La pétulante Rachel Levine nommée adjointe à la Santé par Joe Biden
Lorsque la photo de Rachel Levine, future secrétaire adjointe à la Santé transgenre nommée par Joe Biden, s'affiche sur son écran de contrôle, le journaliste de BFM parvient à ne pas sourire. La performance mérite d'être soulignée. Dès l'annonce de la nomination, la direction de la chaîne avait prévenu : « Le premier qui rigole est viré ! »
Il est vrai que la mutation de monsieur à madame opérée vers la cinquantaine par Richard Levine ne semble pas avoir donné les résultats escomptés. Le look « retraité qui s'est déguisé en femme pour amuser les copains » l'emporte. Le miracle n'a pas eu lieu. Il y a encore de gros morceaux de Richard dans l'apparence de Rachel.
Le gouvernement de l'octogénaire en herbe de la Maison-Blanche s'annonce donc comme une vitrine dédiée aux minorités. Transgenre adjointe à la Santé, Hispanique au ministère du même nom, Pete Buttigieg figure LGBT aux Transports, qui n'en veut de la diversité, le bon vieux Joe a tous les modèles en magasin. Tout peut arriver. Sachet de pop-corn en main, l'Américain moyen attend la suite des nominations. À s'y méprendre avec un casting de télé-réalité.
Racialisme et sexualisme seront les deux mamelles de l'Amérique. En totale inversion avec l'intolérance des temps anciens, voilà la personnalité noire choisie pour sa couleur, l'homosexuel préféré à l'hétéro, le transsexuel plébiscite pour sa particularité... De nouveaux préjugés entrent en action. Tout aussi imbéciles et excluants.
Se croyant à la pointe de la modernitude, lesdits progressistes ne font que reproduire les mécanismes moyenâgeux contre lesquels ils se sont tant élevés. La nature humaine profonde est ignorée au profit de critères futiles et particulièrement hors sujet. C'est à un voyage dans les ténèbres que sont conviés les Américains. Un obscurantisme pur et dur dissimulé sous un fatras de bons sentiments. Du pavé de bonnes intentions qui mène là où l'on sait.
Mais sourions à nouveau avec la pétulante Rachel et la dure épreuve subie par les journalistes tenus de garder leur sérieux face à sa photo. Un jeu de « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette ». Le premier de nous deux qui rira aura une tap... Lâcher le mot et tomber pour homophobie viendrait alourdir le dossier du perdant. Ils tiendront.
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