Vaccin ou médicament ? Le professeur Delfraissy revoit la définition du produit

Capture d'écran
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Faut-il s'entêter à nommer « vaccin » le liquide injecté dans le bras du citoyen en quête de passeport pour prendre le train ou aller manger des nouilles au chinois du coin ? Pour le professeur Jean-François Delfraissy (en photo), président du Conseil scientifique Covid 19 en charge d'éclairer le docteur Macron, l'affaire n'est plus aussi limpide. Bémol à la clé, modération et « ne nous emballons pas ». Au micro de France Info, le haut conseiller élyséen revoit la définition du produit miracle à la baisse : c'est « un vaccin qui est une forme, un peu, de vaccin médicament puisque en fait, il protège contre les formes sévères et contre les formes graves ». Disons un « vaxicament ». Une mixture à l'efficacité éphémère telle la « Jouvence de l'Abbé Soury ».

Prémuni en janvier, un peu moins en février, gros désamour en mars, réduit à l'état de non-vacciné en avril, mais titulaire du passe (!) et puis la routine. Le retour piteux au labo le plus proche. « Tout est fini entre lui et moi. » Une autre injection, un autre amour sans lendemain. « Le vaccin contre le Covid a une action formidable », elle est »limitée dans le temps et sur la transmission ». Le professeur Delfraissy ne laisse aucun espoir au vacciné triomphant. Passé la porte du labo, tout fout le camp.

Pour parer à cette dégringolade de l'immunité, le gouvernement se doit d'étudier deux solutions. L'une consisterait à instaurer un passe vaccinal biodégradable. Au fil des mois, le document s'autodétruit, montrant ainsi le degré de protection du sujet. Les lieux accessibles et les actions possibles s'amenuisent de jour en jour. Un barème complexe est mis en place. Formation requise pour accéder au mode d'emploi.

L'alternative : imposer un perfuseur sur roulettes aux vaccinés. Le « vaxicament » est distillé goutte après goutte, offrant ainsi aux français une protection constante. Pour faire le plein, des stations-service Pfizer sont mises en place. Le prix à la pompe fluctue selon les arrivages. Tous masqués, tous perfusés. La liberté reprend ses droits.

Après avoir entamé en toute honnêteté la crédibilité du mot « vaccin », le professeur Delfraissy rappelle qu'« on a dix fois plus de chances de se retrouver en réanimation si on n'est pas vacciné ». Selon sa démonstration précédente, il convenait de préciser : dix fois plus de chances que le vacciné de fraîche date. Celui de janvier. Le tout frais, tout neuf sortant du laboratoire. Quant aux autres... Que le meilleur gagne !

L'embrouillamini se corse avec l'annonce du professeur de la sortie imminente de l'antiviral Paxlovid du même Pfizer « qui réduit le passage aux formes graves d'environ 85 % » Hélas, l'enthousiasme des pro et anti-vax est vite douché par le spécialiste qui affirme : « Surtout n'opposons pas vaccination et ce médicament, on a besoin des deux ! »

Est-ce, comme il l'explique par la suite, le fait d'une quantité pour l'instant limitée du produit ou d'une passion pour l'aiguille ? Un médicament qui marche doublé d'un vaccin déclinant ? Les plus fragiles seront morts avant d'avoir compris.

 

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

97 commentaires

  1. Ce vaccin a un effet secondaire bénéfique: la franche rigolade qui saisit les lecteurs des articles de J.Leroy sur BV ….et qui certainement les guérit! Un grand MERCI Monsieur Leroy!

  2. Larousse, classique, Illustré, 1949, extrait de la définition: VACCIN [vak-sin] n. m.(lat. vaccinus, de vache). Toute substance qui, inoculée à un individu, lui confère l’immunité contre une maladie déterminée: Pasteur a trouvé un vaccin contre la rage………………….
    Dictionnaire de mon année de naissance, j’ai décidé de m’en tenir à ça et rien qu’à ça !

  3. Ce vaccin « protège contre les formes sévères ».
    Encore un mensonge ? Le dernier qui résiste encore ?
    C’est pourtant très simple Monsieur DELFRAISSY, je vous donne le truc.
    Si, si, vous verrez c’est infaillible : Si vraiment ce que vous dites est vrai, pour le prouver, lorsque chaque jour vous annoncez par exemple que « 253 décès sont survenus ce jour » précisez bien COMBIEN ÉTAIENT VACCINES !!
    Allez-y, faites-le ! Si vous l’osez …

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