C’est le troisième protocole sanitaire à appliquer dans les écoles que Jean Castex a présenté lundi. Le troisième depuis… le lundi 3 janvier, qui avait été annoncé en catastrophe la veille de la rentrée à tous les parents et aux directeurs d’école, quand ces derniers ne l’avaient pas appris par voie de presse. Une véritable usine à gaz comme l’administration française, obèse tout autant qu’inefficace, en a le secret. En quelques heures, la machine du protocole sanitaire, destinée à donner l’illusion de l’action face aux enseignants et à maintenir le climat de peur maximale pour mieux anesthésier toute réflexion critique de la part des parents, la machine technocratique, donc, s’est emballée. Face à une très prosaïque réalité, l’illusoire volonté de contenir un virus contagieux et hivernal (nous sommes en janvier !) s’est envolée. Pour rappel, dès qu’un cas de Covid était déclaré dans une classe, tous les élèves de cette classe étaient sommés de faire un test tous les deux jours, à présenter à l’entrée de l’école pour pouvoir - privilège suprême - s’assoir sur les bancs de la classe et… s’instruire. Dûment masqués dès 6 ans – parlera-t-on, un jour, de tous ces petits élèves punis pour avoir voulu respirer une grande goulée d’air frais en enlevant, quelques minutes, ce masque honni ? -, les élèves voient sur leurs frêles épaules s’alourdir le poids des soucis de leurs parents. En effet, en cas de positivité, ceux-ci sont forcés au télétravail ET en même temps obligés de faire l’école à leurs enfants qui, dans la très grande majorité des cas, sont en pleine forme.

Et puis, parlons des tests. Présentés comme l’alpha et l’oméga de la « stratégie » sanitaire, ils permettent de connaître le nombre de porteurs du virus dans la population - ce qui n’est pas la même chose que le nombre de malades, on ne le dira jamais assez.

Or, il s’est très vite avéré que l’intendance ne suivait pas. Une semaine d’attente pour un test PCR quand on en a besoin pour le lendemain et qu’il n’est valable que 24 heures. Deux heures d’attente minimum pour faire un test antigénique et pouvoir obtenir d’une pharmacienne débordée le fameux sésame qui permet de retourner à l’école. Deux heures d’attente minimum dehors, dans le froid et sous la pluie. Quel enfant super-résistant ne tombera pas malade à subir un tel traitement, trois fois par semaine ?

« Je suis devenue celle qui fait pleurer les enfants »

Parlons encore de ces tests : une technique extrêmement invasive, qu’il est particulièrement cruel d’infliger ainsi à des enfants qui ne craignent rien. Une préparatrice en pharmacie s’est révoltée, sur Instagram, de ce qu’elle faisait subir à ces enfants : « Je suis devenue celle qui fait pleurer les enfants pour les tester coûte que coûte. Les enfants pleurent, se débattent, hurlent à la mort, sont maintenus de force par leurs parents, eux aussi à bout. Parfois, je refuse de tester un enfant dans ces conditions, et c’est alors que le parent me supplie en pleurant de tester et d’infliger cette souffrance à son enfant sinon il ne pourra pas retourner à l’école et le parent doit travailler, donc l’enfant doit aller à l’école le lendemain. »

Ou quand la perversité bureaucratique tourne à la maltraitance d’État et blesse la relation, sacrée, entre des parents et leurs enfants… Elle raconte ensuite : « Et parfois, les parents me disent : elle va être enfermée dans sa chambre pendant une semaine, les repas seront servis sur un plateau qu'on posera devant sa porte, pas de câlin, pas de bisou jusqu'à ce qu'elle puisse sortir de l'isolement. » Ici, on le voit, ce n’est pas la complexité de la crise qui rend fou, mais l’absurdité de sa gestion. Pendant ce temps, l’humanité s’éloigne à grands pas.

Vu la colère des parents, des professeurs, des directeurs d’école, des laborantins et pharmaciens mis à rude épreuve, cibles involontaire d’un climat social qui se tend chaque jour un peu plus, Jean Castex a essayé de rétropédaler sans perdre la face : des autotests pratiqués à la maison, assortis d’une déclaration sur l’honneur de la « négativité » de l’enfant, seront désormais nécessaires pour retourner à l’école. Il faut dire qu’une journée nationale de grève est prévue pour jeudi, à laquelle les syndicats de directeurs d’école veulent se joindre. Jean Castex, quintessence du techno, a donc tenté une opération de déminage.

Mais ne nous y trompons pas : après ces épisodes à répétition, de jeunes parents épuisés, exaspérés, perdus vacillent… dans quelques mois, certains d’entre eux seront prêts à faire vacciner leurs jeunes enfants contre une maladie inoffensive pour eux plutôt que de supporter et leur infliger un autre hiver comme cela. Rappelons-leur qu’en avril prochain, ils auront enfin le pouvoir de dire non.

