La France pourrait-elle tenir en cas de guerre ?

soldat opex

Il est toujours intéressant de lire ou d'écouter les interviews du général de Villiers. D'abord, ce n'est pas un « bidasse », tel que le commun des journalistes se le représente. Pierre de Villiers n'est ni prognathe, ni chauve, ni imposant, ni simpliste. Sa courtoisie, sa modération et - osons le gros mot - son humanisme sont autant de points à porter à son crédit. L'ancien CEMA [chef d'état-major des armées, NDLR], qui possède par ailleurs une connaissance très pointue des dossiers en cours, sans doute alimentée par des amitiés au sein de l'institution, vient justement de s'exprimer dans Le Figaro. On lui demande évidemment son avis sur les capacités de l'armée française, à la lumière de la guerre en Ukraine. Son constat, qui n'est pourtant pas nouveau, est honnête et a le mérite d'être argumenté.

En un mot, dans le cadre d'une guerre de haute intensité, c'est-à-dire d'une guerre comme le XXe siècle en a connu, à la différence de nos OPEX des trente dernières années, la France, malgré la puissance de ses équipements et le professionnalisme de ses soldats, ne tiendrait pas dans la durée. Ce n'est pas une question de qualité, c'est une question de masse, une question purement arithmétique, pourrait-on presque dire, si l'on suit les propos de Pierre de Villiers. Pourtant, l'effort de défense de la France est important : 43 milliards en 2023, soit trois milliards supplémentaires par rapport à 2022.  L'Allemagne, elle, de son côté, remonte singulièrement en puissance, notamment avec le vote l'été dernier d'un fonds spécial de 100 milliards sur plusieurs années pour rééquiper la Bundeswehr. Une Allemagne qui se tourne à la fois vers l'Est et vers les États-Unis, et semble dédaigner désormais l'Union européenne et son fameux « couple franco-allemand ». Nos gouvernements successifs, dans le rôle de la névrosée érotomane de ce couple inexistant, se sont raconté des histoires. L'Union européenne permettrait-elle alors, sous la forme d'une initiative commune, de pallier ces faiblesses dramatiques ? Pas davantage, dit l'ancien CEMA, qui constate que les initiatives européennes sont bien moins efficaces, en matière de défense, que les coopérations bilatérales, qui sont par ailleurs beaucoup plus faciles à mettre en place que les usines à gaz à 27 pays.

Le général de Villiers relève deux angles morts particulièrement graves : d'abord, nous avons radicalement sous-estimé, tout en nous payant de mots, le retour de l'agressivité géopolitique et des États-puissances. Derrière les éléments de langage (« usage décomplexé de la force », etc.), il s'agit de remettre des moyens. Cela, c'est le lot commun de la plupart des États occidentaux, car la France n'est pas la seule à avoir voulu « tirer les dividendes de la paix ». L'autre point est plus grave encore, car il ne concerne, à vrai dire, que la France : depuis des décennies, nous gagnons toutes nos guerres et nous perdons toutes nos paix. Vous me direz que c'est également le cas des Américains depuis le Vietnam. Toutefois - mais le général n'entre pas dans de tels détails -, il me semble que les Américains, constants dans leur bellicisme (qui est le ciment de leur nation, et ce, depuis le génocide des Amérindiens), ne sont pas soumis à un programme politique aussi mouvant que le nôtre. En France, l'exécutif et le Parlement changent un peu moins souvent mais donnent, l'un et l'autre, des coups de barre désordonnés. L'intérêt de la nation ? Un détail. Le véritable enjeu, Pierre de Villiers, cette fois, le dit explicitement, est la réélection, ce qui n'est pas à mettre au crédit d'une classe politique par ailleurs tellement défaillante.

