Toulouse : une femme défigurée par des « jeunes » pour « tenue incorrecte »

violence contre les femmes

L’information d’un énième fait, dit « divers », de la France Orange mécanique a été éclipsée par le non-événement des petits arrangements entre amis du remaniement ministériel. Et pourtant !

Voici ce que rapporte La Dépêche du Midi : dans la nuit de mardi à mercredi, vers 3 heures du matin, une jeune femme de 19 ans a été défigurée à coups de tessons de bouteille par des « jeunes » ! Alors qu’elle se trouvait, au bras de son compagnon, boulevard Carnot, en plein centre-ville de Toulouse, le couple a été pris à partie par « quatre jeunes », dixit La Dépêche, dans cette merveilleuse novlangue qui voudrait encore nous bercer d’illusions. Tous mineurs, deux filles et deux garçons âgés de 14 à 17 ans.

Selon le journal, faisant foi du récit de plusieurs témoins de l’agression, le groupe de mineurs aurait jugé « incorrecte » la tenue de la victime. Les insultes qu’on imagine fusent. L’altercation verbale dégénère ; suivent les coups, violents. Malgré l’arrivée rapide des policiers municipaux alertés par les images de vidéoprotection, la jeune femme est retrouvée couverte de sang, le visage lacéré à coups de tessons par l’une des filles du groupe agresseur. Conduite à l’hôpital, elle a dû subir une intervention d’urgence et une cinquantaine de points de suture pour refermer ses plaies.

Les « jeunes », évidemment « défavorablement connus des services de police », ont été interpellés et placés en garde à vue.

Une simple mauvaise rencontre au mauvais moment, diront certains. Ils n’avaient qu’à ne pas répliquer, diront les autres. Ou qu’elle faisait de la provocation gratuite ! Pour l'instant, le profil des agresseurs n'a pas filtré. Qui sont-ils ? Nous ne savons pas s'ils s'appellent Kévin, Mattéo, Charles-Hubert, Ségolène, Samia ou Mohammed. Gérald Darmanin, tout juste reconduit et sans doute plein de bonnes résolutions électoralistes, nous en dira peut-être plus.

Sur les réseaux sociaux, comme l'a rapporté Libération, Anissa, la victime, décrit ses agresseurs comme étant « maghrébins » et s’exclame : « J’en suis une aussi et ça me déchire le cœur de devoir dire que ce sont des gens de ma communauté qui ont fait ça. » La Dépêche, relayée par Marianne – qui décrit des jeunes « alcoolisés » –, évoque un « motif futile » pour expliquer l’inexcusable. Non, rien de futile.

En réalité, tout cela est gravissime. Avant d'en savoir plus sur le profil culturel et les motivations de ces mineurs barbares interpellés, remarquons que d'autres actes criminels et sauvages de ce type, qui se multiplient sur tout le territoire national, ne sont pas simplement l’expression d’une violence gratuite. Nous le pressentons : ce ne sont plus des « signaux faibles ».

On espère que le ministre de la Justice inamovible du gouvernement Borne II enverra vite aux familles de ces « petits anges » le flyer qui va bien pour leur rappeler que la République a des principes sur lesquels on ne transige pas ! En attentant, les angelots de ce genre s’assoient bien dessus.

Pierre Arette
Pierre Arette
DEA d'histoire à l'Université de Pau, cultivateur dans les Pyrénées atlantiques

Vos commentaires

58 commentaires

  1. Ce qui manque à exécutif comme à beaucoup de politicards c’est du courage, mais peut-être ils ne connaissent plus sa définition.

  2. C’était couru d’avance.
    Dans un premier temps combat pour l’autorisation de vêtements couvrant pour les musulmanes, abaya et burkini, au nom de la liberté et de la pudeur.
    Ensuite pressions, morales et physiques, sur les non musulmanes afin de les empêcher de porter mini-jupe ou bikini (le monokini ayant lui déjà disparu) afin de ne pas heurter la sensibilité musulmane et de ne pas provoquer le désir masculin.

