La France, culpabilisée comme jamais de son histoire, ayant trouvé dans Mai 68 des justifications idéologiques à cette culpabilisation, a ouvert les vannes de son pays et de son histoire à des gens qui n’en croyaient pas leurs yeux de tant de générosité incompréhensible.

Victorieux grâce, en grande partie, à la déliquescence de l’ancien tandem dirigeant du Front national, soutenu par la puissance médiatique, porté à bout de bras par le vide sidéral de nos élites « bobo », le Président Macron distille ses réformes et assume une posture qui fait croire à certains que le gaullisme est de retour.

L’étincelle allumée par Marion Maréchal-Le Pen de l’autre côté de l’Atlantique nous redonne à espérer ! Avec cet éclat nouveau, le combat pour la liberté peut renaître. La reconquête idéologique ne part pas de zéro : elle s’appuie sur ce vaste courant identitaire qui traverse notre peuple, le peuple des campagnes, des villages, des petites villes, ce peuple qui saura combattre l’idéologie post-soixante-huitarde qui domine les métropoles mondialisées.

L’expérience du passé sera enfin tirée, les faux débats laissant la place au bilan des vrais crimes, le caractère ambigu de la gauche historique et la réalité de ses complaisances avec le totalitarisme enfin démasquées, l’échelle des valeurs se remettra debout et la France pourra renaître.

Paradoxalement, le nouveau pouvoir est une aide dans ce combat car il a érigé en principe de pensée et d’action la confusion idéologique. Cette confusion lui est consubstantielle, elle est dans sa nature. Ce pouvoir, auquel tant de gens font semblant de croire, a ouvert une parenthèse dramatique dans notre histoire. Il a remplacé la France par un vague concept flou : on ne sait plus ce qu’est notre pays et ce qu’il a fait de bien ou de mal. Il n’y a rien de consistant dans cette politique qui se pare des habits présidentiels de la Ve République pour promouvoir un « jeunisme » indécent et attaquer violemment le pouvoir d’achat des retraités. On nous dit que des mesures ont été prises que jamais la droite n’avait osé mettre en œuvre. Certes, mais cette droite s’était tellement gauchisée qu’elle en avait parfois oublié son alphabet.

Sur la question de la submersion migratoire, que fait le pouvoir ? Il répand l’idée que notre générosité nous invite à accueillir le flot de migrants qui va déferler.
Il nous amuse en opérant une distinction entre demandeurs d’asile et réfugiés économiques. Il veut nous faire croire qu’il va opérer un tri entre les uns et les autres. Mais déjà ce tri est jugé malsain par les associations pro-migrants et une partie de la majorité.

Que fait le pouvoir contre l’islam politique qui annonce pourtant assez clairement sa volonté de devenir par étapes, conquérant aujourd’hui, omniprésent demain et peut-être majoritaire et hégémonique après-demain ?

Le déclin n’est pas inéluctable, les pays d’Europe centrale nous montrent la voie de nations qui osent affirmer leur identité et ne pas céder aux diktats de l’Union européenne. Ces peuples amis, qui doivent être tristes de voir l’état de la France, n’attendent que son renouveau pour aider l’Europe à retrouver le chemin de l’espoir.

Mais ne regardons pas toujours ailleurs ou avant. L'étincelle allumée à Washington la semaine dernière est bien française. Vraiment française. Et porteuse d'espoir !

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26 février 2018 à 10:42

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