Et maintenant Tondelier… Au concours de bêtise de la classe politique, la NUPES rafle la mise

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Comme l’écrit avec humour un certain benico007, sur Twitter : « Nous croivions avoir tout vu chez ELLV avec Sandrine Rousseau. Mais nous découvrissions Marine Tondelier, et là nous avions les bras qui tombions. » Eh oui, il faut se rendre à l’évidence : au concours de bêtise de la classe politique, la NUPES rafle la mise.

Dernière épreuve après les éliminatoires où concourait aussi en bonne place Clémentine Autain, le meeting de la NUPES au gymnase Japy, mardi soir, en préparation de la journée de grève contre la réforme des retraites. S’y pressait certes tout le gotha de la gauche, mais c’est Marine Tondelier, secrétaire générale d'Europe Écologie Les Verts, qui l’a emporté par une diatribe courtelinesque.

« Puisqu’on nous demande ce qu’on propose, on va vous proposer quelque chose », a-t-elle lancé à la foule : « Nous revendiquons que nous ne voulons plus en France de milliardaires. Nous voulons une France sans milliardaires. » Et pourquoi donc, se demande l’auditoire ? Parce que, « sérieusement, à quoi ça sert, un milliardaire ? » À rien, strictement à rien, assène la dame : « On nous répond ruissellement, c’est faux ! On nous répond ils créent de l’emploi ? Non ! Celles et ceux qui les créent c’est nous, c’est vous, c’est le monde du travail ! On nous dit que nous devrions être fiers d’avoir un géant, LVMH, made in France, mais, les amis, Bernard Arnault a demandé la nationalité belge pour que ses enfants ne paient pas de droits de succession. On nous dit qu’il ne faut pas faire fuir les talents, mais ceux qui ont besoin de plus d’un milliard, ce ne sont pas des talents, ce sont des vampires ; ce ne sont pas des génies, ce sont des égoïstes ! »

S’il fallait un exemple attestant de l’égalité femmes-hommes, on le tient : pas de doute, la palme d’or de la bêtise politique revient (pour l’instant) à Marine Tondelier qui, peut-être, a appris l’économie auprès de son amie Sandrine Rousseau.

Bruno Le Maire, notre ministre de l’Économie, a réagi sur France Info, dénonçant « des propos d’estrade » et rappelant que les milliardaires en question étaient aussi des entrepreneurs qui avaient créé des entreprises et des dizaines de milliers d’emplois. Ben oui.

C’est là, d’ailleurs, qu'il est intéressant de jeter un coup d’œil au CV de Marine Tondelier. Fille de dentiste et médecin, petite-fille de pharmacien, elle a fait ses classes à l’IEP de Lille et, forte d’un master en gestion des établissements de santé, elle a atterri à l’Inspection générale des affaires sociales et à la Direction de l’Écologie hospitalière de l’Assistance publique. Tout cela avant d’entrer en politique.

C’est donc grâce à des gens comme elle, brillants économistes qui ne se sont jamais réellement frottés au monde du travail, que l’hôpital est aujourd’hui ce modèle de réussite, portant haut le flambeau de la gestion, véritable Éden où s’épanouissent les personnels soignants au mieux de leur forme et de leurs capacités…

Pas la peine que Marine Tondelier fasse la chasse aux milliardaires : ils auront bientôt tous fui ce pays de fous…

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 21/01/2023 à 7:49.
Marie Delarue
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste

Vos commentaires

55 commentaires

  1. Mme Tondelier n’a pas compris que pour que le travailleur travaille, il faut, dans la majorité des cas, qu’un entrepreneur ait créé de l’emploi. Cela dit, plutôt que de supprimer les milliardaires (mode d’emploi ?) je serais plutôt pour une taxation raisonnable. L’État gaspille tellement d’argent qu’il n’en a jamais assez, alors il taxe, il matraque.

  2. Du temps de Cohn-Bendit, l’écologie, c’était le libre accueil des étrangers, la légalisation des drogues dites douces et le mariage homosexuel. maintenant c’est devenu le wokisme et le refus du nucléaire. On franchit les limites avec la stupidité érigée en modèle pour lutter contre l’apocalypse climatique qui est devenue un postulat.

  3. C’est la seconde fois que je vois la dame à la télé et je dois dire que son élocution, basée sur le débit d’une mitraillette, est insupportable à entendre, du coup pour moi, le contenu passe à la trappe. Réfléchir et s’exprimer serait une bonne approche de l’expression politique mais elle pense probablement qu’en mobilisant la parole, quitte à dire des âneries, elle tient l’auditoire sous son charme. Je me demande donc pourquoi ces femmes politiques sont aussi péremptoires et aussi entêtées dans leurs propos, mais le fait est que la liste s’allonge. Partant du prncipe que ce qui est excessif est en même temps insignifiant, je ne prête donc pas d’attention particulière à ce qu’elles disent mais bon sang, qu’elles sont fatigantes.

    • De nombreux chroniqueurs adoptent ce débit « mitraillette ». Quand ils arrivent à articuler correctement, ça passe, mais c’est quand même très stressant pour l’auditeur.

  4. En même temps, comme dirait…, on ne peut pas non plus demander aux membres de la secte NUPES, d’avoir 2 neurones qui se complètent.
    Chez eux quand 2 neurones se rencontrent, ça crée une implosion de betise !

  5. Ce n’est certes pas Sardine Ruisseau qui va demander la nationalité belge pour protéger l’héritage de ses enfants !

  6. Heureusement, Mme Tondelier, que le ridicule ne tue pas, sinon vous seriez décedée à ce jour ! Avec vous, rien d’étonnant que la France remporte la palme du ridicule décernée par d’autres nations !

    • Je dirais plutôt que c’est regrettable que le RIDICULE ne tue pas car non seulement ça ferait de la place mais nous serions plus HEUREUX sans eux.

  7. Après un tel discours, je propose qu’en France nous ne voulons plus d’imbéciles, d’abrutis, qui n’ouvrent ce qui leur sert de bouche que pour se salir et se ridiculiser. Nous avons suffisamment de polichinelles en politique sans vouloir en rajouter.

  8. Il est opportun de rappeler une simple évidence. Il y a deux théories qui sont mortelles pour le Métro : celle de vouloir supprimer le wagon de tête et celle qui veut supprimer le wagon de queue. Elles ont toutes les deux les mêmes justifications, mais aboutissant au même résultat : en cinq coups, il n’y a plus de métro.

  9. Hé oui ! Quand on est mort on ne sait pas qu’on est mort , c’est pour les autres que c’est difficiles ; et bien quand on est con(ne) c’est pareil . ça ne vole vraiment pas haut chez EELV et la NUPES .

  10. « Pas de tête qui dépasse » c’est un refrain connu et pas nouveau. L’égalité n’existant pas dans la nature il est impossible de la fabriquer, tôt ou tard se forme une élite interchangeable contre laquelle nous ne pouvons rien sinon essayer de la rendre la plus accessible possible. Une France sans milliardaires serait une France pauvre et l’absence de vitrine d’un certain luxe qui est notre richesse , Marine Tondelier est le type même du combat de la petite bourgeoisie révolutionnaire qui a abreuvé le peuple de discours a la révolution de 1789. Ni inscrite dans le peuple des travailleurs et encore moins dans la noblesse possédante elle cherche la place que la politique et ses discours outranciers lui permettent d’envisager.

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