Dix jours de violence en France
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En 2024, la violence frappe en France sans discrimination. Autrefois cantonnée aux « quartiers sensibles », la barbarie se répand aujourd'hui des grandes métropoles aux villes de taille moyenne. Le bilan des seuls dix derniers jours est accablant et témoigne d’une dégradation continue de l’ordre public face à laquelle l’État semble impuissant. Chronique d’un naufrage sécuritaire à travers la presse quotidienne régionale.
Le 20 août, à Bordeaux, une femme est sauvagement agressée dans son hall d’immeuble par un homme armé d’un sabre. Les jours de la victime ne sont plus en danger. L’agresseur serait l’ex-conjoint de la victime.
Le week-end du 24 août, un drame sordide a frappé Fort-de-France, en Martinique. Une femme de 92 ans est morte, vraisemblablement étranglée par son fils. L’homme de 63 ans était récemment rentré de métropole pour vivre avec elle. Il était suivi pour une pathologie psychiatrique. Pour l’heure, les circonstances demeurent floues et une enquête a été ouverte.
Le 25 août, à des milliers de kilomètres de la métropole, en Guyane, un policier hors service est retrouvé mort, une balle en pleine tête. L’homme de 36 ans était membre de l’Office anti-stupéfiants (OFAST). Une enquête pour assassinat a été ouverte. S’il est avéré que sa mort est liée à son travail, cela démontrerait une fois de plus la radicalisation en cours des groupes criminels français et la « mexicanisation » du pays.
Le même jour, Besançon bascule dans l’horreur avec le meurtre de deux hommes par un tireur casqué. Le criminel est toujours activement recherché par la police, qui ne privilégie pour le moment aucune piste particulière. Une source proche du dossier a cependant confié à L’Est républicain qu’il pourrait s’agir d’un règlement de comptes lié au trafic de drogue…
Toujours ce 25 août, un jeune Calédonien est mort devant une discothèque toulousaine, abattu par un tir d’arme à feu. La victime, jeune père de 21 ans, aurait été pris à partie dans une « simple » altercation devant la boîte de nuit. Deux hommes auraient pris la fuite en voiture et sont toujours activement recherchés.
Lundi 26 août, tard dans la nuit, un incendie suspect s’est déclenché dans les Pyrénées-Orientales. Selon toute vraisemblance, il s’agit d’un incendie volontaire, puisque les flammes sont parties de deux foyers différents avant de se rejoindre. Cinquante pompiers sont intervenus pour venir à bout de l’incendie qui a ravagé 1,5 hectare de végétation.
Lundi encore, un proche du rappeur marseillais SCH est mort, tandis qu’un autre est gravement blessé, à La Grande-Motte. C’est la deuxième tragédie qui frappe la ville, après l’incendie d’une synagogue, deux jours plus tôt. Les deux hommes ont été attaqué vers 6 heures du matin, alors qu’ils conduisaient, par un autre véhicule où se trouvaient quatre individus équipés d’armes automatiques.
Le lendemain, Toulouse replonge dans la violence. Un homme est attaqué et blessé à l’arme blanche en pleine nuit. Toujours dans la ville rose, deux hommes avaient déjà échappé à la mort, le 24, dans une bagarre au couteau…
Mercredi 28 août, Metz est endeuillée par un meurtre brutal. Une femme est tuée à coups de couteau. Il s’agirait, là aussi, de son ex-conjoint, déjà connu des services de police pour des violences intrafamiliales. Lui et sa compagne ont été interpellés.
Le même jour, un Tunisien en situation irrégulière sur notre territoire tente de violer une employée du centre communal d'action sociale (CCAS) de Montargis. La victime a réussi à le mettre en déroute avant qu’il ne soit retrouvé, quelques heures plus tard, par la police. Âgé de 20 ans, il n’a pas de papiers ni de titre de séjour et n’était pas encore connu des services.
Dans la nuit, le rappeur Zola est interpellé à son domicile, suite à un refus d’obtempérer sur l’autoroute A6. Il roulait à 200 km/h, phares éteints et sous l’empire de stupéfiants. L’homme est déjà connu des services pour port d’arme illégal et des faits de violence.
Jeudi 29 août, une petite fille de 7 ans a été frappée par une moto lors d’un rodéo urbain à Vallauris, dans les Alpes-Maritimes. Son pronostic vital est engagé. La victime traversait une rue quand un motard, effectuant une roue arrière, l’a violemment percutée. Il a été placé en garde à vue.
Et l'on pourrait ainsi continuer à égrener à l'infini ce sinistre chapelet de violences à travers notre pays... Combien de temps, encore, avant que l'État ne prenne les mesures qui s'imposent pour protéger ses citoyens ?
21 commentaires
Rien ne changera tant que l’électeur ne comprendra pas que si ces prédateurs peuvent agir sans crainte, c’est avec la protection des gauchistes toujours prêt à minimiser les pires comportements, la presse poubelle préfère dénoncer « l’extrême droite » ainsi désignée car ils dénoncent les faits. Mais c’est la gauche qui tue par son refus du réel !
Le problème est que l’état ne le veut pas…c’est clair !
On les destitue quand?
Les gens ne sont sans doute pas différents, ou peu s’en faut, en Suisse, à Singapour, au Japon, aux Pays Bas, etc… mais ces pays ont des lois et une Justice d’application réellement dissuasives, à tel point que des prisons, devenus vides, ferment, et sont convertiees en accueil touristiques pour certains!
Quand en tirerons-nous leçons?
« L’EMPIRE de stupéfiants »?…