Conclusion de ce constat : non seulement notre modèle d'organisation ne fonctionne pas, mais les instances supranationales, comme l'ONU, sont également obsolètes. L'OTAN, qu'Emmanuel Macron déclarait, avec son habituelle prescience et son sens de la nuance bien connu, en état de mort cérébrale, a repris du poil de la bête. Toutefois, cette résurrection miraculeuse fait plus de mal que de bien, puisqu'elle polarise les peuples d'Europe en les replaçant sous le joug américain. Si l'on ajoute à cela la question migratoire et, dit le général, celle du réchauffement climatique, on se dirige vers un monde « sous tension et sous pression, dans lequel il faut penser l'impensable ».

Si les propos du général de Villiers sont justes et vont droit au but, ils ne sont malheureusement pas assortis de conclusions politiques précises. Comment s'affranchir de l'électoralisme ? Comment convaincre les dirigeants de penser au long terme plutôt qu'à la gamelle, aux intérêts supérieurs de l'État plutôt qu'à la soumission transatlantique ? Pierre de Villiers ne le dit pas ; ce n'est d'ailleurs pas son rôle. Du moins son constat sans appel, qui est également celui du général Thierry Burkhard, l'actuel CEMA, nous invite-t-il, collectivement, à nous tenir prêts en tant que société. Et, si nous faisons confiance à nos soldats, il n'est pas interdit, parallèlement, de faire une vertigineuse expérience de pensée : en cas de « mobilisation générale », comme en Russie ou en Ukraine, combien de citoyens ordinaires seraient présents sous les drapeaux ?

Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

42 commentaires

  1. Je ne cesse de le répéter : l’armée française a les meilleurs capitaines qu’une armée puisse avoir mais a les plus mauvais generaux: ils sont tous aux ordres le petit doigt sur le passe-poil de leur pantalon.

    • Dans tous les pays c’est pareil. Comment voulez-vous qu’il en soit autrement puisqu’à partir de général de brigade, ils sont tous nommés ou promus par le pouvoir politique, et en particulier les « très grands chefs » qui sont choisis sous le boisseau !

  2. On ne produit plus nos armes légères, on les achetes aux allemands ou aux suisses. On ne produit plus nos munitions pour ces mêmes armes, on le achetes aux mêmes… que se passerait il en cas de conflit??? Notre industrie sait faire ( cf PA MAS G1 sous licence Beretta) mais on l à bradée… haute trahison de nos gouvernants??? Nos militaires sont bons, voir très bons, mais en cas de mobilisation générale, on aura quoi? On aura qui?… inquiétant.
    .

  3. Inutile de compter sur une population anesthésiée et formatée par des médias corrompus. Les hommes se déchaînent et sont prompts à se battre pour un simple score footballistique, mais quant à prendre un fusil pour défendre leur Pays ?
    Même les Armées tombent dans le people, quand Tom Cruise est choisi comme parrain de la PAF on croit rêver, ou plutôt on cauchemarde. Trop de carriéristes gravitent au sein de  » l’institution » , trop d’anciens généraux obscurs et de réservistes en recherche de notoriété fréquentent les plateaux de télévision. La grande muette doit retrouver son âme, c’est notre seul recours face à toute agression extérieure, en espérant qu’elle ne soit pas également intérieure.

    • L’âme ne manque pas, mais comme pour l’Eglise catholique ce sont les sacristains qui font défaut ou qui manquent de caractère.

  4. Ne nous voilons pas la face, la France n’ est pas l’ ennemie de la Russie, loin de là (hormis nos dirigeants bien sur) !! Notre ennemi, c’ est l’islamogauchisme et lui est installé dans le pays depuis longtemps avec la bénédiction des traîtres au pouvoir depuis plus de 40 ans !!

