À la faculté : la droite avance, l’extrême gauche recule

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La droite étudiante va-t-elle retrouver une place dans les facs, largement soumises à l’extrême gauche ? Au vu des derniers suffrages, elle ne perd pas espoir.

L'élection au Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) a vu, ce 23 juin, l'UNI (la droite étudiante) dépasser l'UNEF (Union nationale des étudiants de France) pour devenir la troisième organisation étudiante en France. C'est une première dans l'histoire de l'UNI, qui conserve ainsi son siège en réalisant son meilleur résultat depuis 2010.

Le CNESER est une instance décisionnelle majeure dans l'enseignement supérieur et la recherche, où de grands électeurs, représentant les étudiants de toute la France, participent à des élections nationales pour choisir leurs représentants. Ce résultat marque une étape significative dans le paysage étudiant français.

« La seule force de droite représentative étudiante »

Les résultats détaillés de ces élections sont les suivants : la FAGE (Fédération générale des associations étudiantes), qui se décrit comme apartisane et apolitique mais souvent associée à la gauche, maintient sa position de premier depuis quinze ans, avec 660 voix. L'Union étudiante, anciennement connue sous le nom d'Alternative, née d'une scission avec l'UNEF, obtient 372 voix. L'UNI récolte, quant à elle, 171 voix, dépassant ainsi l'UNEF, qui se retrouve avec 169 voix. L'Onde, classé plutôt à gauche, qui représente les associations des grandes écoles, compte 19 voix, soit 100 voix de moins que l'année précédente.

L’UNI est pris en tenaille par les différents syndicats de gauche et d’extrême gauche avec qui elle va siéger. Cependant, elle a réussi à réunir assez de voix pour tenir tête à la pensée unique. « Ce résultat confirme l’UNI comme étant la seule force de droite représentative étudiante », déclare le communiqué du syndicat. Leur objectif est clair : « Nous continuerons de porter une voix différente face au nivellement par le bas dans nos universités, aux atteintes à la liberté académique, à la censure et à toutes les dérives de la gauche et de l’extrême gauche au sein de l’enseignement supérieur. »

« La dérive islamo-gauchiste et woke de l’UNEF lui pose un problème. »

Contacté par BV, Rémy Perrad, délégué national de l'UNI, exprime sa satisfaction face à ce résultat historique : « C'est notre meilleur résultat depuis 2010. Cela prouve qu'il y a une vraie prise en compte de nos idées dans les universités. On le voit, il y a de plus en plus de militants. Ils sont de plus en plus motivés. »

Au téléphone, le délégué souligne également que l'UNI « accentuera la formation militante et intellectuelle » de ses membres. Pour lui, la défaite de l’UNEF viendrait de ses dérives woke et islamo-gauchiste ayant créé plusieurs scissions, notamment avec l’Union étudiante.

Cette victoire de l'UNI aux élections du CNESER marque un tournant. Les résultats témoignent d’un rejet croissant du wokisme. De ce fait, une demande particulière dans le communiqué de l’UNI est adressée au ministre de l’Enseignement supérieur afin de « prendre en compte les suffrages obtenus par l’UNI et reconsidérer ses relations avec la troisième organisation étudiante, pour l’avenir de la jeunesse française ». Est-ce que les étudiants de droite seront entendus ?

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Félix Perrollaz
Licence de Science politique à l'Université de Lille, étudiant en journalisme, journaliste stagiaire à BV

Vos commentaires

16 commentaires

  1. Les bonnes nouvelles se faisant particulièrement rares ces temps ci, on ne peut que se réjouir de celle-ci. Un peu de bon sens va-t-il pouvoir se refaire une place dans les milieux universitaires ? Espérons le !

  2. Patience, on avance…doucement, mais on avance : enfin un sursaut face au wokisme et au nihilisme général.
    Le Communiqué diffusé par le représentant de l’UNI est EXCELLENT et permet tous les espoirs.ENFIN !!!!

  3. jamais 2 sans trois le compte est bon je m’en souviendrais l’an prochain lors de la remise du chèque

  4. Victoire très fragile ! l’ensemble des étudiants continue malgré tout d’être à 90% plutôt de gauche.

  5. Même si victoire il y a, elle ne suffira pas. Il faudra à la suite punir, à l’aune de leurs responsabilités et engagements, tous les promoteurs de ce totalitarisme écolo-islamo-gauchiste qui ne veut que le malheur de mon pays. Et de fait, qui n’est pas contre le totalitarisme ?

  6. Attention, même si cela s’inscrit dans un actuel large mouvement d’opinion favorable à la droite, une hirondelle n’a jamais fait le printemps. Ce n’est pas encore gagné. Cela demande confirmation.

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