  3. Comment en sommes nous arrivés là !! Voila où mène le laxisme et et la politique de l’excuse et que faire pour en sortir ?si ce n’est d’employer des méthodes « musclées » n’ayant rien à voir avec notre justice actuelle !! Mais pour cela il faut du courage et les hommes qui vont avec et nous n’avons ni l’un ni l’autre car la méthode d’élection et le clientélisme empêchent tout cela

  4. Au de là du constat, il faut désigner les vrais coupables. Nos médias abjects, bien surs, mais aussi cet ignoble SYNDICAT DE LA MAGISTRATURE. Une entité à dissoudre d’urgence ! Il suffit d’aller visiter leur site pour être fixé…Ils ont un onglet baptisé « nos combats ». C’est clair, ces gens ne sont pas des syndicalistes chargés de défendre une profession, ce sont des militants ! Or, Ils ne sont que des fonctionnaires appointés par nos impôts. Ils n’ont aucun combat à mener et ils n’ont pas à défendre d’idées ! Tout ce qu’on leur demande, c’est faire leur boulot ! Les combats, les idées, c’est au Parlement que ça se passe ! S’ils veulent militer, qu’ils postulent à Libé ou à Médiapart !

  5. A force de se « dégonfler » à tous les niveaux on finit par ne plus être maître chez soi. Pourtant à Béziers un certain Robert Ménard, avec un grand courage et en faisant fi de tous les conseils, ne cesse de nous orienter vers la vérité, tout en prenant lui-même de graves risques judiciaires. Le bonhomme sait de quoi il parle, droit dans ses bottes, et fidèle à son engagement politique, il ne dévie pas d’un poil de ses convictions, tout en restant un bel humaniste.

    • Il y en a malheureusement pas assez avec ce courage. Les Français attendent que beaucoup d’autres courageux se réveillent et osent le rejoindre. « Aux armes les citoyens ».

  6. « Mauvaise rencontre au mauvais moment » : certains l’on déjà affirmé sur notre « troisième chaîne », à vrai dire inféodée à « France info » si agréablement reconnue pour son pluralisme…Le problème est peut-être que ces « rencontres » et « moments », quels qu’agréables ou pas qu’ils puissent être, auraient plutôt tendance à se multiplier dans la superbe « ville rose » et que les fameux « jeunes » n’y sont pas que de « la dernière averse »…Leur bagage idéologique serait plutôt celui des « neiges d’antan »…

  7. La rue devient de plus en plus dangereuse , la route aussi. C’est que nous appelons le chaos indistinctif voulu et entretenu. De moins en moins de policiers présents sur nos routes . Racailles et chauffards se partagent l’espace urbain car ils se savent totalement protégés.

    • Mais il faut voir maintenant que les policiers et les gendarmes sont dégoûtés, écoeurés par la façon dont ils sont traités par la justice et par les politiques au plus haut niveau. « On » les envoie au casse pipe et on les remercie avec des coups de pied OQ (sans TF). Pour l’heure ils baissent les bras, se font porter pâle, démissionnent et sont de moins en moins nombreux à se porter candidat en maintenant leur colère dans des formes « syndicales ». Comme pour les profs, les infirmières et les médecins et chirurgiens hospitaliers, ce sont là des signes évident de la faillite de l’état socialo-macronien. Mais si les FDO lâchent en grand cette faillite se transformera très vite en chaos et en guerre civile « à la Libanaise » . Les JO ? Attention Danger ! Grand Danger.

  8. Avec Macron, la racaille barbare a tous les droits, y compris de ne jamais payer ses amendes et d’être en liberté après avoir roué de coups les forces de l’ordre.
    Par contre qu’un policier ose rendre les coups qu’ils lui servent et il est incarcéré et couvert d’opprobre ! La révolution approche.

  9. Ces jeunes ne savaient pas ce qu’ils faisaient ce sont des enfants après tout les parents ils sont démunis et eux non plus ne savaient pas alors que voulait vous c’est pas leurs fautes et puis elle l’a bien cherché avec sa robe courte et son décolleté dans six mois ils seront dehors et les parents recevront une aide pour les soutenir dans l’éducation de leur progéniture quand a la jeune fille elle aura la vie pour ce reconstruire a chacun ces problèmes

  10. On se croirait revenu au temps des « jeunes communistes » qui avait pour mission d’évangéliser les non croyant à la gloire du communiste. Finalement LFI et sa NUPES en sont bien les descendants ayant juste changer de « dieu » pour adopter celui des islamistes. A quel moment va t’on nous dévoiler que des tribunaux « charia » sont en place dans certain quartier?

    • Eh oui, la tyrannie fasciste, marqueur de l’extrême gauche, est revenue en force, qu’elle s’appelle communisme ou islamisme.

  11. C’est la « communauté » coranique qui est responsable. Il m’arrive de regretter les tenues de nombre de jeunes filles ou de femmes de la mienne, tenues qui ne mettent en valeur ni le physique ni la morale de celles-ci . Pourtant je n’ai jamais dégainé mon tesson de bouteille pour les inciter à se tenir et vêtir plus décemment .

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