  5. Notre armée est concue et organisée pour intervenir sur des théatres d’opération extérieure. En cas d’une attaque subite de la métropole, à condition qu’il puisse rejoindre, dans le cadre d’une mobilisation générale, son unité au milieu des embouteillages de l’exode, le fantassin trouverait sans doute un vieux Famas et 2 ou 3 jours de munition. Comme plus rien de militaire n’est entièrement fabriqué en France, même l’uniforme et les godasses, mieux vaudrait que la guerre ne dure pas plus d’une semaine. Prière d’avertir Macron …

  6. Le général de Villiers a été très clair dans son entretien avec Laurence F. Il en ressort que la réponse est NON .

  7. Les politiques n’ont eu de cesse que de démolir nos armées. Je ne citerai ici que l’infanterie dans laquelle j’ai servi 32 ans qui a perdu plus de 70% de ses effectifs depuis 65. Il en est de même pour les autres armes et armées.
    Mais le plus grave c’est la perte de réserve formée au combat moderne apte a venir en renfort. Ce n’est pas le snu qui pourra palier ce manque. Notre armée peut être la meilleure du monde, sans munitions ni relève elle ne tiendra pas trois jours. Ça les français l’ignorent car derrière les succès opex on leur cache la réalité de la situation. En plus Jupiter la dépèce en donnant nos propres matériels aux Ukrainiens.

  8. D’abord il n’y aurait pas beaucoup d’homme capable de porter et de se servir des armes, de plus pour une certaine catégorie j’aurais peur de les voir s’en servir des armes ,contre nous, et de plus y en pas en stock , je ne parle même pas des balles, notre industrie de l’armement est inexistant !!!

  9. Mobiliser suppose que nous ayons de quoi habiller, armer, véhiculer les hypothétiques volontaires. Or ILS ont fermé tous les centres mobilisateurs dont c’était la mission toujours au nom des dividendes de la paix et de l’angélisme consistant à croire qu’avec l’UE nous n’aurions plus de guerre sur le territoire européen. Le constat est accablant mais nous serions encore moins prêts qu’en 39 avec pour seule bouée l’arme nucléaire. Encore faudrait il un président suffisamment courageux pour appuyer sur le bouton en cas d’attaque du territoire national. L’immigration nous coûte paraît il 3 milliards par an à fonds perdus à comparer avec le budget alloué à nos armées.

  10. « en cas de « mobilisation générale », comme en Russie ou en Ukraine, combien de citoyens ordinaires seraient présents sous les drapeaux ? »

    C’est une excellente question ? Pour quelle France devrions-nous nous mobiliser ? Celle de Sandrine Rousseau ? Des Traore ? De tous les clones d’Angéla Davis ? Bref du wokisme ? Pour la France du vote du 4 novembre à l’ONU ? Pour les manipulations débiles et incessantes de notre constitution ? Pour notre soumission à une puissance étrangère ? Pour l’emballage de nos entreprises, de notre patrimoine immatériel voué à la vente par appartement et à la délocalisation ? Pour l’utilisation de nos armées pour satisfaire les actions de « Faux drapeaux » des uns et des autres ? Pour les intérêts d’une clic d’arrivistes et affairistes ? Pour une pseudo-france virtuel ou carricature de nos grandes heures ? Pour une classe politique défaillante, plus soucieuse du jeu électoral que de la France et de la « Grande Nation » comme on disait dans le monde d’autrefois ?

    Il n’y a aucune transcendance à se mobiliser pour ce qui est listé ci-dessus. Et c’est bien cela le problème. On ne se mobilise que pour que « Vive la France », son âme et son esprit. Donc une France qui tient sa place et qui a sa voix, comme en 2003.

    « Passant, va-t’en dire à Lutèce que deux cents braves sont tombés ici pour que vive la France. »
    Aux morts de Bir Hakeim – Révérend Père Charles Alby

    Bir Hakeim Mai-Juin 1942, la route fût longues Lybie, Tunisie 42-43, Italie 44, France 44-45 .

      • « …
        Car ceux de Bir-Hakeim étaient morts avant de mourir. Ils avaient tout sacrifié, ils avaient coupé les amarres. Ils avaient fait à la Patrie un don total. Ils étaient des séparés au point que certains de leurs compatriotes ne les reconnaissaient plus. Ils avaient continué de croire à la Patrie quand celle-ci semblait ne plus croire en eux. Le désert moral était plus rude pour eux que le désert physique.

