Mais par saint Denis, a-t-on perdu la tête ?

saint Denis

Denis - saint éponyme de la ville du 93 - est ce que l’on appelle céphalophore : on le représente portant sa tête dans ses mains.

Le nom, finalement - même si l’on peinerait, sorti de la nécropole royale, à y trouver désormais la moindre empreinte chrétienne… -, ne va pas si mal à ce laboratoire urbain de la diversité heureuse : tout y est cul par-dessus tête.

Ainsi vient-on d’apprendre que le responsable supposé des dégradations (portes, vitraux et orgue) dans la basilique sera jugé en mai (Le Parisien). Le suspect de 41 ans est pakistanais, il est arrivé en France il y a deux mois et ne parle pas français. C’est au centre de rétention de Vincennes qu’il a été interpellé jeudi. Le temps qu’il n’a pas pris pour apprendre notre langue a visiblement été mis à profit ailleurs : « Il a déjà écopé d’un rappel à la loi pour avoir dégradé à deux reprises des biens en février. » On lit qu'« une expertise psychiatrique a été ordonnée ». S'il est dérangé, il n’est pas le seul : le pays, le département, la ville doivent aussi marcher sur la tête - la faute à saint Denis, sans doute - pour laisser cet étranger sévir sur notre territoire et le prendre en charge comme s’il était l’un de nos ressortissants que l'on serait obligé d'assumer. Le gouvernement pakistanais doit nous en être infiniment reconnaissant.

Ainsi vient-on (aussi) d’apprendre qu’au collège Elsa-Triolet, (toujours) à Saint-Denis, une enseignante de 36 ans a été mise en joue (encore) ce jeudi - heureusement sans dégâts - par un ancien élève de 15 ans armé d’un pistolet à billes au cri profondément courtois et délicieux de « C’est un attentat, sale p… »
Comme on peut le voir, le #PasdeVague n’a aucunement amélioré la situation des enseignants, notamment dans le 93, l’Éducation nationale étant toujours ce canard sans tête - la faute à saint Denis, on vous dit ! - qui continue à fuir en avant, incapable de remettre en cause ses errements idéologiques et son laxisme structurel.

En cette fin de grand débat, chacun s’interroge : mais qu’attendent donc les Français de leur gouvernement ? Qu’il ait enfin la tête sur les épaules et que, vaillamment - haut les cœurs, Montjoie Saint-Denis ! -, il reparte à la conquête de ces « territoires perdus de la république » où le grand n’importe quoi fait loi.

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