Jean Messiha, le roi des cagnottes !

Jean Messiha

Jean Messiha a encore frappé. Absent des écrans de télévision depuis que l’Arcom a décidé de le classer parmi les personnalités politiques et de décompter son temps de parole, le haut fonctionnaire continue malgré tout à occuper le terrain médiatique. Son dernier fait d’armes : une cagnotte lancée en soutien au gérant Geox de Strasbourg qui avait été menacé de mort le 11 avril dernier, après une altercation filmée avec une intérimaire portant le voile. Lancée samedi 13 avril sur la plate-forme Gofundme, la cagnotte approche aujourd’hui des 60.000 euros, dépassant de loin l’objectif initial qui était six fois moindre. « Je pense qu’une bonne partie de la France s’est identifiée à Nicolas, le gérant de Geox qui a eu le courage de dire non à ce que tout un système cherche à imposer à la France : l’invasion et l’islamisation, confie Jean Messiha à BV. Le gérant a dit à sa manière que le voile islamique n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais un vêtement français. À une époque de léthargie et de sédation identitaire continue, lorsque quelqu’un a ce geste, il devient un héros du quotidien. »

Menacé de mort sur les réseaux sociaux, le gérant du magasin strasbourgeois a également été la cible d'une flopée de faux avis négatifs en ligne après la polémique. De nombreux internautes ont invité leurs semblables à « pourrir » la page Google de l’enseigne et salir sa réputation. « Les conséquences pour Nicolas ont été désastreuses sur sa vie personnelle, mais aussi professionnelle, donc il est assez normal que les Français se mobilisent pour l’aider, explique Jean Messiha, qui cherche désormais un moyen d’entrer en contact avec l’Alsacien afin de lui remettre le montant de la cagnotte. Aujourd’hui, ce sont les défenseurs de notre pays qui sont menacés de mort et qui doivent être protégés. On est chez les dingues ! »

Des cagnottes qui dérangent en haut lieu

En juin 2023, Jean Messiha s’était déjà illustré en lançant une cagnotte en soutien au policier auteur du tir mortel sur Nahel. Il avait alors levé plus de 1,6 million d’euros. Mais pour l’ancien porte-parole de la campagne d'Éric Zemmour, cette initiative a aussi marqué le début d’un certain acharnement contre sa personne. « Cette cagnotte a bousculé le sommet de l’État et les représentants du système antinational ont résolu de me le faire payer. D’ailleurs, dans la lettre dans laquelle l’Arcom me place de manière péremptoire sur une liste de personnalités divers droite – courant auquel je n’ai jamais appartenu -, il est écrit que c’est en raison de cette cagnotte. Selon les informations que j’ai, l’ordre de me museler et de me censurer est venu de très haut… »

Jean Messiha a également dû faire face à des attaques d’ordre judiciaire, après la plainte déposée par la famille de Nahel pour escroquerie en bande organisée. « Le parquet aurait dû classer sans suite mais, contre toute attente, il a ouvert droit à cette requête en 24 heures et j’ai été convoqué par la brigade de répression de la délinquance astucieuse aux Batignolles pour y être entendu pendant deux heures et demie par un quarteron de policiers », relate-t-il, dénonçant l’implication malveillante d’institutions « vérolées jusqu’au trognon » et bien décidées à le faire taire.

C’est précisément afin de pouvoir continuer son combat que le haut fonctionnaire a lancé, fin 2023, une autre cagnotte, plus personnelle. « Entre l’explosion de mes frais d’avocat et l’absence totale de revenus, j’ai lancé, il y a quelques mois, une cagnotte pour mes combats personnels et c’est grâce à ça que je peux avoir les coudées franches pour contre-attaquer le système antinational, nous explique-t-il. Je me saisis des outils à ma disposition pour envoyer des messages forts et essayer de réveiller les Français de la sédation identitaire dans laquelle ils sont plongés depuis un demi-siècle. » C’est dit !

 

Le 9 septembre 2023, Jean Messiha était l'invité Dans votre salon. Pour voir ou revoir cet entretien, c'est ici.

 

Jean Kast
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

45 commentaires

  1. Aux fous ! La LDH et d’innombrables autres associations plus que nuisibles ont droit à des subventions publiques que nous payons par conséquent de nos impôts sans avoir le moindre contrôle sur leur montant, mais les cagnottes alimentées de façon volontaire par ceux qui y participent (et totalement libres de décider du montant de leur contribution) sont « mal vues » par les pouvoirs publics. Notre pays fonctionne décidément cul par dessus tête.

  2. Je peux conseiller a Jean Messiha d’émigrer vers la Coree du Nord, la Chine ou la Russie pour etre plus tranquille et sans censure. Ici ca commence a sentir le roussi, plus d’identité, meme notre porte-avions « Charles De Gaulle » est passe sous commandement US, le General a du mourir une seconde fois. Preuve est faite de notre colonisation par les US et grand-remplace par l´Afrique.

  3. Non seulement il a raison mais en plus donne de belles leçons de courage , de clarté et compétences à un nombre impressionnant d’élus(es) jusqu’au plus haut niveau , des LR en passant par la macronie et autres modem ou encore LFI/ VERTS hyper dangereux . Face à l’islamisation grandissante de la France , ça n’est pas en votant RN que cela va s’arranger ,tellement les propos de MLP font très mal aux oreilles quand elle déclare que l’islam est compatible avec la république sans oublier qu’elle ne doit pas avoir qui que ce soit pour l’économie ou des pèlerins tout aussi incompétents que les actuels .

    • Peut-être mais il est vital , au sens propre du terme , que macron et son gang infâme soit dégagé, et ce n’est pas en éparpillant les voix Patriotes que l’on y arrivera. Macron se rit bien des divisions au sein des Patriotes

  4. Je lui donne entièrement raison. D’ailleurs, je me demande si je ne vais pas déposer plainte contre les femmes voilées qui me mettent mal à l’aise. Elles m’obligent (en portant cet accessoire) à connaître leur religion. Elles provoquent chez moi un agacement qui pourrait vite dégénérer. Je revendique de profiter de la « jouissance paisible de la chose », ici, de l’endroit où je me trouve. C’est pourtant une obligation devant la Loi, non ?

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