Mort de Matisse : quand Darmanin se targuait d’accueillir des flots de réfugiés afghans
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Alors que la France est encore sous le choc de la mort du jeune Matisse, poignardé samedi 27 avril à Châteauroux, plusieurs éléments ont été révélés sur le drame, et notamment la nationalité de l'auteur présumé des faits : un Afghan, âgé de 15 ans, comme sa victime. Une révélation qui n'a pas été sans soulever à nouveau la question de la gestion des flux migratoires, et plus particulièrement de l'accueil quasi inconditionnel dont bénéficient les réfugiés afghans depuis plusieurs années. Neuf demandeurs d'asile afghans sur 10 obtiennent, en effet, le statut de réfugié en France, confirmait l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) auprès de 20 Minutes, en août 2021. Une gestion très généreuse des demandes qui a hissé l'Afghanistan comme premier pays d'origine des demandes d'asile en France dès 2018.
En août 2021, alors que Kaboul venait de tomber aux mains des talibans, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin rappelait fièrement que « depuis 2018, les Afghans sont les premiers bénéficiaires du droit d'asile en France. Comme l'a annoncé Emmanuel Macron, nous continuerons d'ouvrir nos portes à ceux qui sont menacés par l'horreur islamiste. »
Depuis 2018, les Afghans sont les premiers bénéficiaires du droit d’asile en France.
Comme l’a annoncé @EmmanuelMacron, nous continuerons d’ouvrir nos portes à ceux qui sont menacés par l’horreur islamiste.
Polémique indécente de ceux qui veulent voir autre chose dans ses propos.— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) August 17, 2021
À ce sujet — « C’était un vrai gentil » : la mort de Matisse accuse le laxisme et l’immigration, encore !
Une réponse « sordide » à la misère afghane
Une politique si bien menée que l'OFPRA notait, en janvier 2024, que « l’Afghanistan est demeuré, pour la sixième année consécutive, le premier pays de provenance des demandeurs d’asile, avec plus de 17.500 premières demandes introduites ». La victoire devrait remplir de joie les personnalités politiques de gauche du pays qui, en août 2021, s'étaient indignées des propos prononcés par Emmanuel Macron au sujet des flux de réfugiés afghans occasionnés par la prise de pouvoir des talibans à Kaboul. « La France est très attentive à la situation des Afghans, avait martelé le chef de l'État, cela n'empêche pas - ce qui serait faire preuve de naïveté et de manque de responsabilité - d'être très ferme face aux trafics et aux réseaux qui profitent de la misère et de la peur. » Une vision très étriquée de l'accueil qui avait fait pâlir de honte toute une partie de la classe politique. « Macron fait honte à la France », avait regretté le maire EELV de Grenoble Éric Piolle, quand les députés LFI Clémentine Autain et Éric Coquerel avaient dénoncé une réponse « sordide » à la misère afghane.
La réponse est, en réalité, loin d'être « sordide », en témoignent les chiffres exorbitants des demandes d'asile acceptées. Les conséquences, en revanche, sont quant à elles pour le moins effrayantes et ont coûté la vie à plusieurs de nos compatriotes. Quoi qu'en disent les maires de gauche, qui assuraient en 2021 que « nous avons les capacités d'accueillir dignement » ces réfugiés, il ne semble pas viable, à l'épreuve des faits, d'accueillir 90 % des demandeurs en espérant que cela se passe bien. Si beaucoup ne posent pas problème, il n'empêche que l'accueil d'une culture aussi différente de la nôtre exige un filtrage bien plus minutieux que la passoire que constituent nos différents organismes.
L'impéritie de nos gouvernants en matière migratoire vire aujourd'hui au drame et le monde entier regarde notre pays agonisant pleurer ses enfants sans que la politique ne soit changée pour mieux les protéger. Elon Musk lui-même réagissait, lundi, sur X, au discours d'une jeune militante néerlandaise qui évoquait la mort de Matisse et l'abandon des peuples, lors d'un grand rassemblement conservateur. Combien de temps accepterons-nous que l'image de la France se dégrade sous les yeux ébahis des autres contrées ?
Marie-Camille Le Conte
Journaliste à BV
52 commentaires
Il est temps de supprimer le droit d’asile.
De nombreux pays s’en passent.
Si ils veulent venir en France.
Parler le français et avoir un contrat de travail et les compétences nécessaires.
Pas de problèmes entre eux .
Souvenons-nous ! Il y a un demi-siècle, l’URSS était très emm…. par les afghans et cherchait à les faire rentrer dans les rangs. Les USA, via la CIA, ont cru bon de fomenter la révolution en recrutant un Ben Laden qui s’est finalement retourné contre eux. Nul doute que notre « charité » occidentale en accueillant des afghans se retournera contre nous. Ces gens ne sont pas fiables et nous trahiront en nous frappant de l’intérieur
Concernant ces 2 individus (mère et fils), pour l’exemple, souhaitons que le Gouvernement les expulse sans délai ou sinon, les sanctionner de “la prison à perpétuité” en attendant que la peine capitale soit enfin rétablie car nous savons que « celui qui a tué une fois, tuera encore »… nous en avons eu malheureusement la preuve à maintes reprises. Combien d’assassins en puissance accueillis par nos dirigeants au nom du « devoir humanitaire » ou des « droits de l’homme » divaguent encore dans notre pays en attendant de passer à l’acte ??
Tant que lui et les siens ne sont pas inquiétés , rien ne changera ,d’autant que le président dit chef d’état fera tout pour détruire la France et donner priorité à d’autres , on peut se faire du souci ,les déclarations irréfléchies du style :colonisation = crime contre l’humanité se retournent contre nous , autre ineptie au hasard: le Mali nous a foutu dehors comme des rats mais une Malienne est choisie pour chanter pour les jeux olympiques , je n’ai rien contre cette artiste et ses qualités appréciées partout ,mais si Macron avait un peu seulement d’amour propre , et d’estime pour la France ,il aurait choisi une voie Française féminine ou masculine , il y en a sûrement .
Complètement d’accord ; les bons sentiments, le “sentimentalisme” ne sont pas compatibles avec la raison d’état ; droit d’asile ou pas, ces gens là ne devraient pas se trouver sur le territoire français. A un moment, il faut savoir dire non, non et non.