L’atroce supplice de Manuel Valls, écartelé entre lâcheté et lucidité

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Ce vendredi soir, sur la chaîne Public Sénat, Manuel Valls affichait ses déchirements intimes. « L’idée qu’un immigré, un étranger, quelqu’un qui a un nom issu de l’immigration, est forcément un délinquant, c’est insupportable. » Ah, la belle indignation qui ne risque pas grand-chose ! Mais, au fait, qui a dit que celui qui porte un nom à consonance étrangère est forcément un délinquant ? Qui est assez bête pour cela ? On a beau chercher, on ne voit pas. Personne n’a dit cela, Manuel, rassurez-vous ! Mais alors, pourquoi agiter ainsi les haines, stigmatiser (pour reprendre les mots chers à la gauche, elle-même chère à Manuel Valls), pourquoi imaginer des Français bêtes et méchants s’ils n’existent pas ? Pourquoi ? « Quand on a dit cela, ça veut dire qu’on s’appuie sur des valeurs », explique notre ancien Premier ministre. Ah bon ? Pas celle de la vérité, en tout cas. Mais voilà, Valls connaît la gauche comme sa poche. Il le sait, « la vérité, c’est pas mangeable », disait l’écrivain Céline, surtout chez ses amis. Alors, il prépare l’huile de foie de morue qui va suivre, par l’administration d’un sucre, fût-il un peu mensonger. Il faut faire une concession à l’erreur avant d’administrer la vérité qui va suivre. C'est là que vient l'écartèlement volontaire. « De l’autre côté, il faut bien reconnaître une réalité, poursuit-il, tous les vols à la tire, une forme de délinquance au quotidien par exemple à Paris, est issue d'un certain nombre de groupes qui sont liés à l’immigration extra-européenne. » Aïe ! « Mais qu’est-ce que ça veut dire ? » demandent les journalistes sur Public Sénat, prêts à bondir. Réponse du tac au tac de Valls : « Ca ne veut rien dire ! » Ouf ! On a eu peur. Lui veut combattre « l’insécurité », « la délinquance ». Il veut combattre des concepts, des mots qui ne viendront pas le siffler dans les réunions publiques organisées par ses amis. Des mots mais surtout pas les maux, bien réels et bien concrets, eux, de l’immigration.

Plaignez l’ancien ministre de l’Intérieur, chers lecteurs. Vous aurez du mal, on s’en doute. Pourtant, voilà un homme plus torturé qu’un prisonnier de Daech détenteur de secrets américains, coincé entre le marteau de l’islamisme réel et l’enclume du politiquement correct propre à la gauche française, coupé en deux, l’honnêteté d’un côté, l’opium de l’idéologie gauchiste de l’autre, entre son aveuglement d’hier et sa lucidité d’aujourd’hui, entre son bilan désastreux sur l’immigration et les accusations qui montent contre les politiciens qui n’ont rien fait, entre sa carrière d’hier et ses rêves de carrière pour demain. Il se débat face à lui-même, Manuel Valls. Il doit faire des cauchemars, notre ancien Premier ministre. Il doit voir surgir, certaines nuits, le spectre de Pilate qui savait et qui laissa faire. Il doit se réveiller en sueur, certaines nuits, après des rêves d’angoisse dans lesquels un gouvernement socialiste accueille à bras ouverts des milliers d’islamistes, les Français venant lui demander des comptes, à lui, sans ménagements excessifs.

Le 29 septembre dernier, il signait une tribune explosive et assez courageuse sur le fond dans Le Figaro sous le titre « Immigration, tout repenser à partir de zéro ». « Nos politiques migratoires sont aujourd’hui inadaptées et dangereuses », écrivait-il avec force détails sur la situation terrible que nos lecteurs connaissent bien. L’ancien ministre de l’Intérieur parlait d’or. Mais il reprenait l’image du marteau et de l’enclume, en parlant de l’extrême gauche et de l’extrême droite, à renvoyer chacune dos à dos, selon lui. Ceux qui ont eu raison depuis quarante ans sur l’immigration, contre l’aveuglement du PS, mis dans le même sac qu’une extrême gauche folle et destructrice. « Les Républicains de tous bords doivent rejeter ce marteau et cette enclume », prêchait, déjà, Valls au Figaro. Il proposait de se frayer un chemin entre les deux, entre le marteau et l’enclume. Le problème, c’est que l’endroit n’est pas le mieux choisi pour éviter les coups…

