Gaîté Lyrique, migrants et liberté de la presse : tout un symbole

Pour lutter contre un fascisme imaginaire, on peut compter sur eux. Pour défendre la liberté d’informer à l'autre bout du monde, aussi : ils multiplieront les tables rondes, les rapports, les manifestations, les affiches, les déclarations la main sur le cœur et autres mises en avant. Eux ? Les députés et militants LFI, Verts, communistes, voire socialistes ou macronistes. Les associations de défense des journalistes, les avocats de la liberté d’expression, les anti-Trump, les antifas et autres tenants du camp du bien.
La Gaîté lyrique sert de révélateur à cette vaste farce. Dans ce théâtre parisien dûment subventionné se pressent, depuis trois mois, plus de 400 migrants venus des quatre coins d’Afrique. Ils doivent être expulsés ce 18 mars au matin, annonce la préfecture de police, ce 17 mars, au soir, alors que nous publions. Des malheureux poussés par la persécution dans leur pays d’origine ? Le fait est qu’ils sont clandestins pour la plupart. Aidés par de nombreuses associations de gauche et d’ultra-gauche. Majeurs pour la plupart d'entre eux, selon les services sociaux. Et que l’on peine à avoir des détails, et pour cause. De ce petit groupe mêlant migrants et militants d’ultra-gauche, les journalistes ont la plus grande peine à approcher… Le 12 décembre dernier, deux journalistes de BV, qui faisaient leur travail pacifiquement, avaient été molestés vigoureusement à l’intérieur du théâtre et avaient dû battre en retraite.
3,2 millions d'euros de subventions
Le début d’une longue série. Depuis, le journaliste indépendant Vincent Lapierre a vu ce qu’il en coûtait d’informer, dans ces conditions. Même motif, même comportement irréprochable, même punition. La rédaction du média de gauche StreetPress a été contrainte de déménager. Depuis, un journaliste de la principale chaîne d’information en continu en France, CNews, a été agressé, bousculé et empêché de filmer.
Lorsque le chaos s'installe, les innocents trinquent. Le voisinage est excédé. Une restauratrice ne peut plus travailler. Les quelque 70 salariés du théâtre ne travaillent plus, eux non plus. Les spectateurs sont priés de participer au financement de l’établissement mais ne peuvent plus profiter de sa programmation. Ce qui agace Aurélien Véron, élu au Conseil de Paris : « 10.000 m2 squattés depuis le 10 décembre par 300 migrants majeurs avec le soutien de la direction qui dilapide ses 3,2 millions d'euros de subventions. Les Parisiens paieront les pots cassés [...] » On fera à nouveau appel aux contribuables pour payer les frais de remise en état de l’établissement rénové à grands frais en 2007.
Paris vit au rythme imposé par des associations d’extrême gauche devenues maîtresses dans l’art de culpabiliser la Terre entière : les « fachos », d’abord. Qui approche, résiste, émet un doute, informe est immédiatement qualifié de « facho » par les associations impliquées dans le sac de la Gaîté Lyrique et par les migrants apparemment sérieusement « briefés ». L'État, ensuite, donc la France, priée sur un ton comminatoire par ces généreuses consciences de nourrir, loger, blanchir et rémunérer ces violeurs de frontières, sous peine de procès et d'amendes, en vertu de lois dont les mêmes militants ont obtenu l'adoption. La lâcheté apparaît partout dans cette affaire, comme les rochers bretons à marée basse.
Pas de mentions sur le site de RSF
Donc, les journalistes sont priés d'aller voir ailleurs, comme dans tout régime autoritaire qui se respecte. La liberté de la presse se voile. Mais curieusement, on n’entend pas nos associations subventionnées, si promptes à accuser et poursuivre les gendarmes chargés de faire régner l’ordre. Lorsque l’on cherche Gaîté Lyrique sur le site de la célèbre association Reporters sans frontières, on obtient aussitôt cette réponse : « 0 résultat ». Apparemment, les tribulations des journalistes qui ont eu l’audace d’informer sur ce squat scandaleux n’ont pas ému RSF. Pourtant, sous la mention « 0 résultat », on lit cette invitation touchante : « La liberté de l’information est un droit fondamental ; pourtant, près de la moitié de la population mondiale n’a pas accès à une information libre. Nous avons besoin de vous, adhérez à notre organisation ! » L'affaire a échappé à RSF, qui aurait dû lire BV.
Le site de la Ligue des droits de l’homme appelle en une, « dans le cadre de la Journée internationale contre le racisme », au « rassemblement, le samedi 22 mars 2025 à 14h, place de la République à Paris », où l'on côtoiera le ban et l'arrière-ban de LFI, mais on ne trouve pas non plus la moindre mention de la Gaîté Lyrique ni des journalistes molestés sur place.
On a attendu trois mois, trois mois pour agir ! Un laisser-faire honteux, une gauche inqualifiable, des valeurs d'accueil perverses, le mépris de l'information, la haine des flics et de ce qui ne pense pas comme vous... La Gaîté Lyrique, c’est une certaine France résumée dans un bâtiment en ruine, un projet d'avenir, un symbole.
