[DANS VOS COMMENTAIRES] « La balle revient chez… Macron »

Capture d'écran E. Macron
Capture d'écran E. Macron

Le gouvernement est censuré, le vote du budget est reporté, les députés sont adulés ou conspués, la maison entière est fissurée, l’Élysée et l’Assemblée se renvoient la balle de la responsabilité. Comme le dit si bien Christine Kelly, « c’est la merde ! ».

Le gouvernement Barnier est tombé sous la censure, le 4 décembre dernier. Prévisible ? Inexorable ? Comme le dit Bruno, « le gouvernement Barnier n’était qu’un château de cartes construit dans la tempête ». Oui, mais qui peut savoir de quoi demain sera fait ? L’Élysée entretient le suspense… CMP reste circonspect, puisque « tout le monde se réjouit du bon coup joué à la Macronie avec cette censure. Mais si Macron remplace l’européiste Barnier par un autre européiste, on n’aura pas avancé ! » Tureverbere est plutôt de son avis mais, lui, a perdu tout espoir : « Aller de Charybde en Scylla... La balle revient chez… Macron. Lui n’a peut-être pas la mine réjouie, mais il a sûrement plus d’un tour dans son sac, et il faut s’attendre à tout. Et au pire. » En même temps, c’est pas sa faute à lui, a-t-il claironné, comme Alizée, jeudi soir, dans vos postes télé !

Une allocution que nos commentateurs n’ont pas vraiment appréciée. On ne le leur reprochera pas puisque, comme l’écrit notre éditorialiste Marc Baudriller, Macron nous a rejoué Devos : « Moi, quand je n'ai rien à dire, je veux qu'on le sache ! » JdesSaules n’a pas très bien pris le couplet présidentiel du « c’est pas ma faute à moi » et remarque que « quand un chef a pareillement besoin de rappeler qu’il l’est, c’est qu’il sait bien qu’il n’est pas ou plus considéré comme tel et que, tout légal qu’il est, sa légitimité est sérieusement questionnée ». C’est vrai que normalement, comme disait Chirac, « un chef, c’est fait pour cheffer » et donc assumer… ce qui laisse Dany songeur : « Autrement dit, puisqu’il n’est responsable de rien, il ne gouverne pas ? Que fait-il donc là ? » Crusader remarque surtout qu’avec « un Mozart de la finance, ce devait être la France enchantée, et c’est la France désargentée ! » Sans argent, voter un budget, c’est tout de suite plus compliqué ! Le grand projet macronien, les belles promesses du Président rendent Waspremarque franchement sceptique : « Trente mois pour faire moins pire que ces sept années ? Bien fol qui s’y fie. » D’autant que lorsque l’on écoute certains de ceux censés nous représenter, il y a de quoi s’inquiéter !

Comme nous le racontait Jany Leroy, « l'eau propre ayant été jetée au printemps, personne ne s'est donné la peine de l'éponger ». Et le gouvernement Barnier a vécu ce que vivent les rosiers ? Évidemment, il est bien plus difficile de convaincre quand on ne maîtrise par la langue ! Goguenard, Andy vaujambon remarque surtout que « supporter ces gens-là, c’est vraiment la courroie et la baleinière ! Et dire qu’ils sont payés rugby sur Londres… » Lechonch, lui, en prend son parti : « Ce qui est bien, avec la baisse du niveau des politiques, c’est qu’ils fournissent une source intarissable de raisons de se payer leur tête. » Il serait d’accord avec ceux qui trouvent au moins un avantage à imaginer Ségolène Royal à la tête d’un nouveau gouvernement. Comme Fournier Gérard, qui s’y résout : « Quitte à avoir un(e) Premier ministre fantoche, autant en avoir un(e) qui nous fasse marrer. » Paul ter Geist, grand prince, est magnanime : « Quand un politique me fait bien rire, il est un peu pardonné pour son incompétence. » Donc, pour jetapur, « Ségolène ferait bien l’affaire ; avec elle, ce serait tous les jours Au théâtre ce soir ou On recherche la 7e compagnie. »

En bref, vos commentaires rejoignent celui de Christine Kelly - « C’est la merde » - mais nos commentateurs lettrés n’oublient pas non plus Rabelais, parce que « Mieux vaut de rire que de larme pleurer » !

Vos commentaires

9 commentaires

  1. Le RN vient de se tirer une balle dans le pied ; et ça n’a pas traîné : hier lors d’une législative partielle dans les Ardennes le député RN en place a été battu

  2. Pour mettre un terme à l’épisode Macron, une seule mesure: le NRP et le RN doivent censurer systématiquement tout ce qui vient de L’Elysée, Premier ministre ou « loi spéciale », en rappelant chaque fois « Monsieur le Président, vous devez partir ». On verra après pour la suite, l’urgence, c’est le départ de Macron. Sans lui, beaucoup de problèmes trouveront aisément leur solution.

  3. Plus longtemps Macron restera en place plus sa mémoire dans l’histoire sera mauvaise…
    Mais s’en rend-il au moins compte ?

  4. E. Macron qui dissout les mandats des 500 députés élus par le peuple, et le même qui clame haut et fort que son mandat de 5 ans lui vient du peuple et, qu’à ce titre, est irrévocable…

    • Dans ces conditions, il appartient au peuple de démettre le président.
      Problème : le peuple compte pour du beurre.
      Le peuple n’obtient pas le referendum auquel il a droit, bien que réclamé à cor et à cris.

  5. Je me limiterai à ceci : « c’est la faute des français* » !
    Ces sacrés attardés qui ne comprennent rien au macronisme !
    Et dire qu’il a promis de nous « em-quiquiner » jusqu’à la dernière seconde de son mandat !
    * « … qui ont mal voté ! »

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