L’Union européenne, premier ennemi des peuples ?

Depuis des années, les sondages sur l'immigration vont tous dans le sens du rejet :
en février 2017, c'est le think tank britannique Chatham House, repris par Le Figaro, qui indiquait que 55 % des Européens souhaitaient suspendre l'entrée des immigrés venant des pays musulmans. Cette proportion s'élevait à 61 % chez les Français.

Déjà en juin 2017, l’Institut royal des affaires internationales, célèbre think tank d’étude des problématiques internationales basé à Londres, avait publié des recherches démontrant la fracture entre les élites et les citoyens ordinaires européens face à l’immigration de masse et l’islam. Les deux groupes avaient été interrogés dans dix pays européens (un échantillon représentatif de 10.000 citoyens ordinaires et un autre de 1.800 élites européennes de la politique, des médias et des entreprises). Le résultat était sans appel : 57 % des élites européennes pensaient que l’immigration était un bienfait alors qu'ils n'étaient que 25 % de "citoyens lambda" à penser de même.

Bernanos avait écrit en 1931 La Grande Peur des bien-pensants. Nous entrevoyons avec ce sondage "la grande joie des bien-pensants".

Ce n'est pas l'article "Les migrants européens sont là pour rester" de Dimítris Avramópoulos, commissaire européen chargé de l’immigration, que vient de publier Politico qui contredira cette donnée. Ce papier est une ignominie, une offense faite à la démocratie. Il démontre le vrai visage de Bruxelles, son totalitarisme et le côté inquisitorial des commissaires européen autoproclamés.

En voici les meilleurs passages :

"Il est temps d’affronter la vérité. Nous ne pouvons pas et ne pourrons jamais arrêter l’immigration… elle est profondément liée à nos politiques en matière d’économie, de commerce, d’éducation et d’emploi."

Parlant des migrants, il précise : "Ils ont trouvé la sécurité en Europe, mais nous devons aussi veiller à ce qu’ils trouvent un foyer", puis il insiste sur le fait que "programmer les Européens à l’accueil de l’immigration de masse est non seulement un impératif moral mais aussi un impératif économique et social pour notre continent vieillissant, et l’un des plus grands défis dans l’avenir proche".

Faisant référence aux migrants des pays les plus pauvres du monde, Avramópoulos souligne que Bruxelles considère l’asile "non pas comme un moyen d’offrir un répit temporaire à la guerre, mais plutôt comme une autre méthode de transplantation permanente des populations du tiers-monde dans les pays de l’Union européenne".

Pour la première fois, un dirigeant ose reconnaître que le but de l'Union européenne est le "Grand Remplacement". Et dire que les médias traitent Renaud Camus d'illuminé !

Comme si cela était insuffisant, ce dictateur aux petits pieds conclut en nous révélant :
"La seule façon de rendre nos politiques d’asile et d’immigration pérennes, c’est de commencer par changer collectivement notre façon de penser", terminant par : "Aucun coin de l’Union européenne ne pourra échapper à l’immigration de masse."

Soyons clair : cet article est une déclaration de guerre contre les peuples. C'est "Big Brother" à l'échelle de Bruxelles. Il annonce l'ouverture pour "changer notre façon de penser" de camps de rééducation d'un nouveau genre.

Aujourd'hui, avec de tels propos, nous savons que notre premier ennemi n'est plus Daech mais l'Union européenne qui veut la fin de nos identités, de nos racines et de nos cultures européennes pour promouvoir le mondialisme.

J'espère que, face à un tel dogmatisme, nous pourrons tabler sur une réaction salutaire et virulente de Marine Le Pen, Philippot, Nicolas Dupont-Aignan, Wauquiez, Chevènement et consorts.

J.-P. Fabre Bernadac
J.-P. Fabre Bernadac
Ancien officier de Gendarmerie - Diplômé de criminologie et de criminalistique

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