[Témoignage] D’un père, à l’attention d’Emmanuel Macron

père fils

Un dimanche après-midi sur le parking d’un centre commercial... Cela fait pourtant plus d’une quinzaine d’années que cette scène s’est déroulée, mais je ne l’oublierai jamais. Etant moi-même « en plein post divorce » et ayant le droit de visite de ma fille et de mon fils, j’avais écouté « les conseilleurs » et emmené mes enfants au Quick du coin, dans le cadre du fameux « un week-end sur deux ».

Ce genre d’endroit, le dimanche, est clairement le refuge où les pères emmènent leurs jeunes enfants pour qu’ils puissent s’amuser, ou faire semblant. A côté de ma table, un homme qui serrait la main de sa petite fille. Il n’avait vraiment pas bonne mine avec des cernes profondes sous les yeux et un teint bien rouge, ce qui témoignait d’un penchant ou plutôt d’ un refuge vers ce que l’on devine. J’ai eu pitié de cet homme, d’un jeune âge pourtant.

Regagnant ma voiture avec mes enfants, je l’ai vu dans sa vieille bagnole pourrie immatriculée dans une département du Nord, affalé sur son volant. Il pleurait. Probablement venait-il de « rendre l’enfant à la mère ». N’ayant pas le choix, j’ai fait de même ce soir là sur le parking d’un autre centre commercial en restituant les  enfants à la mère avant de rentrer chez moi, dans cette maison familiale qui n’était plus que la mienne, seul, et j’ai pleuré moi aussi. Les pères ne sont pas tous d’épouvantables salauds qui se foutent de leurs gosses. Et il faut bien se garder de faire des généralités : chaque cas est un cas unique. Et chaque cas est un cas qui doit être vécu pour se permettre de le commenter !

Je ne sais ce qu’est devenu ce pauvre homme qui pleurait dans sa vieille voiture, mais je sais que le petit garçon qui gouverne cette pauvre France ne sait pas ce que c’est que d’être père.

Patrick Robert
Patrick Robert
Chef d'entreprise

Vos commentaires

38 commentaires

  1. Et après avoir fait voter la PMA sans père en ne se posant aucune question sur la figure que pourrait prendre une humanité se reproduisant par scissiparité psychique.

  2. Si ce pauvre petit Macron avait seulement une idée de la vraie vie en-dehors des fusions-acquistions, il comprendrait qu’avant de parler de devoir de visite il faudrait d’abord se préoccuper d’assurer un droit de visite.
    Mais il faut qu’il parle, qu’il parle, à tort et à travers. Un communicant quelconque à dû lui suggérer que dénigrer les pères, les hommes, le patriarcat, et tout ça… ne pouvait pas faire de mal.
    Il est embarrassé avec les dernières émeutes des banlieues comme une poule qui aurait trouvé un cure dents ! Alors après l’explication par l’oisiveté, la savante et indispensable réflexion annoncée accouche d’une nouvelle explication : les pères négligent leur droit de visite quand il n’est pas empêche. Comme si de voir un enfant deux ou trois heures par mois faisait une éducation !
    On voit bien qu’il n’a jamais essayé.
    Oui le rôle des pères est essentiel. Et on peut s’étonner qu’un homme, de l’intelligence qu’on dit, ne le découvre que pressé par la nécessité d’expliquer les catastrophes qu’il laisse se produire

  3. Le petit garçon qui nous gouverne ne sait pas ce que c’est que d’être père, et donc pas non plus président. Mais de cela, nous nous sommes assez vite rendu compte.

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