La dernière ligne droite…
N’en déplaise à quelques belles âmes, il faut voter Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. Et ce, pour des raisons essentielles, voire existentielles. Emmanuel Macron poursuivra l’œuvre entamée voici des années, transformant la France en une simple collectivité territoriale d’un monde de plus en plus indifférencié. En fait d’être tourné vers le futur, le Ripley de la politique française a les yeux dans le rétroviseur. Nous ne pouvons pas continuer sur cette voie, qui signera, à coup sûr, la fin de la France telle que nous l’aimons. Nous ne pouvons pas nous résoudre à ce qui sera le Grand Remplacement de l’esprit français par l’utopie du village global, où les Starbucks poussent comme des champignons dans les villes quand les bistrots de quartiers disparaissent. Osons le dire : le projet d’Emmanuel Macron a trop de failles conceptuelles pour que nous le laissions l’emporter :
- L’égalitarisme inégalitaire est la matrice du projet de grand bond en avant voulu par Emmanuel Macron. Mesure phare de son quinquennat : le dumping social franco-français. Toute entreprise embauchant en CDI "un habitant issu des quartiers définis comme prioritaires par le ministère de la Ville" bénéficiera d’une prime de 15.000 euros. La prime s’élèvera à 5.000 euros, dont le versement s’étalera sur deux années, pour tout contrat en CDD. Cela signifierait la mort de l’idéal républicain. Purement et simplement. En distinguant des catégories de Français, sur des critères strictement ethnoculturels, ne nous leurrons pas, Emmanuel Macron trahit toutes nos valeurs, notre histoire et notre peuple. En outre, il ne rend pas service aux populations d’origines immigrées, condamnées à n’être que des Français assistés, donc des sous-citoyens éternellement mineurs. A contrario, Marine Le Pen propose d’exonérer totalement de charges la première embauche d’un jeune de moins de 21 ans par une entreprise, pour deux ans maximum. Une mesure conforme à nos principes parce qu’inspirée par l’égalité civique, bien différente de l’égalitarisme.
- Emmanuel Macron n’a pas du tout conscience du problème posé par la démographie du Sud, et par son corollaire qu’est l’immigration de masse dans nos pays. Nous n’arrivons déjà pas à intégrer correctement certaines populations installées depuis plusieurs années sur notre territoire. Comment le pourrions-nous demain quand des dizaines de millions d’individus fuiront l’Afrique surpeuplée, rongée de l’intérieur par l’oligarchie gérontocratique qui la gouverne ? Plutôt que d’envisager une « autoroute », nous devrions aider ce continent à se développer (en conditionnant ces aides à des objectifs) et nous prémunir contre ce qui pourrait, un jour, nous détruire.
- Dernier point : Emmanuel Macron ne propose que des mesurettes économiques. Loin de vouloir changer les paradigmes, le candidat de l’exécutif sortant semble s’accommoder de toutes les injustices de l’économie mondiale contemporaine. En dehors d’une réforme mal pensée de l’ISF, qui risque de mettre en grande difficulté le marché de l’immobilier, il ne propose rien. Nous voulons une France innovante, tournée vers son futur. Je ne le crois pas capable de le faire car il n’a pas pris la mesure des défis qui nous attendent.
Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour ne pas donner un blanc-seing à Emmanuel Macron. S’il est élu, il le sera en partie par défaut, ne suscitant pas une large adhésion autour d’un programme majoritairement refusé par le corps électoral. Nous aurons des mois de grogne sociale, de grèves et de soucis. En outre, il ne me semble pas armé pour affronter les diverses insurrections qui frapperont immanquablement notre pays sous son règne. Il n’achètera pas les banlieues sorties de la France par la grâce de quelques emplois aidés…
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