Noël, le retour : grâce à la CGT ?
Samedi dernier, sur LCI, lors d'un énième débat sur la réforme de nos retraites, Guillaume Roquette a eu le mot de la fin. Un dialogue du genre : il aura fallu les communistes de la CGT pour redonner vie au mot de Noël qui avait disparu au profit de sombres vacances d'hiver nettement laïcardes.
Voilà donc les fêtes de Noël de retour. Fini les « Joyeuses Fêtes » qui ont remplacé, au-dessus des rues de nos villes et villages, un « Joyeuses Fêtes de Noël » devenu désuet depuis une dizaine d'années. Sans doute pour ne pas heurter la sensibilité de certains adeptes d'une autre religion.
Depuis que les grévistes bloquent les trains, les métros, les tramways et les bus, médias et hommes politiques ne parlent plus que de Noël. Même le Premier ministre et le président de la République ont retrouvé l'usage de ce mot magique depuis deux millénaires. Et même bien avant, sous l’appellation de Sol Invictus, une fête célébrée le 24 décembre pour commémorer le solstice d'hiver. Mgr Le Gall explique : « Cette fête fut instituée à Rome, avant 336, et fixée au 25 décembre dans le but de christianiser les fêtes païennes du Natalis Invicti, c’est-à-dire du soleil qui, au solstice d'hiver, se remet à grandir en force et en éclat ; le Christ, selon l’expression du livre de Malachie est “le Soleil de justice” (3, 20). »
Noël. Que ce mot est doux à entendre, à évoquer. Que ce soit le Noël commercial, celui qui rassemble autour du sapin illuminé la famille pour s'échanger cadeaux et affection, ou le Noël religieux qui nous rappelle qu'un petit enfant est né dans une étable une nuit. Noël de joie, de sourire, de bonheur. Noël pour toute la famille réunie autour d'une table bien garnie. Noël de réconciliation. Noël de sollicitude.
Puissent nos gouvernants et tous ceux qui ont pour mission de nous aider à mieux vivre ici bas retrouver dans cette paix de Noël la sérénité et le bon choix de décisions qui mettront en jeu la vie future de leurs millions de concitoyens. Puissent l'hypocrisie et le mensonge qui animent souvent leurs décisions s’effacer en cette période de fêtes sacrées pour nous tous.
« Happy Christmas », se souhaitent les Anglo-Saxons, façon très explicite de se rappeler qu'en ce jour du 25 décembre, on célèbre la naissance du Christ, n'en déplaise à tous ceux qui refusent l'existence de ce petit enfant né il y a 2.000 ans !
Alors, au lieu de nous souhaiter de « joyeuses fêtes » que nous devrions réserver au 31 décembre, que notre Président veuille bien, le soir du 24 décembre, avant la messe télévisée de minuit, nous souhaiter un joyeux Noël. Et que nos radios recommencent, car elles ne le font plus depuis belle lurette, à nous inonder de chants de Noël comme le font la plupart des autres radios au-delà de nos frontières.
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