        Un petit cimetière de village, un petit cimetière de banlieue n’était point leur affaire. Tout cela est trop administratif et ils avaient envoyé promener l’administration pour retrouver l’âme de la Patrie. Ils sont bien les fils de la terre et c’est pourquoi ils dorment à même le sol sans linceul et sans cercueil.

        Vous restez dans la bataille… car la bataille continue …
        … »
        Extrait de « Aux morts de Bir Hakeim » – Révérend Père Charles Alby

      • Voici l’intégralité de l’hommage du Révérend Charles Alby « Aux morts de BIR HAKEIM »

        Ils dorment dans le silence. Dans le silence du désert. C’est plus que le silence ordinaire d’un cimetière. C’est le silence cosmique. C’est le silence d’une solitude absolue. Cette solitude du désert, affranchie de tout instable de la vie, comme dirait Pierre Loti.

        C’est bien la tombe qu’il leur fallait à ces braves. Un cimetière ordinaire ne leur convenait pas. Un cimetière ordinaire a des dimensions banales ; il est enclos dans des lieux habités, inscrit dans un cadastre. Pas de cadastre au désert, pas de limites ! Aux morts tragiques, il faut des tombes que seul visite, au coucher du soleil, le vent froid du bled.

        Le vent a passé sur leur bataille, il a transporté l’odeur de leur poudre, il les a aveuglés de son sable. Il a vibré de l’écho des explosions. Lui seul sait. Il est le témoin tellurique de ce combat qui n’a ressemblé à aucun autre.

        Car ceux de Bir-Hakeim étaient morts avant de mourir. Ils avaient tout sacrifié, ils avaient coupé les amarres. Ils avaient fait à la Patrie un don total. Ils étaient des séparés au point que certains de leurs compatriotes ne les reconnaissaient plus. Ils avaient continué de croire à la Patrie quand celle-ci semblait ne plus croire en eux. Le désert moral était plus rude pour eux que le désert physique.

        Un petit cimetière de village, un petit cimetière de banlieue n’était point leur affaire. Tout cela est trop administratif et ils avaient envoyé promener l’administration pour retrouver l’âme de la Patrie. Ils sont bien les fils de la terre et c’est pourquoi ils dorment à même le sol sans linceul et sans cercueil.

        Ô vent du désert soulève un peu de cette poussière qui colle à leurs os et va la porter au-delà de la mer bleue, au-delà des monts et des vallées, jusqu’à l’arc du Grand Empereur, et dépose ce sable non point dessous, mais dessus bien haut, afin que du haut du ciel tous les grands soldats de France, de Jeanne d’Arc à Foch, la voient, cette poussière !

        Ô morts de Bir-Hakeim, vous reposez seuls au milieu de vos trophées et des instruments de votre martyre, au milieu des restes de la mitraille et des chars ennemis que vous avez arrêtés.

        Vous restez dans la bataille… car la bataille continue …

        La grande stèle dresse la Croix de Lorraine sur ces arpents de terre nue et quand son ombre s’allonge, au déclin du soleil, le vent du soir, courant sur les asphodèles et sussurrant dans les barbelés, souffle à l’oreille du pèlerin qui s’attarde :

        Passant, va-t-en dire à Lutèce que deux cents braves sont tombés ici pour que vive la France.

        Extrait de la Revue de la France Libre, n° 168, juin 1967.

