L’État de droit ? Une farce sinistre !

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La Hongrie, la Pologne et la Slovénie sont en train de mettre leur veto au plan de relance et au budget pluriannuel de l’Union européenne.

Car ils refusent qu’on leur impose le soi-disant État de droit qui n’est rien d’autre qu’une supercherie : la dictature des juges au service du politiquement correct sous le contrôle des médias.

Tel qu’il s’est imposé en Europe de l’Ouest, l’État de droit s’est révélé une machine contre l’identité, au service de l’invasion migratoire. Les juges européens (CEDH et CJE), constitutionnels, judiciaires et administratifs sont parvenus à rendre impossible tout contrôle des frontières à l’immigration : toute limitation du regroupement familial, tout traitement raisonnable des soi-disant « mineurs isolés », généralement ni mineurs ni isolés, et quasiment impossible toute expulsion des clandestins et des délinquants étrangers. La première mission d’un État régalien, c’est l’application de sa loi sur un territoire. Le prétendu État de droit a rendu cela impossible.

Les médias et les juges ont justifié ces sacrifices sur l’identité et la sécurité au nom de la défense des libertés : quelle farce sinistre ! Nous avons perdu l’identité mais nous avons aussi perdu nos libertés.

Car au nom de la lutte contre les « discours de haine », les médias et les juges valident les pires censures : celles de toutes les opinions déplaisant aux lobbys immigrationnistes et LGBT. Ainsi, en pleine « urgence sanitaire », l’écrivain Renaud Camus est convoqué, toutes affaires cessantes, devant la 17e chambre correctionnelle de Paris pour… un tweet humoristique. Justice tarée !

Dans le même temps, au nom de l'« urgence sanitaire », les médias et les juges approuvent les atteintes à toutes les libertés fondamentales : liberté de circulation, liberté de réunion, liberté de manifestation, liberté du commerce, liberté du culte (catholique), liberté de prescription et de conscience (pour les médecins), liberté d’enseignement (interdiction de l’instruction à domicile, pour lutter contre le « séparatisme »). En attendant les prochaines mesures qui régenteront la vie à l’intérieur du domicile !

Ajoutons, pour être complet, que ministres, préfets, maires et chefs d’entreprise en rajoutent dans le « principe de précaution » et les atteintes aux liberté : par crainte de condamnations judiciaires susceptibles d’être prononcées par des juges irresponsables « pour mise en danger de la vie d’autrui ».

Voilà où nous en sommes quand Ubu, Kafka et Big Brother sont aux manettes. Nous vivons dans la pire des dystopies.

Mais en laissant faire cela, les carriéristes comblés et les politiciens au rencart du Conseil constitutionnel, les gnomes du Conseil d’État qui préparent leurs décisions et bénissent l’interdiction des messes, les juges chafouins qui poursuivent les récalcitrants ont montré qu’ils ne défendaient pas nos libertés mais qu’ils étaient complices de notre asservissement. Pire que complices : acteurs.

Ils ont ainsi – sottement – perdu le principal argument pour justifier leur pouvoir. Du balai !

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Jean-Yves Le Gallou
Ancien député européen, essayiste - Président de Polémia.

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