La bonne nouvelle de l’élection de M. Macron est la fusion des LRPS. Un Premier ministre LR et deux ministres de l’Économie du même parti qui vont augmenter les impôts, notamment la CSG, de 20 milliards d’euros. En 1995, on avait déjà connu le libéral Madelin, obligé d’augmenter les impôts pour Alain Juppé.

Si on veut résumer ces deux partis, ils ont toujours été favorables à « plus d’immigrés et plus d’impôts ». L’UMPS n’est pas qu’un slogan. C’est une réalité. Maurice Druon avait l’habitude de dire qu’"en France, il y a deux partis de gauche dont l’un s’appelle la droite". La « drauche » !

Alors que le pays aurait basculé à droite, c’est la gauche qui, en se recentrant, a réussi une OPA sur la droite. Les banquiers ont provoqué la grande crise de 2008 (dont nous ne sommes pas sortis), les énarques ont plombé le pays par leur étatisme socialiste et la gauche a sabordé l’éducation et nos libertés. Eh bien, les Français ont voté pour un banquier énarque de gauche !

Espérons qu’ils n’auront pas à s’en mordre les doigts. Quand 90 % des électrices parisiennes votent pour M. Macron, soutenu par l’UOIF et admiratif de la politique d’immigration de Mme Merkel, peuvent-elles se plaindre qu’elles ne puissent plus circuler dans le quartier de la Chapelle parce que des migrants y imposent leur loi ?

François Fillon a immédiatement appelé à voter Emmanuel Macron. Cela avait quelque chose d’indécent. Comment avoir pourfendu ce projet et se rallier aussitôt à lui ? Que Juppé se rallie, c’était compréhensible. Mais que François Fillon, qui défendait un programme libéral et conservateur, abandonne aussitôt ses convictions, cela pose problème. Aurait-il appliqué son programme ou n’était-ce que de la poudre aux yeux comme celui de Sarkozy ?

À la Révolution, la droite représentait la tradition, l’enracinement, la conservation du passé, la France et un ordre naturel. "Ce qui fonde la gauche n’est pas tellement l’égalité mais la liberté sans limite : n’obéir à personne d’autre que soi-même. […] La droite […] ne peut jamais revenir sur les conquêtes fondamentales de la gauche", écrit Yves-Marie Adeline.

En France, qu’est-ce qui a bien pu distinguer la droite et la gauche de gouvernement ? Un même laxisme judiciaire, une même baisse des dépenses militaires, la même renonciation sur les fondamentaux que l’école doit transmettre, la même hausse des dépenses publiques et sociales, la même hausse des impôts, le même laxisme migratoire, la même soumission aux minorités. Bien malin celui qui peut comprendre ce que dit Baroin dans son entretien au Parisien !

Après les législatives, nous assisterons probablement à une explosion de la droite, une bonne partie des LR rejoignant En Marche ! Une démarche salutaire qui ne laissera plus le choix qu’entre les patriotes et les mondialistes.

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04 juin 2017 à 0:38

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