    • mon père ancien de la France Libre est décédé maintenant heureusement pour ne pas voir à quoi le combat mené a été galvaudé par nos incapables au pouvoir

      • Le mien aussi 1er DFL. Engager volontaire jusqu’à la Libération de la France Il a combattu d’El-Alamein jusqu’à L’Authion.
        La 1er DFL à été dissoute officiellement le 15 août 1945 ses volontaires essentiellement des réservistes retournent à la vie civile, certains s’engagent au côté du général Leclerc pour continuer la guerre dans le Pacifique et les unités coloniales sont réorganisées au sein de l’Armée sous de nouvelles appellations. Seule la 13ième DBLE récupère son « képi blanc » et garde son intégrité.
        DBLE : Demi Brigade de la Légion Etrangère celle du Colonel Dimitri Amilakvari, Prince Géorgien mort pour la France à El Alamein fin 1942.

        Comme quoi tous les Georgiens n’étaient pas aux côtés de l’Allemagne nazis.

    • Tout à fait d’accord, mon fils ancien parachutiste après plusieurs opex à quitte l’armée en me disant, sur le terrain il devait faire attention, non seulement devant lui mais aussi bien voir qui couvrait ses épaules.
      J’ai connu ce sentiment étant un ancien de la coloniale.

    • Quand j’ai revêtu l’uniforme en 1962, savez-vous que la seule armée de Terre comportait plus de 400.000 hommes à l’effectif et détenait peu ou prou plus d’un million de réservistes. Aujourd’hui, elle fait moins de 100.000 hommes et femmes, la Gendarmerie étant plus nombreuse qu’elle, et ne peut compter en raclant les fonds de tiroirs qu’à peine 35 à 40.000 réservistes. Quelle dégringolade, n’est-ce pas, et il en est de même pour la Marine nationale et l’armée de l’Air, même si cette dernière est aussi « et de l’Espace ». Edifiant !

  11. Je rêve tout éveillé…..!! «  comment , qui , avec quoi et surtout POUR QUI les Français et des Françaises devraient répondre à une mobilisation générale ?? «  Et question subsidiaire «  quel serait du coup l’ennemi identifié et désigné ? Le Russe a 3000 kms de Paris ou l’islamogauchisme installé depuis de lustres dans l’hexagone , avec la bénédiction et la complicité de nos «  dirigeants «  depuis VGE ???
    J’entends trop de larbins autour de moi faire l’apologie du macronisme , je leur laisse donc la place en première ligne , face à Yvan , car moi je serai chez moi , avec mes proches et des amis afin d’essayer de défendre mon pré carré , nos biens ….mais certainement pas contre un hypothétique envahisseur russe ..

  12. Et certains pays avec qui on pourrait être en guerre on déjà leur armée sur notre sol et il en arrive encore .Je crains que si nous devions être en guerre ce pays ne tiendrait pas longtemps . Macron nous a prouvé qu’il est incapable de gérer une crise avec la gestion du covid alors imaginez une guerre : pas d’armes , pas de munitions ,qui a oublié de faire du stock de …..et j’en oublie .

  13. Votre conclusion Monsieur Florac pose bien la vrai question que devrait se poser ce gouvernement de va t’en guerre et sa réponse résoudrait bien des problèmes posés à notre France. Qui répondra présent en cas de mobilisation générale, mais tous ceux que ce gouvernement veut faire disparaître. Voilà la réponse.

  14. Nos gouvernants, depuis le Général De Gaulle, ont pris leurs rêves pour la réalité. A force d’admirer leurs nombrils, ils ont laissé le patriotisme du peuple Français imploser, et même comme notre actuel président qui lui, l’a carrément dynamité. En cas de conflit intense nous aurions même carrément une armée ennemie sur notre sol, dans notre dos, on l’entend tous les jours. Matériellement je suppose que malgré la qualité, la quantité nous ferait rapidement défaut. Pas besoin d’être expert en la matière, il suffit d’ouvrir les yeux sur l’état réel de notre pays, de ses institutions, il n’y a pas de raison que ce soit différent pour notre armée. Sauf…. peut être pour les fleurs à mettre au bout du fusil. Pour ça pas de souci, on le constate aussi tous les jours. Pauvre France, pauvres français qui sont toujours victimes de la traîtrise.

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