Je veux… bla-bla… je veux…et tous mes vœux !
Les vœux d'Emmanuel Macron de ce 31 décembre 2017 ont été interprétés par un bon acteur sur un texte particulièrement creux. L'imposture apparaît de plus en plus manifestement.
Emmanuel Macron s'est donné une image volontariste en prononçant une bonne vingtaine de fois "Je veux", "Je ferai", "Je vais". Cela ne suffira pas.
Sous le vernis clinquant d'un bla-bla faussement littéraire : le vide. En particulier sur les points très sensibles où des positions fermes et concrètes étaient attendues par la nation : sur la gestion bruxelloise des flux migratoires, la sanction des terroristes rentrant de Syrie, la situation en Europe (Espagne, Royaume-Uni, Autriche, Ukraine), aux États-Unis, en Russie.
Sur l'économie, des mots plats et convenus : mais rien sur le CETA, le TAFTA, la mondialisation, la financiarisation, la nécessaire réindustrialisation et l'emploi. Car ce ne sera pas la "formation" qui réglera les problèmes de chômage mais une défense de notre tissu économique contre les importations déloyales et incontrôlées.
Deux provocations dépourvues de bon sens : "Chers concitoyens européens" (?) ; "La France est la patrie des demandeurs d'asile".
PS : je ne regarde plus LCI, où les anciens journalistes, chroniqueurs ou experts ont cédé la place à une relève d'inconnus dont le dénominateur commun est la "macrolâtrie" et l'absence de talent.
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