Les Barbares de Julie Delpy : un nouveau flop pour le cinéma antifrançais ?

@Julie Panie - 2024 - The Film - Le Pacte
@Julie Panie - 2024 - The Film - Le Pacte

La sortie du film Les Barbares, de Julie Delpy, énième film consacré aux immigrés, obéit à une règle désormais traditionnelle du cinéma français : voilà qui sent le bide. Avec seulement 124.053 entrée en une semaine sur 526 salles, nous en sommes ainsi à une moyenne de onze spectateurs par séance.

L’histoire ? Un petit village de Bretagne s’apprête à accueillir des Ukrainiens fuyant la guerre. Mais comme il n’y a plus d’Ukrainiens en magasin, ce sera donc une famille de Syriens. Et les « Barbares » du titre ? Les Bretons, il va sans dire. Le tout est évidemment financé en partie par l’argent du contribuable, avec un budget avoisinant les cinq millions d’euros.

Certes, le système d’avance sur recettes a largement contribué à sauver le cinéma français face au rouleau compresseur hollywoodien. Il est tout aussi vrai que les autres pays européens ne l’ayant pas l’adopté ont vu leur septième art décliner, si ce n’est quasiment disparaître, telles l’Italie ou l’Angleterre.

L’aide au cinéma, une idée dévoyée ?

Il en va souvent ainsi des bonnes idées peu à peu dévoyées, à l’instar du RMI, institué par le Premier ministre Michel Rocard en 1988. À l’origine créé pour pallier une situation d’urgence, il est devenu mode de vie à part entière.

Ainsi, près de trois cents films français sortent-ils chaque année, soit cinq par semaine, dont une écrasante majorité disparaît des salles au bout de deux à trois semaines. Dans cette économie d’État, il y a souvent un grand absent : le public. En effet, pourquoi lui faire plaisir, alors que ces films n’ont précisément plus besoin de public ? Du coup, ce sont les réalisateurs qui se font plaisir. La preuve en est cette avalanche de longs-métrages récemment consacrés à l’immigration clandestine dont le point commun, hormis leur tropisme généralement antifrançais, consiste à quitter l’affiche avant même que la colle n’ait fini de sécher. Celui de Julie Delpy, Les Barbares, pourrait bien en faire les frais, malgré de bonnes critiques dans les médias.

Le Figaro adore, Libération déteste…

Quoique, fait pour le moins inédit, il aurait plutôt les faveurs de la presse de droite plutôt que de celle de gauche. Pour Le Figaro : « Même s’il est déformant, le miroir tendu n’est ni cruel ni méprisant. Et si les Français avaient un petit truc qui les rendait attachants ? »

Libération est d’un tout autre avis : « Si le racisme trouve un certain ancrage dans les communautés rurales, on peine à se défaire de la sensation que le portrait respectueux de la famille syrienne se dessine en déplaçant la caricature du côté des campagnards, dont le film exalte la bêtise – quand ils ne sont pas, en outre, alcooliques. » Bref, c’est le monde à l’envers. À propos de ce dernier, le quotidien vespéral estime, comme Le Figaro mais à rebours de Libération, que ce film est « hilarant ». L’occasion, surtout, de dépeindre sa réalisatrice en héroïne des temps modernes : « Française depuis toujours et Américaine depuis 2001, vivant à Los Angeles, Julie Delpy a vu la montée des extrémismes en France "par à-coups", formule l’actrice, ce qui a produit sur elle un effet encore plus saisissant. "C’est comme pour un enfant : si on le voit tous les jours, on ne remarque pas les petites choses qui changent. Mais quand on ne le voit pas pendant six mois, c’est énorme !" »

Les leçons de morale de Julie Delpy

Énorme, c’est le mot. Il est vrai que vu de très loin, de Californie en l’occurrence, Julie Delpy a probablement une meilleure vue d’ensemble de notre situation politique… Mais de là à revenir en touriste dans le pays l’ayant vu naître pour mieux dépeindre ses compatriotes en monstres d’égoïsme tout en leur faisant les poches, voilà qui n’est pas exactement des plus décents, dirons-nous pour demeurer polis.

D’ailleurs, dans le registre du film axé sur la diversité, Philippe de Chauveron, avec Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu (2014), avait été autrement plus respectueux vis-à-vis des Français, se moquant certes d’eux ; mais avec eux. Résultat ? 12,3 millions d’entrées. Et 9,1 autres millions de tickets vendus pour ses deux suites.

