[Témoignage] D’un père, à l’attention d’Emmanuel Macron
L'aurait-on oublié? Les pères ne sont pas tous d’épouvantables salauds qui se foutent de leurs gosses.
Un dimanche après-midi sur le parking d’un centre commercial... Cela fait pourtant plus d’une quinzaine d’années que cette scène s’est déroulée, mais je ne l’oublierai jamais. Etant moi-même « en plein post divorce » et ayant le droit de visite de ma fille et de mon fils, j’avais écouté « les conseilleurs » et emmené mes enfants au Quick du coin, dans le cadre du fameux « un week-end sur deux ».
Ce genre d’endroit, le dimanche, est clairement le refuge où les pères emmènent leurs jeunes enfants pour qu’ils puissent s’amuser, ou faire semblant. A côté de ma table, un homme qui serrait la main de sa petite fille. Il n’avait vraiment pas bonne mine avec des cernes profondes sous les yeux et un teint bien rouge, ce qui témoignait d’un penchant ou plutôt d’ un refuge vers ce que l’on devine. J’ai eu pitié de cet homme, d’un jeune âge pourtant.
Regagnant ma voiture avec mes enfants, je l’ai vu dans sa vieille bagnole pourrie immatriculée dans une département du Nord, affalé sur son volant. Il pleurait. Probablement venait-il de « rendre l’enfant à la mère ». N’ayant pas le choix, j’ai fait de même ce soir là sur le parking d’un autre centre commercial en restituant les enfants à la mère avant de rentrer chez moi, dans cette maison familiale qui n’était plus que la mienne, seul, et j’ai pleuré moi aussi. Les pères ne sont pas tous d’épouvantables salauds qui se foutent de leurs gosses. Et il faut bien se garder de faire des généralités : chaque cas est un cas unique. Et chaque cas est un cas qui doit être vécu pour se permettre de le commenter !
Je ne sais ce qu’est devenu ce pauvre homme qui pleurait dans sa vieille voiture, mais je sais que le petit garçon qui gouverne cette pauvre France ne sait pas ce que c’est que d’être père.
Patrick Robert
Chef d'entreprise
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38 commentaires
Quand on décide d’avoir des enfants, on cesse d’être égoïste et on ne se sépare pas, point barre!
Sauf que beaucoup de pères sont tout simplement répudier.
75% des demandes de divorce sont faites par les épouses. Bien sûr on dira très rapidement que 75% des maris sont insupportables. Le politiquement correct l’exige. Mais c’est aussi certainement que les risques de la séparation ont été placés sur la tête des pères par une justice familiale où la parité est loin d’être une réalité.
Cher Monsieur vous avez tout dit : Comment notre président peut-il se permettre une remarque quelconque sur la paternité, lui, qui n’a jamais eu d’enfant avec son épouse (à ce que nous connaissons, il y encore des choses mystérieuses)
C’est le même Macron qui a mis en place au début de l’année une nouvelle procédure de divorce simplifiée
et plus rapide ! Toujours le « en même temps » insupportable !
Macron est incapable de nous montrer une photo de son père alors, qu’en attendre.
La première question à se poser est : Pourquoi y a-t-il autant de divorces ? ou de séparations puisque le mariage a tendance à se raréfier ? plus personne ne supporte quoi que ce soit de l’autre.
Et oui monsieur, vous avez raison, comment Macron peut-il avoir la moindre idée à ce que « être papa » veut dire ?
Je ne me permettrais pas de porter un quelconque jugement, je suis un célibataire endurci.
Cependant, j’ai vécu des événements similaires auprès d’amis proche.
Que dois-je lui dire moi ?
Si ce n’est que de lui tenir la main (image), et de l’accompagner dans sa peine, autant que faire se peut, en ami.
C’est pourquoi tout comme vous j’aurais tendance de dire à Macron de s’occuper des enfants et petits-enfants de Brigitte, mais surtout de foutre la paix aux pères, ou mère, des autres.
C
Mais c’est plus fort que lui, Macron aime à se mêler de tout, particulièrement de ce qui ne le regarde pas.
Pourquoi s’exprime t-il , une fois encore, à la place de sa ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des familles ? S’appuie t’il de son expérience de père de famille ?
Il m’est aussi arrivé de ne pouvoir exercer mon droit de visite, après avoir parcouru 800 kms, sous le prétexte fallacieux « il est malade, tu ne peux le prendre ». Maintenant , un signe d’espoir pour les pères, j’ai fini par obtenir la garde de mon fils avec condamnation de la mère à me régler une pension alimentaire. Il y a 50 ans maintenant.
Mais, est-il raisonnable de vouloir imposer « un devoir de visite »…
Encore un problème abordé sans le nommer.
Depuis toujours des pères divorcés « abandonnent » leurs enfants, mes des mères aussi.
Ce qui est certain est que les enfants abandonnés par leur père sont de plus en plus mais pas dans le cadre de divorce mais plutôt dans ces fameuses familles monoparentales issues de mariage polygames pourtant interdits mais admises et même favorisées.
Encore un effet de l’immigration si chère à notre coq de président
Oui mais là vous parlez de la vieille France, celle dont les enfants ont été élevés dans le respect des autres, des institutions et de notre histoire, ça n’a rien à voir avec la France d’aujourd’hui où environ 12% de la population n’adhère pas à notre mode de vie, où on a niveler par le bas précisément à cause de ça et où les aides sociales sont distribuées sans distinction et sans vérification.
Macron cherche des idées pour détourner l’attention sur les problèmes récurrents de la France et vient de dégainer « le devoir du père » ! Comme d’habitude, il ne propose rien qu’un débat, qui comme d’habitude ne débouchera sur rien comme tous les débats précédents dont le « grand débat » décoché pendant les gilets jaunes qui n’avait abouti qu’à 100€ de plus pour le smic (pourtant déjà prévus) et la suppression de l’ENA ou plutôt son remplacement, donc uniquement son changement de nom ! Pas de changement donc, aucune action… comme d’habitude !
Que Macron se dispense de commenter des situations de la vie qu’il ne connait pas.
Ce n’est pas le rôle d’un président de la république de se mêler de l’intimité des Français.
Silencieux, présent, fort, dévoué, travailleur, juste, protecteur, éducateur, Joseph fut un modèle pour Jésus puis pour tous les pères dévoués à leur mission, capables de transcender la difficile nature masculine et d’en faire un atout. Relire le : ‘ Je vous salue Joseph ‘ pour résister au procès incessant, insultant et injuste des hommes.
Très émouvant ! De nos jours, tout est quick, mariage quick, décision de divorce quick, garde quick pour les pères , un week-end sur deux…Macron dirige de façon quick notre pays, une start-up nation, qui va disparaitre aussi quick que prévu !
Mariage quick ? souvent après plusieurs années de vie commune… et divorce au moindre prétexte sans souci des enfants, car contrairement à ce que disent beaucoup de couples divorcés, le divorce est toujours un drame pour les enfants.
Pas un simple drame, une catastrophe dont ils se sentent responsables.
J’ai bien peur qu’il y ait de multiples rapports entre le divorce, la décision de « garde de l’enfant’ et le Quick hebdomadaire. Toute décadence en entraîne une autre, comme pour les dominos qu’on écroule.
La marchandisation de l’enfant à naître est bien pire que l’esclavage d’autrefois car il y a complicité entre les deux parties.