Le rugby, c’est l’amour de la France et le rejet de Macron !

© Capture écran Rugby World Cup France 2023
© Capture écran Rugby World Cup France 2023

Avec ce score de 27 à 13 contre les redoutables All Blacks de Nouvelle-Zélande, l'équipe de France de rugby ne pouvait pas mieux entrer dans la compétition. On oubliera le démarrage laborieux des Bleus, ils n'en ont que davantage de mérite. Le coup d’envoi est donné ! Pendant sept semaines, la France s’apprête à vivre au rythme de la Coupe du monde et du XV de France. Drapeaux tricolores, « Marseillaise » et chants basques emplissent les stades, les bars et les rues, et redonnent à la France un souffle de patriotisme. Un souffle qui a décoiffé, au passage, le Président Macron, copieusement sifflé par le Stade de France lors d'une courte intervention avant le match.

Il y avait là sans doute une réaction à cette tentative épaisse de récupération politique.  Surtout, le public du rugby n'est apparemment pas celui du président de la République. Question de valeurs, plus qu'apparentes dans la communication de ce sport ancré dans le Sud-Ouest, la culture rurale et la terre que labourent les mêlées.

Une cérémonie bien française

Ainsi, pour lancer cet événement hors normes, quoi de mieux que de confier la mise en scène de la cérémonie d’ouverture au plus français des acteurs : Jean Dujardin. Casquette de Gavroche vissée sur la tête, marcel blanc et baguette sous le bras, l’acteur oscarisé, accompagné de centaines d’artistes et figurants, orchestre une célébration de « l’art de vivre à la française ». Artisans de nos terroirs, chefs étoilés, acteurs, danseurs étoiles… tous les talents de l’Hexagone ont répondu présent pour célébrer la France devant un public gonflé à bloc.

Sur la pelouse du Stade de France, au son de la « Peña Baiona », les chefs étoilés Guy Savoy et Hélène Darroze défilent aux côtés du chef pâtissier Pierre Hermé et de Joël Puech, le plus célèbre ostréiculteur du bassin d’Arcachon. Avec eux, boulangers, artisans charcutiers et sommeliers participent à la fête. Au centre du terrain, Alice Renavand, danseuse étoile de l’Opéra de Paris, incarne, au bras de Jean Dujardin, l’élégance à la française. Un décor poétique pour montrer aux caméras du monde entier les richesses et la beauté de notre pays.

Le « rugby de terroir »

Cette réunion d’artistes, de bons vivants et de fins gourmets est loin d’être un hasard. Car le rugby, d’origine anglaise, est devenu au fil des ans une tradition française, une partie intégrante de notre patrimoine. La sélection du XV de France, annoncée dans une vidéo aux accents très terroir, en est l’incarnation. De Castelnau-Magnoac à Brive-la-Gaillarde en passant par Saint-Jean-de-Luz, Pau, Vire et Nouméa, les joueurs, par leurs origines et leurs accents, nous font voyager aux quatre coins de la France. Enfin une diversité qui fait du bien !

Et que dire des expressions de l’Ovalie qui sentent bon la ruralité. Nul doute qu’au cours de cette Coupe du monde, nous entendrons ainsi des journalistes sportifs parler de « saucisson » pour qualifier une mauvaise passe ou s’inquiéter que « le cochon soit dans le maïs » pour signifier que l’adversaire est encore capable de revenir au score et de remporter le match. Que dire de l’esprit de camaraderie, des chants venus de nos provinces, de la convivialité des bistrots et des soirées dans les bars à commenter le match de la veille devant un verre de vin et un bon saucisson du Sud-Ouest. Pour David Beresford, auteur anglais de Frères d’armes, un récit de l’âge d’or du rugby français, francophile et passionné du ballon ovale, joint par BV, les Français, à défaut d’avoir inventé le rugby, l’ont réinventé et en ont fait « un sport de terroir ».

Tant pis si des esprits chagrins trouvent à dénigrer cet éloge de la France et cet élan de patriotisme, loin en effet du mondialisme destructeur qui sous-tend le macronisme. Comme le rappelait Jean Dujardin, au printemps dernier, « le plus gros problème de ce pays est qu’il ne s’aime pas assez ». Alors, profitons de cette parenthèse de la Coupe du monde pour célébrer et redire notre amour de la France. Allez les Bleus !

Clémence de Longraye
Clémence de Longraye
Journaliste à BV

Vos commentaires

67 commentaires

  1. je ne regarde jamais les matchs à la télé sauf le rugby , mais le meilleur c’est l’accueil à une certaine  » personne  » ! jubilatoire ! j’espère qu’il aura enfin compris !!

  2. A l’évidence, le public du Stade de France a eu soudain le sentiment que la présence du président sur la pelouse était de nature à lui gâcher cette soirée de fête. D’où sa réaction, qui nous fait bien comprendre pourquoi Macron se refuse au référendum : il en eu un impromptu, hier ! Au verdict limpide, c’est NON !

  3. Félicitations aux joueurs ..et bravo aux spectateurs pour l’accueil délirant ,bruyant et prouvant le grand amour réservé à celui qui se prend pour le meilleur de la mêlée….que du bonheur de voir cela …quand va t’il comprendre …que la fête est finie …pour lui .

    • la fête ne sera finie pour lui que lorsque ses fans ne voteront plus pour lui…et ce n’est pas demain la veille car ils sont encore nombreux à le vénérer.

  4. Une belle entrée en matiere, franchouillarde à souhait, je ne pouvais gouter davantage mon plaisir en passant aux cretins de LFI ou a la Nupes en train de s.etouffer en regardant cette ceremonie d.ouverture. Les rugby est un sport bien de chez nous, chauvin, fier de ce qu.il est, revenchard, et tres fraternel. Vive les Bleus, Vive la France!

    • SI, la HONTE ! Moi qui me lève ou cesse toute activité lorsque je l’entends, je n’ai cessé de grincer des dents.

  5. Agréable et réjouissant article ! Excusez-moi de vous reprendre cependant : le célèbre ostréiculteur que vous citez se nomme Joël DUPUCH !

  6. Quel moment de vrai bonheur ! Oui, le rugby c’est de l’engagement, du courage collectif, de la solidarité. Il n’y a pas de place pour l’auto- promotion et le jaspin. Il est à douter que l’escarpolette élyséenne l’ait compris.

  7. Bravo que tant et tant de symboles de notre France profonde aient été mis au centre du terrain, bravo au monde de l’Ovalie, un regret cependant bien dommage que les organisateurs n’aient pas eu le courage de mettre le clocher au centre du village, c’est encore lui que l’on voit en premier et de fort loin lorsque l’on approche de nos bourgs.

  8. Pas fan de sport mais le rugby sent bon la France , celle que l’on aime et que l’on veut retrouver . Merci à toute l’équipe .

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