Comme quoi, en dernier recours, le public demeure le seul juge. Ce que Julie Delpy devrait méditer, lorsqu’elle prendra l’avion pour rejoindre son paradis californien.

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Nicolas Gauthier
Journaliste à BV, écrivain

Vos commentaires

17 commentaires

  1. Le tropisme de Julie Delpy fait qu’elle a remarque la montée du vote anti immigration , mais pas la présence migratoire concordante , qui pourtant saute aux yeux des gens qui ne sont pas venus de puis quelques années dans ce pays qui fait la part belle aux étrangers et visiblement à certains expatriés qui viennent profiter des généreux subsides payés par ces cochons de franchouillards .

  2. On peut appliquer la remarque des enfants que l’on ne voit pas grandir à Julie Delpy: ne l’ayant pas vu depuis…. une éternité, je ne me souvenais même pas de son existence ! Et son retour n’améliorera pas la situation, son absence étant plutôt une qualité chez elle !

  3. Tous ces cinéastes ayant reçu une subvention de l’Etat devraient avoir l’obligation de la rembourser à la sortie de leur création.Ca découragerait peut être tous ceux qui font du n’importe quoi avec l’argent du contribuable pour satisfaire leur ego.

  4. Voila un film qu’il faut aller voir car la critique est 50% « SUPER » et 50% « ACHI NUL » c’est ainsi que les oeuvres perdurent dans le futur !!!

  5. Et pendant ce temps la Cheyenne Marie Caron se voit refusée une aide du CNC parce que son film sur la mort du père Hamel a le tort d’être catholique …!

  6. Et que dire des aides accordées à la production cinématographique française, une mafia malfaisante qui ne vit que sous perfusion de fonds publics, soit 500 millions par an, tout cela pour produire des films misérables dans lesquels de mauvais acteurs interprètent des scénarios indigents, vraisemblablement boudés par les spectateurs, étant donné que chaque euro de billetterie doit être accompagné de 3 ou 4 euros d’argent public dans la majorité des cas.

  7. Il faudrait aussi parler des acteurs qui se commettent là-dedans. On a déjà vu Laurent Laffite dans Loin du Périph’, où il joue un flic parisien enquêtant dans une petite ville de province. La milice du maire de droite est coupable de tous les faits de délinquance qu’elle doit éviter, et est dirigée par un serbe. (car le serbe serait un paramilitaire d’extrême-droite par nature, comme un russe ou un français de province).

  8. Julie Delpy voit « ses » compatriotes depuis la … Californie, état américain gauchiste et wokiste à souhait. Elle se garde bien de quémander des fonds pour les navets quelle réalise car elle n’obtiendrait qu’une fin de non recevoir.

  9. Flop ou pas en attendant tous ces donneurs de leçons passent au tiroir caisse. Le gouvernement cherche à faire des économies voilà un domaine où assurément il y en aurait à faire. Le fait de subventionner des films est un non sens, il y a d autres moyens comme le sponsoring ou le financement participatif en amont de la réalisation mais certainement plus des financements publics soit en d autres termes l argent des français.

  10. Assez de ces soupes tiédasses et dégoulinantes de bien-pensance. Surtout quand elles sont financées avec nos impôts. L’on m’offrirait la place, même me payer que je n’irai pas.

    • Tout à fait. J’en ai assez de ces acteurs, actrices qui se permettent de donner des leçons de morale aux Français, eux qui ont les moyens de quitter la France. Tous une bande de lâches. Il y a longtemps que je ne vais plus au cinéma tant ce milieu me dégoûte.

  11. Voilà, en regardant le film, on découvre qu’on est bête, égoïste, alcoolique. Manquerait plus qu’on fume des gauloises et qu’on roule en diesel…

    • Je n’ ai pas été voir « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu », ni l’ai regardé à la télé,alors ce type de films pourris de propagande comme « mes barbares », encore moins, je ne vais plus au cinéma depuis une quinzaine d’années, car payer pour voir ce genre de navets non merci bien.Ah si toutefois, j’irai peut-être voir « Horizons »le western de Kevin Costner,qui semble être dans la tradition des bons films puisque critiqué par des »spécialistes ».

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