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36 commentaires
Et ça continue ..réveillez vous luttez ..jusqu’à quand allons nous supporter cela ?
La liberté de la presse ? Des privilèges réservés en France à la presse d’Etat à La France Indigeste !
Ce matin , la police a du mal à les déloger ; NORMAL c’est eux qui décident
pauvre pays « CARPETTE,, Paillasson »
Que dire de la présence des syndicats gauchistes qui viennent défendre le migrant au détriment du français qui a perdu son travail dans ce théâtre. Honte à eux la France meurt doublement sous l’effet conjoint de l’immigration et de ses fossoyeurs de l’intérieur.
Je serais curieux, le jour où ces migrants seront enfin expulsés, de voir l’état des lieux !! Sans doute faudra-t-il des mois et « un pognon de dingue » pour restaurer le désastre. Ce n’est pas grave, c’est le péquenot qui paie …
En outre, j’ai été choqué de voir dans la manifestation spontanée d’hier autant de « citoyens » venus défendre ces pauvres migrants ! Il y avait même les oriflammes de l’éternelle CGT et l’innommable Sud !!
Je ne trouve pas étonnant que des journalistes se soient fait agresser, la France est devenu un pays du tiers monde et dans tout pays du tiers monde le travail de journaliste est extrêmement risqué, surtout quand il va à l’encontre du pouvoir politique en place. Ce qui se passe dans ce théâtre n’a rien d’étonnant, c’est l’illustration de notre société future, celle qui est imposée aux Français pas ses dirigeants. S’opposer ou dénoncer cette situation, c’est s’opposer au pouvoir en place. Le plus étonnant dans tout ça, c’est que la police ait fini par évacuer le machin. Il y a juste une petite omission, on oublie de nous préciser vers où ont été évacués les 400 futurs lauréats. Vers l’aéroport le plus proche en partance pour leur pays d’origine ? J’ai quelque doute à ce sujet …
Mais il est vrai que les forces de l’ordre ont eu la matraque moins légère avec les Gilets Jaunes, le ministre de l’Intérieur la décision plus rapide pour dissoudre Génération Identitaire et les juges le verdict plus rapide pour décider du contenu de leur «mur des cons».
La Gaîté Lyrique … c’est pas gai !
Liberté, Égalité , Fraternité, Anarchie.
… et fiscalité ! Il faut bien que quelqu’un paie tout ça.
il faut cesser de subventionner ces associations inutiles, les migrants doivent rentrer chez eux.
Preuve incontestable de la non gérance de l’état, par lâcheté, couardise et incompétence, assorties du laxisme de la justice. Les riverains payent des impôts comme partout en France et ne sont pas défendus tel que la constitution française le prévoit. C’est un ersatz de gouvernement, un faux semblant de république devenue bananiere. Qui va dédommager les victimes ?
C’est amusant tout de même de voir que le gouvernement intervient sur des litiges à chaque fois que ces problèmes sont médiatisés par CNEWS, c’est pas la première fois et sur beaucoup de sujets. CNEWS dérange, tu m’étonnes, à chaque fois CNEWS met le doigt où ça fait mal et oblige le gouvernement à bouger, sinon sans médiatisation ça dure et perdure, 3 mois que ces personnes pourrissent la vie des riverains. suppression de toutes les aides aux associations qui les poussent à rester en France. Bizarrement tous ces bien pensant, tous ces moralisateurs, n’en prennent pas chez eux et à leur charge totale. » Je me rappelle d’un micro trottoir où un journaliste demandait à une passante si il fallait les accueillir etc…. la passante répond bien sûr qu’il faut les accueillir ce sont des pauvres gens etc…. le journaliste ce retourne, appel un migrant et lui dit, – vient la dame est prête à t’accueillir – ah non répond la dame c’est pas possible pas chez moi. » Ces défenseurs veulent bien les accueillir, mais chez les autres, avec l’argent des autres »
Vous avez entièrement raison,
Avec son appartement parisien de200 mètres carrés, sa maison en Sologne sur un terrain de plus d’un hectare, et son pied à terre à Deauville, monsieur Melechon, donneur de leçons, a largement les moyens de donner l’exemple en en accueillant chez lui. Mais curieusement, sur ce coup, il n’est pas là…
Ce préfet de police avait-il besoin d’annoncer publiquement l’intervention de la police ?
Je me demande si la solution ne serait pas ailleurs.
Sur la vidéo on a du mal à imaginer que les migrants sont mineurs. Qu’on rende enfin ce théatre aux spectateurs et que la vie reprenne son cours, notamment pour les commerçants du quartier.
NGO,oui oui ils le disent qu’ils sont mineurs cer ils écoutent bien l’association qui les à fait venir là,le monsieur avec la grande barbe toi aussi tu est un mineur direction LENS sur un terril.
clandestin ils font la loi ils sont chez eux ils decident ; la france la honte du monde
Pas seulement la honte mais le refuge de tous les voyous du monde, attendons nous à voir arriver sur notre sol, qui sait, les gangs criminels américains pour éviter l’expulsion vers les prisons salvadoriennes !