Ah, l’école du bon vieux temps !
Tous les vieux cons comme moi vous le diront : « De mon temps, ça ne se serait pas passé comme ça ! » Oh, j’entends déjà se gausser dans les immeubles de ce qui fut nos banlieues et sont devenues des « IHF » (immeubles hors France) !
Il est vrai qu’ils disposent de peu de mots, mais suffisamment, pour régler mon sort : « Oh, le vieux, rien à foutre, de ton temps, nous, on nique la France et on enc… l’école ! » Sens du raccourci, limpidité, que d’imagerie de l’expression ! Nos chères petites têtes brunes ont été assidues aux cours de langue. Pas aux cours de français, mais à ceux, tellement plus vivants, dispensé par de chaleureux « grands frères », exemplaires modèles d’assiduité à leur travail de commerçants « droguistes ».
Il est vrai que « de mon temps », les classes du secondaire comptaient parfois 35 à 40 élèves, mais en cours, on eût entendu une mouche voler….
Un bavardage valait une punition, un geste obscène était inimaginable, un acte de violence vis-à-vis d’un enseignant, et direction la maison de redressement !
Mais enseignants, parents qui n’agressaient pas ceux-ci et enfants possédaient en commun un langage (on dirait aujourd’hui un « logiciel ») : la morale !
Les parents vous apprenaient le bien et le mal, avec, parfois, une petite fessée pour accélérer la compréhension.
L’autorité des adultes était enseignée à la maison, puis ensuite par des enseignants dont les parents ne remettaient pas en cause l’autorité.
Les chahuteurs chroniques se voyaient dissuader par des sanctions proportionnelles à la gravité de leurs fautes. Les cas les plus graves étaient réglés par l’exclusion temporaire ou définitive.
L’enseignement religieux, notamment chrétien, expliquait et confirmait cette relation d’autorité qui permet la discipline nécessaire à tout enseignement chez l’enfant, puis, plus tard, à l’armée, dans l’entreprise ou les études supérieures.
Mais en 1968, un petit rouquin boulot au sourire provocant, assisté d'une équipe de gauchos, décréta, dans un nuage de fumée bleue, qu’il était « interdit d’interdire » ! L’adage sonnait si bien que les enseignants le firent leur, et les bobos l’édifièrent en maxime d’éducation…
Bien entendu, une population issue d'une immigration massive se vit appliquer les mêmes principes, encouragée par des révolutionnaires en peau de lapin aux tempes blanchies dans les allées du pouvoir.
Les voir, aujourd’hui, se plaindre de récolter ce qu’ils ont semé évoque irrésistiblement l’épisode de l’arroseur arrosé !
Allons, réveillez-vous, M. Blanquer ! Aucune de vos mesures à la mie de pain ne produira jamais le moindre effet sur cette génération issue des cités qui hante, terrorise nos écoles, et ignore totalement la signification des mots « autorité de l’enseignant » ! Pourtant, dans leur cité, ils plient devant l’autorité, celle des « grands frères », imposée à grands coups de trique, si dure qu’elle dissuade toute désobéissance. Vos mesures de pacotille et vos policiers, pauvres plantons de préaux, jetés en pâture aux soldats de la drogue feront mourir de rire ceux que vous voudriez nous faire croire pouvoir dissuader… Comme votre chef, vous êtes dans le paraître et non dans le réel, à mille lieues du concret, des gens.
La racaille ne connaît qu’une politique, celle du bâton, qui, paradoxalement, leur sauverait vraisemblablement une vie menacée par les kalachnikov de leurs « grands frères »...
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