Lors des prochaines élections présidentielles et législatives, le choix crucial auquel les Français sont confrontés est celui de la survie de la France, ou non, puisque son identité, sa souveraineté et, donc, son existence sont aujourd’hui menacées culturellement par la double pression d’une démographie par trop dépendante d’une immigration non européenne et de l’impérialisme économique et linguistique anglo-saxon, les deux becs de la tenaille mondialiste.

Les politiques menées sont incohérentes au point d’être suicidaires. Le vieillissement de la population, son incapacité à renouveler les générations sans faire appel à une population immigrée tellement nombreuse et tellement différente qu’elle rend l’assimilation impossible condamnent notre nation à disparaître à terme. La logique serait de limiter l’immigration aux stricts besoins économiques et de développer une politique familiale clairement nataliste, évidemment réservée aux nationaux. On fait systématiquement l’inverse en se référant à la liberté de choisir sa vie et à l’égalité entre les individus, y compris entre le citoyen et le résident. On a donc favorisé l’éclatement de la famille traditionnelle et sa subversion par des modèles alternatifs qui portent tous atteinte à la structure anthropologique sur laquelle reposait la solidité de notre nation et la transmission entre les générations de l’identité culturelle comme du patrimoine matériel et spirituel.

Dans le même temps, on a soutenu un flux migratoire hors de proportion avec les besoins économiques, déséquilibrant nos dépenses sociales et introduisant des modèles de comportement en conflit avec notre identité nationale. L’école, qui était le creuset de l’assimilation, n’en a plus les moyens ni même la volonté, puisqu’elle est envahie par l’idéologie destructrice et qu’elle fait la part belle aux minorités au lieu d’être le lieu privilégié de la transmission de l’héritage de la langue, du savoir, de la culture et de l’Histoire sans laquelle il n’y a plus d’identité partagée entre les membres de la communauté nationale. Les performances scolaires des élèves de notre pays sont en chute libre, leur maîtrise de la langue s’effondre, les comportements s’éloignent de la discipline salutaire qui produit des esprits suffisamment solides pour être raisonnables et autonomes à l’âge adulte.

Tout se passe comme si le moteur du progressisme, l’émancipation, avait atteint un pic où, prisonnier de ses contradictions, le progrès se muait en décadence et le progressisme en nihilisme. Dès lors, le désir d’égalité mènerait à la fois à nier des différences inscrites dans la nature - comme le sexe - et à ignorer des oppositions entre les cultures au nom d’une tolérance allant jusqu’à l’aveuglement. Pour compenser la résistance de l’ordre social à la remise en cause des hiérarchies nécessaires, on a inventé l’absurdité de la discrimination positive qui désavantage les qualités personnelles héritées pour leur préférer des situations, et ceci, au détriment de l’intérêt collectif.

Le souhait de libérer l’État et les individus de la tutelle religieuse en est arrivé à gommer le passé chrétien et catholique de la France et le rôle évidemment constructeur de l’Église dans l’histoire de notre pays. Un laïcisme pathologique en arrive même à pourchasser davantage les signes religieux catholiques - une statue de saint Michel, par exemple - que ceux de religions moins liées à la culture et à l’Histoire de la France.

La communauté nationale éprise d’universalisme, prête à s’ouvrir au monde en préservant sa part de richesse humaine pour continuer de l’offrir aux autres, est broyée par l’américanisation des esprits portée par la machine de guerre audiovisuelle et numérique américaine, et par le bas par le communautarisme, notamment religieux. Il n’y a pas de démocratie sans un démos, sans un peuple capable de percevoir son unité de destin et de participer par ses choix à l’accomplissement de ce destin. C’est là, sans doute, la plus effarante des contradictions : la démocratie, à force de ne voir que des « humains » égaux, en oublie les citoyens qui, seuls, forment le peuple.

Arrêter cette dérive, bloquer et inverser cette course suicidaire vers l’autodestruction, cela s’appelle en politique, la « révolution conservatrice », et un seul homme l’incarne aujourd’hui : Éric Zemmour !

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17 janvier 2022 à 11:01

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