Pour nous, Français, habitués au suffrage universel direct, le système des « grands électeurs » dans l’élection du président des États-Unis semble archaïque et peu démocratique, mais nous avions peu vu l’amont : des bureaux de vote loués, du personnel électoral privé et rétribué, une collecte des résultats désordonnée, un vote par correspondance pour le moins erratique. À cela s’ajoutent des délais fantaisistes, un formalisme citoyen absent. Rien, dans ces élections, ne paraît organisé pour assurer la sincérité du vote, comme si l’équité reposait sur la morale individuelle de chacun.

Avant même le jour du scrutin, Donald Trump avait laissé entendre qu’il craignait l’organisation de fraudes : on aurait pu y voir la préparation de l’opinion à un baroud d’honneur plus caractériel que politique, mais lorsque quelques procureurs locaux acceptent d’enquêter et que, après une semaine de prudence, William Barr, ministre de la Justice américain, autorise les poursuites fédérales, on se dit que la fraude pourrait dépasser les cas habituels, soit en nombre, soit en importance.

Si les malversations électorales apparaissent, seront-elles établies dans le cadre juridique américain ? Les éléments physiques auront-ils été conservés ? Nous verrons, mais le mal est fait. La suspicion s’est imposée, elle entache non seulement la légitimité de Biden mais aussi celle du processus électif. L’ombre des référendums bafoués ou renouvelés jusqu’au résultat attendu, les réflexions engagés par les « progressistes » sur des moyens alternatifs de désignation des représentants du peuple, la puissance d’organisations non démocratiques (Union européenne, FMI, TPI) sont-elles à relier à cette élection américaine ?

Depuis samedi soir, dans le monde entier, tous les médias et influenceurs de gauche ou libéraux-mondialistes électrisent le résultat, allant jusqu’à laisser entendre que Trump pourrait occuper la Maison-Blanche abusivement. Tout pour agiter une part de l'opinion publique plus prompte à descendre dans la rue qu’à réfléchir, que se passerait-il si la Justice faisait droit aux demandes de Trump ? Nous le savons, puisque ces totalitaires dans l’âme ont déjà pesé sur le vote en préparant ouvertement la violence civile en cas d’un résultat ne leur convenant pas.

Cette agitation, dans les rues, dans les médias, sur les réseaux sociaux, n’aurait-elle pas pour fonction de faire peur à des grands électeurs envisageant un autre vote que celui de leur État ?

J’ai écrit, ici même, ce que je pensais de Trump et de Biden. La réussite sale de ce dernier renforce mes craintes.

Biden est une sorte de centriste de gauche, apparatchik docile de l’État profond, comme dirait Zemmour, mais Kamala Harris est tout autre chose : c’est un dangereux mélange de Autain et Obono, adepte de toutes les dingueries sociétales, l’intrigue et l’entregent arment sa démagogie progressiste, la rationalité cède devant son ego.

Combien de temps durera la présidence de Biden ? Partira-t-il écœuré du rôle de potiche avant qu’il ne soit destitué pour raisons médicales ? La vice-présidente ne pouvait pas être élue à la régulière, il fallait trouver un moyen de hisser l’oriflamme « Harris » jusqu’au symbole présidentiel ; ce sera accompli, au moment opportun, avec le départ de Biden.

Qui deviendra, alors, le second de l’égérie progressiste ? Un représentant des GAFA ou du monde de la finance mondialisée, n’en doutons pas.

En attendant, dans les bunkers de Tsahal, on doit réfléchir à profiter des derniers mois de Trump pour éviter que les mollahs ne s’approchent trop de l’arme nucléaire.

Qui arrêtera la folie du monde ?

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11 novembre 2020 à 20:41

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