Un chien battu à mort à Montpellier : du fait divers au fait de société

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Toute vérité n'est pas bonne à dire, dit le proverbe, surtout quand on subit le carcan de la bien-pensance. En voulez-vous un exemple récent ? Le Parisien, se référant à une information publiée dans Midi libre, rapporte qu'à Montpellier, un chien a été « battu à mort par trois jeunes » et que « son propriétaire », lui-même agressé, « porte plainte ». Un simple fait divers, en somme, auquel il ne faudrait pas accorder trop d'importance, même si cette cruauté gratuite envers un animal est un acte odieux.

Midi libre ne donne guère plus de détails. France Bleu précise que « trois hommes particulièrement agressifs » ont demandé de l'argent au promeneur, que l'un d'entre eux « le met à terre pour lui faire les poches », tandis que « les deux autres s'en prennent à la chienne ». L'homme agressé témoigne que la chienne « était prostrée » et « ne comprenait rien » : « Ils lui ont donné de violents coups de pied dans le thorax et sont repartis en rigolant. » Des précisions sur le déroulement des faits, mais rien sur l'identité présumée des agresseurs.

Si l'on a l'esprit curieux et qu'on consulte encore d'autres journaux, on s'aperçoit que tous ont repris l'information publiée chez leur confrère sans se poser plus de questions. Une exception, cependant : CNews semble avoir mené une enquête plus approfondie. On apprend, notamment, que l'un des trois hommes, « le seul que la victime a été capable de décrire aux policiers », était « porteur d’une capuche et d’une fine doudoune noire, de "type nord-africain", avec un léger accent de cité et âgé d’une vingtaine d’années ».

J'entends déjà des esprits indignés dénoncer cette chaîne peu recommandable, qui cherche des boucs émissaires et souligne systématiquement la responsabilité, dans la délinquance, d'une partie de la population française, d'origine immigrée. S'ils le pouvaient, ils l'interdiraient d'antenne.

D'autres estimeront, au contraire, que l'obligation des médias devrait être de dire, comme un témoin devant la justice, toute la vérité, rien que la vérité. Force est de constater que la chaîne CNews est l'un des rares médias qui ne cèdent pas au confort intellectuel de la pensée unique et ne tombent pas, volontairement ou par accoutumance, dans le travers de l'autocensure ou de la complaisance pour travestir la vérité ou n'en dire que la moitié.

Il va de soi que c'est un délit, de pratiquer une discrimination en fonction de l'âge, du sexe ou de l'origine ethnique, et qu'il faut en condamner toutes les manifestations. Mais comment qualifier l'attitude contraire qui consiste à nier une évidence ou à la passer sous silence ? Qu'on le veuille ou non, la violence et la délinquance en France, même si ce n'est pas la seule explication, sont en lien avec une immigration incontrôlée et le laxisme d'un pouvoir qui laisse se constituer, en France, des zones de non-droit. Pourquoi vouer aux gémonies les lanceurs d'alerte qui le révèlent ?

Dissimuler que les auteurs de l'acte odieux commis à Montpellier sont vraisemblablement originaires des cités pour ne pas faire d'amalgame avec une partie de la population française, ce n'est rendre service à personne. C'est dans l'intérêt même des Français d'origine immigrée, qui se sont assimilés et se comportent en citoyens responsables, conscients de leurs droits mais aussi de leurs devoirs, qu'il faut dénoncer ceux qui se comportent comme des sauvageons, des barbares, voire, parfois, des ennemis de la France. Il faut reconnaître que cet acte n'est pas un fait divers mais un fait de société.