Marc Baudriller
Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

53 commentaires

  1. Il est dur d’enlever ses lunettes socialo-communistes et de voir la réalité (immigration-délinquance-islam) en face, lui il l’a fait, d’autres ont gardé leurs lunettes à gauche et chez les écolos.

  2. Manu cherche désespérément quelqu’un à trahir…..
    Les candidats ne se bousculent pas !!!!!

  3. Traître , opportuniste et malfaisant ( il a supprimé la Constitution de notre pays , ce qui a permis à macron de se donner tous les pouvoirs ) !
    Ce triste et déplaisant individu devrait être renvoyé en Espagne où il s’est marié avec une riche Espagnole pour assouvir son désir de notoriété !!!

  4. Ne peut-il retourner jouer des castagnettes en Espagne ce gochiste bon teint bon genre ?
    Que vient-il rechercher en FRANCE ?
    Ce type est grillé; même l’emmerdeur n’a pas voulu de lui !!!!!

  5. Il suffit d’avoir vu une ou deux émissions où une équipe télé suit police ou gendarmerie pendant des semaines, pour se rendre compte que la proportion de “Gaulois” chez les mis en cause, est… homéopathique. On dirait un de ces colloques de “racisés” interdit aux Blancs ! ;-)

  6. Il y a un proverbe Africain qui dit  » mentir et trahir est la nourriture quotidienne de tout hypocrite  » Valls en est un bel exemple parmi notre classe politique .

  7. Qu’il retourne en Espagne nous n’avons plus besoin de lui dans notre pays comme si tous ces migrants issus de l’Afrique ne sont pas de futurs délinquants qu’il les prennent en Espagne .

  8. Il faut bien qu’il y ait une limite à l’indécence, voire à l’obscénité. Ce politicien ne sait quoi faire pour que l’on parle de lui, sans penser qu’on ne s’intéresse qu’à ceux qui sont dignes d’intérêt. Son hypocrisie ( Evry et ses ´´ Biancos ´´ en nombre insuffisant) et son parcours opportuniste ( entre Paris et Barcelone) l’ont complètement disqualifié. Mais ce politicien ne peut s’y résoudre, alors il essaie de se vendre à n’importe quel camp. Indécent voire obscène.

  9. Mais que fait BV? Quel jeu joue-t-il? Le combat est à mener sans relâche contre Macron, les états d’âme de Marion Maréchal, ses intérêts particuliers et ses motivations profondes dans le combat qu’elle mène contre MLP dont la candidature est la seule actuellement qui peur faire trembler Macron ne sont qu’épiphénomènes qui maculent le camp populiste de gadoue inutile. Restez dans le combat principal, svp, et évitez d’aider l’adversaire.

  10. Valls, le mec qui :
    – n’est presque plus rien en Catalogne,
    – n’est rien du tout en Espagne,
    – n’est absolument plus rien du tout en France,
    Un sacré masochiste, qui prend un certain plaisir à se faire ridiculiser à chacune de ses décisions politiques.
    C’est pathétique, mais c’est le résultat de ses successives crises de grosse tête !

  11. N’importe quoi pour ne pas disparaitre et croire que son avis va encore intéresser quelqu’un !!! C’est fini MANUEL il faut vous y faire !!

  12. Compte tenu du niveau social de son actuelle épouse catalane, il aura une, sinon plusieurs, employées de maison, des « chicas » en castillan, ou « minyonas », dit-on là-bas….je crois!
    Y demeurant, mal nous prit d’en embaucher une de cette dernière origine qui nous fit constater notre inadaptation aux moeurs locales: « una catalana »!, si l’on sait qu’on est « immigré de l’intérieur » (pour 50% des résidents) cad andalous, galliciens …..tous de langue castillane…. !

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