Manifeste contre le nouvel antisémitisme : vers le déremboursement du Padamalgam

Plus de 250 personnalités ont signé un manifeste "contre le nouvel antisémitisme" causé par la "radicalisation islamiste", aboutissant à une "épuration ethnique à bas bruit". "Nous demandons que la lutte contre cette faillite démocratique qu'est l'antisémitisme devienne cause nationale avant qu'il ne soit trop tard. Avant que la France ne soit plus la France", lit-on dans ce texte.

À mon grand étonnement, je relève dans les signataires - que j’approuve clairement, je le souligne -, le nom de Nicolas Sarkozy ! Bon, me direz-vous, mieux vaut tard que jamais, c’est une véritable autocritique publique au vu du bilan de l’ancien président de la République, une sorte de coming out politique inattendu.

Surprise aussi, l’excellent Alain Finkielkraut se retrouve en bien mauvaise compagnie avec BHL. Je n’aurais jamais cru, pour ma part, approuver un jour un texte signé par cette tête à tarte - je parle du second, bien sûr.

Les signataires demandant "que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés de caducité par les autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la Bible et l'antisémitisme catholique aboli par Vatican II, afin qu'aucun croyant ne puisse s'appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime". Rêvons…

Mais cet événement politique capital a surtout d’importantes conséquences médicales.
Pendant des années - les lecteurs de Boulevard Voltaire le savent bien -, les Français ont été traités au célèbre médicament préventif, le "Padamalgam" en suppositoire médiatique universel, souvent associé à une forte dose de la potion non moins célèbre, le "Vivrensemble".

Un certain nombre de nos sommités de médecine politique françaises découvrent enfin les effets secondaires cachés de ces deux médicaments prescrits pendant des années à haute dose au bon peuple.

Oh, il existe bien des Français immunisés, comme, par exemple, les lecteurs de Boulevard Voltaire qui reçoivent, Dieu merci, très régulièrement leur dose de rappel anti-propagande. Ceux-là sont une sorte d'élite, d’exception qui confirme la règle. Pas la moindre once de démagogie dans mon propos, chers lecteurs !

Mais le reste de l’électorat, moins au fait des réalités, va enfin réaliser grâce à nos « sommités » que le "Padamalgam" à haute dose a favorisé une maladie grave, un cancer du corps social : l’islamisme radical. Eh oui, le corps médical, qui offre régulièrement ses contributions avisées à Boulevard Voltaire, se tuait à l’écrire depuis des années.

Nous savons bien, cependant, que l’obscurantisme charlatanesque subsistera en particulier chez les malades atteints de gauchisme chronique. Il existera toujours des malades incurables atteints de "mélenchonite" aiguë.

Pour autant, je salue le déremboursement intellectuel du "Padamalgam", en attendant que le controversé - comme on dit dans Le Monde - "Vivrensemble" subisse le même juste sort pour effets secondaires délétères et gravissimes.

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