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Philippe Kerlouan
Chroniqueur à BV, écrivain, professeur en retraite

Vos commentaires

42 commentaires

  1. Imaginons seulement que les auteurs de cet acte ignoble soient des skinhead….

    Cela ne sert à rien de pointer ce genre d' »oubli »? ça fait 40 ans que ça dure, tout le monde a compris sauf les collabos…
    C’est la mort de la presse subventionnéde nos impôts qu’il faut exiger…Elle seule pratique cette politique, les autres vecteurs d’information donnent les renseignements que les premiers taisent et que les médias présentent comme « sérieux », « mainstream »….. Bref, nous payons le poison, il faut en tarir la provenance

  2. En 1996, on a vu fleurir la discrimination positive. jean-Claude Gaudin était alors ministre de l’aménagement du territoire de la ville. C’était le fruit d’une bien-pensance au profit de territoire en difficulté. J’étais contre car le principe d’égalité était en train de s’effondrer. la même loi et les mêmes droits pour tous les français.. et aussi la même application de ces droits et de ces lois ! Quant à s’en prendre à un chien, cela a une odeur culturelle caractérstique qui devrait permettrev de catégoriser les agresseurs

    • Nous avons parfaitement catégorisé les agresseurs. Toujours les mêmes, très courageux en surnombre ou face à plus faible ou plus vulnérable.

      Je suis né et ai vécu dans un de ces pays où il ne m’était pas rare de voir des chats éventrés ou écrasés.
      Les femmes n’y ont pas droit de cité alors, pensez, les animaux, qui ne sont pas réservés à la consommation, ne sont rien.

      On ajoutera que leur belle religion de paix et d’amour considère le chien comme impur.

  3. Pas besoin de donner l’origine de ces délinquants : les gens comprennent de plus en plus de qui il s’agit.
    Ils ont également compris qu’on ne cite dans les journaux que le nom des Gaulois

  4. Soyons honnêtes, nous savions déjà tous qui était responsable de cette agression. Même plus besoin de le préciser.

    • Bah non, je vois pas. Des scouts en patrouille ? Des colleurs d’affiche du RN ? Des pèlerins sur le chemin de Compostelle ? Des cathos en procession pour les fêtes de Pâques ? Des égarés de la manif pour tous ? N’oublions pas que le danger c’est l’extrême droite, la France rance, le patriarcat blanc, les vilains colonisateurs, etc.

  5. Dans un pays où la légitime défense est interdite, les gens sont bien obligés de raser les murs. Vous n’avez de toute facon aucune chance contre 2 ou 3 voyous de 18 ans qui passent leur vie dans des salles de muscu ou de boxe (au passage financées avec nos impots). Seule une détention plus large d’armes à feu dans la population rééquilibrerait les forces et rendrait les délinquants moins courageux. Il faut se méfier de ces moutons qui pronent l’interdiction des armes, ou de ces collectes d’armes à feu organisées il y a quelque temps. Un peuple désarmé est un peuple facile à contrôler. Cette insécurité est voulue, peut-être pour légitimer l’arrivée d’un régime fort.

    • « Un peuple désarmé est facile à contrôler » … c’est peut-être pour ça qu’un 14 juillet ce même peuple est parti prendre la Bastille pour y chercher de la poudre, après avoir pris des fusils aux Invalides.

  6. Si les malfrats s’appelaient Gontran, Jacques ou François ;nul doute qu’on aurait droit à tout leur pedigree… mais bon, comme en l’occurrence il n’est pas politiquement correct de les désigner expressément, on dit alors des jeunes.
    Ceci étant quand on entend  » jeunes », on pense tout de suite à Africains ou maghrébins.

    • Oui, le « journaliste » aurait pu utiliser d’autres termes comme « montpelliérains », « habitants du quartier » ou pourquoi pas « agresseurs présumés ». De toute façon, plus personne n’est dupe, nous sommes habitués aux contorsions du langage journalistique et la traduction se fait maintenant sans qu’on y réfléchisse.

  7. Ce qui est bien avec les média de la bien pensance c’est que leurs silences coupable sur les noms des crapules nous fais deviner sans nul doute a qui on a faire puisque quand c’est Dupont ou Durant ils ne ce gêne pas de le dire

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