L’attentat de Manchester, perpétré lundi 22 mai lors du concert de la chanteuse américaine Ariana Grande, a ôté la vie à 22 personnes, principalement des enfants ou des adolescentes. Dans un entretien accordé au Monde, l’historienne Jenny Raflik dénonce une "volonté de tuer [qui] porte sur l’incarnation d’une certaine place de la femme dans la société en lui en assignant de force une autre image, conforme à l’idéologie de Daesh". Elle ajoute que "les attaques les plus violentes sont celles menées contre les femmes Yézidis en Syrie et en Irak".

En effet, comme le révélait TV5 Monde dans un reportage consacré à l’arrestation d’Umm Sayyaf, la capture et la vente d'esclaves sexuelles relève de la "stratégie de terreur" du groupe djihadiste. Des vidéos de lapidation sont régulièrement diffusées sur Internet. Les attaques au vitriol se multiplient de manière inquiétante. Le cas de Sohane, brûlée vive en octobre 2002, a trop vite été passé sous silence. En Occident, le harcèlement de rue reste la partie émergée de l’iceberg.

Asservir et terroriser les jeunes filles revient à préparer une nouvelle génération encline à se plier aux principes du salafisme. Dans certains quartiers d’Île-de-France, les hommes musulmans règnent en maîtres, confinant les femmes dans leurs habitats sous la tutelle du « grand frère ». Les banlieues, où 95 % des habitantes sortent voilées, préfigurent-elles l’avenir de notre pays tout entier ?

Castrateur, notre système se charge de déviriliser ses hommes, notamment par la diffusion d’une image « colonialiste » et violente de l’homme blanc, hétérosexuel et catholique : le responsable de tous les fléaux planétaires. La « mise à mort du père », d’après les mots de Sylvain Durain, ayant été consommée, il importe à présent de détruire son corollaire, la figure de la mère : la femme représente le futur d’une civilisation. Elle enfante, elle transmet sa culture, elle élève.

Or, l’islam s’inscrit dans un rapport de force bien différent des considérations occidentales : la transgression se voit sévèrement réprimée par une autorité inflexible. Deux totalitarismes s’affrontent : si les hommes occidentaux sont évincés de leur propre pays, s’ils ne parviennent plus (même symboliquement) à protéger leurs femmes, celles-ci tomberont donc à la merci du plus fort. Tout conquérant assure en premier lieu sa descendance. Que font donc nos « élites » ?

Beau de Loménie écrivait qu’un pays est "un ensemble vivant de familles humaines qui, de façon continue, à travers une suite de générations, ont travaillé instinctivement à se maintenir…" À notre petite mesure, faute d’avoir des dirigeants soucieux de la sécurité du peuple, il importe de reconstruire des communautés soudées qui incarneront l’héritage culturel, spirituel et historique de notre pays ainsi que de nos amis européens. C’est une question d’honneur. Quoi qu’il advienne, tant qu’il y aura des Français pour l’aimer et la défendre, la France existera toujours.

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27 mai 2017 à 1:57

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