021, le même prônait « plus de fric, pas de flics », lorsque des jeunes de la cité d'Étampes s'étaient rendus coupables de violences contre des forces de l'ordre. Et de déplorer la gestion du ministre de l'Intérieur dans ce genre de situations : « On punit, on sanctionne, et surtout on met du bleu dans la rue. »

Pablo Pillaud-Vivien a atteint, récemment, une modeste notoriété auprès du grand public après une carrière simple. Jeune journaliste, il commence à travailler à la revue Regards en 2016, journal dont il est aujourd'hui le rédacteur en chef. Pas besoin de creuser longtemps pour découvrir l'orientation politique de ce titre qui publiait, cet été, son magazine mensuel avec, pour une, « Dire les faits : la police tue. Son racisme est systémique ». Des propos sobres et modérés qui ne sont en rien contredits par les interventions médiatiques de leur auteur.

Sur son fil X, on le voit tour à tour soutenir des députés NUPES, dénoncer les propos de Stanislas Rigault ou encore déplorer la polémique créée à Nice à la suite de l'organisation de prières islamiques dans une salle de classe, polémique qu'il qualifie de « psychose islamophobe ».

Des propos tranchés jusqu'à l'incohérence, un aveuglement absolu, une haine viscérale des flics... un profil parfait pour devenir une étoile montante de la gauche, en somme.

Marie-Camille Le Conte
Marie-Camille Le Conte
Journaliste à BV

Vos commentaires

46 commentaires

  1. Ce jeune homme coche toute les cases pour être sur le devant de la scène. Mais pourquoi cache t il ses origines? Pourquoi ne s’exprime t il pas sur ses parents ? sans doute par ce que ça ferait tâche

  2. Les chaines d’info ne sont pas là pour faire de l’info mais uniquement de l’audimat que l’on gave de publicités.
    Or, pour faire de l’audimat, quoi de mieux que du spectacle ?
    Pour faire un bon spectacle, quoi de mieux que des clowns ?
    Notre société de consommation est décadente, nos vedettes du petit écran en sont la preuve !

  3. En cherchant « un peu », il a certainement une filiation avec une autre « éolienne »: un certain BHL … Lui et toutes ses « copines » doivent organiser une opération « humanitaire » dans les pays qui sont au top pour les « droits des minorités » ! … Et surtout monter dans les convois sans billet retour ! …

  4. Que ce zigoto soit invité sur un plateau de BFM passe, mais sur CNEWS c’est impensable. J’en profite pour dénoncer « le républicain d’opérette », qui se réclame comme tel, qui parade sur « Punchline » trois à quatre soir par semaine, le dénommé Karim Zéribi qui vomit à longueur de débat sa hargne dès qu’un sujet sur les migrants, les musulmans (pléonasme) est abordé. On se passerait volontiers d’un tel consultant sur cette chaîne. Son paarti pris est écœurant.

  5. M. Pablo _ dont je me suis demandé à quel titre il était… chroniqueur ou polémiste etc _ l’est au titre, donc, de journaliste au magazine Regards _ relancé en 1995 par le PCF ( Wikipédia ). Ce M. aurait pu préciser que « La guerre des boutons » a été écrit par Louis Pergaud en 1912 ; instituteur tombé lors de le Grande Guerre. Son magnifique roman met en rivalité deux bandes _ avec Lebrac, Grangibus,Tigibus etc Le butin de leur « guerre » est constitué de… boutons dont les vaincus sont dépouillés. Le récit est raconté du point de vue des enfants. le problème, en notre époque, est l’inculture et la propagande liées_ ça peut marcher quelquefois… la preuve !

  6. « Ils sont dans le mal »quel anglicisme ridicule!
    Le français est une langue élégante ,voire sophistiquée et ne sera bientôt plus parlée correctement que par une minorité qui aura fait l’ effort intellectuel d’ en apprendre les rouages!

  7. Quand j’entends les jeunes, car ils sont jeunes, de la Nupes je me pose des questions sur le QI de cette jeunesse qui est l’avenir de la France. Où sont passé les gens intelligents ? Ils se sont exilés ?

    • « Où sont passé les gens intelligents ? Ils se sont exilés ? » Il est évident que vous n’avez pas choisi de vous informez via un VPN sinon vous seriez au courant que nombre de « cerveaux » vont (en attente des documents) ou ont déjà émigré vers la Russie entre autre. Car cette dernière a ouvert en grand ses portes à tous ceux qui ont envie de vivre et travailler en paix. Et lorsque l’on connait tout ce qu’implique une expatriation, c’est que le ras le bol des cerveaux normalement constitués a atteint la côte d’alerte.

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