Cela ne vous a pas échappé : il y aura, dans la tragique histoire contemporaine de l’immigration, un avant et un après Callac. Poussé par Emmanuel Macron à hue et à dia, le Grand Remplacement avance désormais sans masque, à grandes enjambées. Commentant notre reportage dans ce village breton menacé par l’arrivée de 80 réfugiés, Juju ne cache pas son indignation : « Projet absolument scandaleux, écrit-elle. Honte à ce maire qui permet ce repeuplement ahurissant. Bretonne de souche, je ne peux pas comprendre. » Notre lecteur Crusader préfère ironiser mais le ton est grave : « Redynamiser ? C’est vrai qu’on voit que les villes autrefois paisibles sont redynamisées : rodéos urbains, agressions, trafics, ça bouge beaucoup grâce à une immigration incontrôlée et pléthorique, rappelle-t-il. Dans nos campagnes, les petites usines sont parties, grâce à la mondialisation "heureuse" voulue par nos "zélites". »

Mais pour Tisserand, les élites ne sont pas seules responsables et les Français doivent assumer leurs choix : « Un pays qui vient récemment de faire campagne et d’élire des politiques uniquement sur la défense du pouvoir d’achat et qui a rejeté le sauvetage de la France est en grande partie responsable des malheurs qui s’abattent sur lui. » Il constate, pessimiste : « Le Grand Remplacement est bel et bien en marche (Macron vient d’ailleurs de l’annoncer) et plus rien ne pourra l’arrêter de façon paisible. »

Ce virage majeur dans la politique d’immigration en France inspire deux réflexions à Dan Le Bruch : « Je profite du sujet pour poster mon premier post. D’abord, le livre Le Camp des saints de Raspail prophétise tout cela depuis cinquante ans… Par ailleurs, j’ai eu la curiosité de regarder les résultats des élections de Callac : c’est NUPES ou Macron, alors… » Mais Juju ne perd pas espoir : « Courage à tous les amis ! Et ne cédez pas. » Boulevard Voltaire reste sur cette ligne, quoi qu’il en coûte, comme dit Macron !

Tout de même, d’où vient donc cette idée loufoque de transporter non plus les villes à la campagne, en France, comme le rêvaient les technocrates d’autrefois, mais les villes étrangères dans nos campagnes françaises ? Ce projet fou est venu cette semaine d’un tandem particulièrement funeste, un tandem qui ne fait plus qu'un à force de parler d'une même voix, celui d'Ursula von der Leyen et Emmanuel Macron. La présidente de la Commission européenne n’a en effet pas tardé à s’expliquer dans son discours de politique générale analysé par Marc Baudriller : « Accueil des migrants, comment von der Leyen veut tordre le bras des nations européennes ». Vaug31 est lapidaire : « Ce n’est pas le bras qu’elle veut tordre, mais le cou. » Et cette ambition de démiurge devenu fou indigne Gérard Laurent : « C’est une malade qui n’est là, avec ses plus de 30.000 euros par mois sans impôts à payer, non élue, que pour détruire notre société. Quand nos sinistres députés européens vont-ils réagir ? demande-t-il. Nous ne sommes pas au bout du tunnel ! »

Ne comptons pas sur la mobilisation de notre dirigeant pour défendre le peuple qui l'a élu. Deux jours après von der Leyen, Macron, en obligé servile et empressé, accourait dans le même sens, comme le dénonce Clémence de Longraye dans son article sur « Le coup de grâce porté aux campagnes ».

Notre lecteur Jack Chevalier fulmine et se cabre : « Monsieur "Je-Sais-Tout-Et-Vous-Avez-Intérêt-À-Vous-Taire" va faire de la France entière "un territoire perdu de la République" ! Et tout ça sans notre avis ! La France est-elle toujours une démocratie ? » interroge-t-il. Et Barton Pascal saisit ce moment de vérité : « Nous y sommes. Macron tombe le masque, écrit notre lecteur. Il avait occulté le sujet pendant la présidentielle, sachant qu’il propulserait Marine Le Pen à la présidence. » Polaire30 abonde dans le même sens : « Le chef de la Macronie […] déteste la France, il veut abolir son histoire, ses traditions, sa civilisation. Il déteste le peuple français d’origine et veut le remplacer. Avec lui, la France entière sera à l’image des quartiers complètement pourris des grandes villes tels que la colline du crack à Paris, ou les quartiers nord de Marseille, les zones anti-France de multiples villes de France. L’entreprise de destruction a commencé depuis quarante ans, Macron veut terminer le travail. »

Mais Macron n'est ni seul ni tout-puissant. C'est le rôle de l'opposition d'empêcher ses folies. Alors, Frederica Costedoat pose la question crûment : « Où est le Rassemblement national dans cette affaire ? » Justement, Gérard de Mellon, conseiller régional RN des Côtes-d’Armor, le département de Callac, s’exprime en exclusivité sur Boulevard Voltaire. « Comment ne pas voir dans cette opération une amorce de remplacement de population qui peut engendrer le pire, écrit-il. Le Rassemblement national de Bretagne s’oppose avec force à ce funeste projet. » Avec vous, Boulevard Voltaire s’opposera de toutes ses forces à cette nouvelle marche franchie dans la politique de démolition de la France et de son peuple menée par Emmanuel Macron et ses alliés irresponsables.

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18 septembre 2022 à 20:43

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20 commentaires

  1. Le chômage de masse explose, l’invasion migratoire, voulue par l’Union européenne, change les peuples du Vieux continent en accélérant le Grand Remplacement comme dans la France profonde à Callac ( les grandes et moyennes villes, c’est en bonne voie). L’islam s’implante dans tous les pays qui ouvrent leurs frontières.
    L’UE, après avoir été le fer de lance de la vaccination obligatoire, se substituant aux États-Nations, mène une politique va-t-en-guerre contre la Russie. Les citoyens de notre pays, comme si nous étions dans le Tiers-monde, se voient menacés de restrictions énergétiques, avec mise en place d’un passe climatique pour cet hiver dans tous les pays européens. Sous l’égide du couple infernal Macron-Von der Leyen, le projet européen se transforme en un modèle totalitaire qui se rapproche du contrôle social à la Chinoise. Ils sont bien rares ceux qui, en France, osent dire qu’il faut sortir de l’Union européenne et de l’euro. Longtemps, François Asselineau a été seul à défendre cette ligne et maintenant Florian Philippot. Eric Zemmour ou Marine Le Pen, sans doute pour des raisons tactiques, refusent de mettre en avant cette perspective pourtant vitale pour notre pays.

  2. Ursula von der Leyen n’est pas là pour toujours. Il y a bien des élections en décembre la concernant ? Ne me dites pas qu’elle peut se représenter et être élue… par qui d’ailleurs ? Je n’en sais même rien.

  3. deux constats sur l’état d’esprit de la société francaise , expliquant pour partie l’absence de réaction face à l’oeuvre de destruction de la France :
    1- discrédit global de la politique, les gens sont désabusés , l’abstention électorale en est la preuve.
    2- individualisme forcené de notre société, l’intérêt collectif est perdu de vue, l’amour de son pays ou de sa nation font partie des archives de l’histoire.

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