Compagnes des djihadistes : la France doit reprendre d’urgence sa souveraineté

femmes djihadiste

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a donc tranché, ce 14 septembre. La France est priée de réexaminer au plus vite les requêtes des familles de djihadistes, femmes et enfants de ces guerriers de l'islam partis combattre en Syrie. Et d'ouvrir grand ses bras.

Deux couples avaient saisi la Cour pour obtenir le rapatriement de leurs filles, deux jeunes femmes compagnes de djihadistes, et leurs trois petits-enfants. Ils ont obtenu raison. La France doit organiser « le rapatriement de leurs filles et de leurs petits-enfants retenus dans les camps du nord-est de la Syrie administrés par les Forces démocratiques syriennes (FDS) ». Car le refus de la France de les récupérer expose ces aventurières et leurs enfants, selon la CEDH, « à des traitements inhumains et dégradants contraires à l’article 3 de la Convention ». Comme si les centaines de victimes françaises de cette idéologie ne comptaient pas. Comble de l’humiliation : la France doit verser une « satisfaction équitable suffisante pour tout dommage moral pouvant avoir été subi par les requérants », soit 18.000 euros et 13.200 euros aux deux familles requérantes pour frais et dépens.

Il y a pourtant quelques motifs de satisfaction dans cette décision ahurissante de la CEDH. D’abord, elle provoque une bronca à droite, transcendant les habituels clivages.

Ensuite, cette décision dévoile clairement aux Français les conséquences des choix tragiques de nos dirigeants. L’immigration a amené en France, entre autres, un islam si radical qu’il incite des hommes, des femmes et des enfants nés au pays de Voltaire à risquer leur vie en Syrie, pour les intérêts du djihad. Ce constat remplace de longs discours sur l’état d’une partie de la population vivant en France, sur les banlieues dans lesquelles ces fous dangereux ont puisé leur idéologie et leurs résolutions, sur le désastre d’une immigration hors de contrôle qui enfante des monstres. De quoi ouvrir les yeux des derniers Français encore endormis ?

La décision de la CEDH éclaire, par ailleurs, notre dépendance envers ces organismes supranationaux non élus qui ligotent le pays, avec son accord, même lorsqu’il s’agit de protéger la vie de nos concitoyens. L’Europe apparaît ici pour ce qu’elle est, une camisole de force qui empêche les peuples d’exercer la défense légitime de leurs intérêts vitaux.

Enfin, il faut lire cette décision dans le détail pour en percer les contradictions. Le principe de base est clairement énoncé : « Sur le fond, la Cour juge tout d’abord que les ressortissantes françaises et leurs enfants ne bénéficient pas d’un droit général au rapatriement au titre du droit d’entrée sur le territoire national garanti par l’article 3 § 2 du Protocole numéro 4. » Mais voilà, le texte évoque aussi la « violation de l’article 3 § 2 du Protocole n° 4 ("Nul ne peut être privé du droit d’entrer sur le territoire de l’État dont il est le ressortissant") de la Convention européenne des droits de l’homme ». Et tient compte des responsabilités de l’État face à « l’intégrité physique et la vie des nationaux retenus dans les camps, en particulier celles des enfants ».

Alors, peut-on sortir de la CEDH ? Bien sûr ! La Convention européenne des droits de l’homme prévoit, comme toute convention, une clause de dénonciation, dans son article 58. Il faut attendre cinq ans après la ratification (un délai échu pour la France), puis donner un préavis de six mois au secrétaire général du Conseil de l’Europe. Au terme de ces six mois, la France ne pourrait plus être sanctionnée par la Cour européenne des droits de l’homme pour toute action réalisée postérieurement à sa sortie.

Une indispensable bouffée d’air, de liberté et de souveraineté.

Marc Baudriller
Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

58 commentaires

  1. Macron est un grand copain de Patrick Titiun , chef de cabinet du Président de la CEDH qu’il a élevé au rang d’Officier de la Légion d’Honneur en juin 2021, en contradiction totale avec les principes de neutralité de cette institution. Cette collusion honteuse vous éclaire sur toutes les décisions prises contre les intérêts de la France et des français dont le poudré du Touquet s’est rendu coupables depuis de nombreuses années.

  2. Je ne comprendrais jamais qu’un pays souverain (mais la France en est-elle encore un?) puisse reconnaitre l’autorité d’ organismes supra-nationaux, non démocratiques qui sont dans une surenchère continue du « progressisme » le plus délétère.

    • La Commission Européenne est aussi un organisme supra-national non élu et voulant imposer contre la volonté des parlements de chaque pays européen, élus eux, sa domination et sa doctrine souvent à l’encontre des intérêts de chacune des nations

  3. « Mais de quoi je me mêle », je commence à croire qu’il faut sortir de l’Europe, ou construire une autre Europe.

  4. Sortir de la CEDH ne me paraît pas être une bonne solution à notre époque où la séparation des pouvoirs en France n’est plus du tout une certitude, c’est le dernier recours des français, par contre il est encore temps (ce qui aurait dû être fait depuis le début) d’acter la déchéance de nationalité pour les djihadistes et leur compagne.

  5. Bien entendu qu’il faut de toute urgence sortir de la CDEH , comme beaucoup de pays l’ont déjà fait .
    Notre seul problème c’est Le Président de la République : Notre petit Macron aura-t-il le courage et la volonté pour cela ? C’est toute une autre histoire .

  6. Pas d’illusions à avoir les français boiront le « calice jusqu’à la lie » on parie que tout sera fait pour rapatrier ces traîtres à la patrie!

  7. Faire revenir ces femmes assassins notoires et leurs enfants conditionnés dès leur plus jeune âge à la pratique des armes et à égorger les humains est de la folie pure , c’est offrir des agneaux aux loups. La France doit refuser ce retour au nom des morts du terrorisme et doit se soustraire de la CEDH. Pourquoi ces parents ne vont ils pas vivre dans les pays près de leurs filles ?

  8. Une fois de plus, la France est rabaissée comme une moins que rien . , forcée d’ouvrir grand les bras à ceux qui l’ont reniée et qui nous haïssent. Insupportable.

  9. Si nos dirigeants étaient Français de cœur, ce qui reste à démontrer, ils menaceraient l’UE de s’en retirer. Car si l’un des pays fondateurs de cette UE se retirait, elle imploserait, c’est évident. La menace devrait être efficace …

  10. La CEDH se révèle être l’avocate des compagnes des traîtres à la nation française coupables d’exécutions de masse de chrétiens d’orient, de kurdes ou même de musulmans qui luttaient contre les djlhadistes de l’EI ! Quand donc quittera-t-on l’UE qui défend les terroristes et condamne les victimes ?

  11. Sans esprit polémique aucun, je constate que les réactions de MM. RETAILLEAU er CIOTTI sont bonnes et cependant frappées d’illegitimité : que n’ont-ils mis leurs actes en accord avec leurs dires lorsqu’ils étaient au pouvoir ? La déroute de leur parti, et de tous ceux qui se sont succédé, prend sa source dans cette contradiction.

  12. Sans doute n’avons-nous pas assez de djihadistes potentiels sur notre territoire pour décider d’en faire un véritable élevage à domicile.Petit loup joueur deviendra fauve aux dents longues.

  13. Ne pas avoir retiré la nationalité française à ces ennemis combattants de la France est un crime contre les Français donc un francocide. Celui qui en est responsable et ses complices peuvent-ils se regarder dans une glace ? Hélas oui, preuve que nos parlementaires sont des zozos qui jouent avec nos vies.

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