Dimanche soir, j’étais au stade Loujniki à Moscou, très fier d’assister à la belle victoire de la France dans la plus grande compétition sportive du monde. La France a réalisé un super tournoi et mérite amplement les honneurs de l’Olympe footballistique et sa deuxième étoile sur le maillot.

Cela étant dit, une autre couronne de lauriers doit également être tressée à un autre pays européen - la Russie - qui est indéniablement le vainqueur politique de ce Mondial. Moscou a réussi, en effet, un tour de force impressionnant en organisant ce Mondial d’une main de maître malgré les obstacles innombrables que lui ont lancés ses ennemis politiques et médiatiques.

Les médias dominants nous avaient, en effet, annoncé l’apocalypse : les stades ne seraient pas terminés, les hôtels ne seraient pas au niveau et, évidemment, les hooligans russes feraient du bortsch de tout étranger foulant le sol de la Fédération…

Plusieurs politiciens en profitèrent pour éructer leur russophobie pathologique. Boris Johnson (ministre des Affaires étrangères britannique qui a quitté ses fonctions depuis) comparera le Mondial russe aux Jeux olympiques de Hitler. Le Premier ministre britannique, Theresa May, avait d’ailleurs prononcé une fatwa contre tout membre du gouvernement qui se rendrait en Russie. Les médias tenteront également de nous faire peur avec l’histoire rocambolesque des Skripal, qui pourrait bien être une des plus grosses "fake news" de l’année. Et même au sud-est de l’Ukraine, l’OTAN poussera Kiev à tenter une percée avant le Mondial, mais celle-ci sera stoppée net par les habitants du Donbass.

Tout a été tenté, comme d’habitude, pour salir la Russie mais la réalité a été tout autre. De l’avis de tous, le Mondial russe est un millésime. L’accueil populaire a été impressionnant, les petites équipes ont brillé, les grandes ont tremblé, les supporters du monde entier ont célébré ce grand événement du sport sans incident, contrairement à l’Euro 2016 organisé en France (je propose, d’ailleurs, d’envoyer policiers et magistrats français en stage un an en Russie pour comprendre ce que signifie le maintien de l’ordre). L’entraîneur anglais, Gareth Southagte, a remercié la Russie pour sa « chaleur et sa sincérité ». Quant au président de la FIFA, Gianni Infantino, il a déclaré que ce fut « la meilleure Coupe du monde de tous les temps ». Et même Emmanuel Macron, si prompt a faire le roquet médiatique contre Poutine, a dû le féliciter dimanche pour le « parfait déroulement » du Mondial.

La Russie vient de démontrer au monde entier, une fois de plus, qu’elle est une très grande nation que rien n’ébranle et sur laquelle il faut compter. Contrairement à ce que pérore l’OTAN et les élites bruxelloises, la Russie n’est pas notre ennemie. Elle est notre amie et nous devons la traiter comme telle. Alors, cette super fête du sport et pour cette démonstration impressionnante et impériale qu’il reste encore de grandes nations en Europe !

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 09/01/2020 à 20:16.

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17 juillet 2018 à 10:50

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