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11 janvier 2022 à 21:15

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70 commentaires

  1. Contournez le problème à l’instar de ce qui se fait dans le pays africain où je suis (et ailleurs je présume) pour les tests PCR de sortie de territoire (payants) et d’entrée (gratuits) afin de rentrer et revenir de France pour s’éviter le risque de ne pas prendre l’avion: l’agent hospitalier passe l’écouvillon sur le bord de la narine. Test négatif garanti.

  2. Toutes les recrues des « Les Républicains (shootés) En Marche » s’avèrent être plus tordues encore que les tordus de LREM eux-même.
    Regardez et observez tous ces « ex » et vous obtenez Valérie Pécron et ses sbires !
    Toutes les usines à gaz (ou à charbon) inventées par les uns et par les autres, sont au bord de l’explosion ou de l’implosion, c’est selon.
    Le bel héritage de Sarko !

  3. Avez-vous vu lundi soir à la télé, apparaitre un grand tartarin, à l’accent incertain, aux yeux exhorbités, un rien d’écume aux comissures des lèvres, agiter ses grands bras tel « Sancho Pança contre les moulins », et déverser un flots de paroles ininterrompues toutes aussi contradictoires les unes que les autres ? En résumé, la macronie dans toute sa folie !
    Ce n’est plus de la « maltraitance », mais des actes « de tortures et de barbarie » que subissent les enfants

  4. Ce qu’on fait subir aux enfants est scandaleux ……de la maltraitance jamais vue même dans les dictatures de tristes mémoires !

  5. Quand l’école devient une gare de triage plutôt qu’un lieu d’enseignement….il est grand temps de réagir et de refuser ces outrances aussi absurdes que non productives ! Parents et enseignants unissez-vous pour lutter contre cette hystérie gouvernementale !

  6. Les 3 monstres (je reste poli) ont très bien compris au contraire ! Je ne dirai qu’une chose : Comment les parents peuvent-ils être aussi cons pour accepter ça bande de tarés renseignez vous un minimum ce n’est qu’une forme de grippe rien de plus. Il faut arrêter les masques et encore plus les tests bidons. Au secours bande de débiles on vous ment à longueur de journée m’enfin !!!!

  7. Mais qu’ils foutent la paix à ces pauvres gosses ! Une tranche d’âge pour qui , sauf à de très rares exceptions , n’est pas affectée par ce virus . Que les adultes se fassent vacciner si ils craignenet pour leur santé . Ces gamins passent à coté des plaisirs de leur âge , comme s’amuser en toute liberté avec ceux de leur âge . Ce gouvernement d »amateurs comme l’a si bien dit leur chef Macron , impose le masque partout à ces gamins , sauf qu’une fois sortis de l’école , bas les masques !

  8. J’espère aujourd’hui beaucoup de gens dans la rue ..à bas ce protocole sanitaire pour les petits et tous les vaccins poisons …ils sont devenus fous ces dictateurs ,ces tyrans .et nous n’avons pas tout vu ..courage aux manifestants ..et contre le petit chef et ses toutous .

  9. C’est infliger une torture des plus perverses. Avril sera notre porte de sortie de cet enfer d’alienés politiques et de certains bon Citoyens compris.

    1. Puissiez vous dire vrai ! .. Nous , français , sommes suffisamment incohérents pour reconduire ce crétin de président pour 5 ans .. j ‘en suis malade !

    2. ils sont a égalité de bétise avec les crétins qui ont obliges un pauvre type a courrir près de leur voiture pris par le bras

  10. Heureusement qu’ils n’ont pas organisé le débarquement en Normandie car nous aurions perdu la guerre !!

  11. Une génération sacrifiée .Il n’y aura plus que le retour à l’école de papa pour essayer de la sauver .Toutes les fadaises inutiles devront être supprimées .Les jeunes n’auront plus le temps de perdre leur temps .N’oublions pas qu’ils passeront leur vie en compétition avec le monde entier .Notre vieille Europe contre l’Asie ,l’Amérique du Nord et du Sud et même avec l’Afrique qui sera chez nous .

  12. « Rappelons-leur qu’en avril prochain, ils auront enfin le pouvoir de dire non. »

    Mais diront-ils NON ? That’s the question comme dirait notre charmant président euro-français ou franco-européen, en tous cas « franglais ». Pour lui, nombreux diront OUI, hélas.

    1. Ce n’est pas certain car les sondages sont biaisés et de plus en plus de personnes commencent enfin à réfléchir.

    2. Je n’en suis pas certain, en effet la propagande électorale qui va suivre sera un « blitzkrieg » avec comme thème le covid ( source RT France) et le peuple terrorisé votera dans le « bon » sens!! de plus je crains un « plafond de verre » mis en place par alliance gauche/ fausse droite pour bloquer MLP et EZ

  13.  » Rappelons-leur qu’en avril prochain, ils auront enfin le pouvoir de dire non. »
    HELAS …je suis prête à parier que très peu auront retenu la leçon! Ce qui se passe en ce moment est digne des désirs les plus fous de tous dictateurs et malheureusement « Ils se sont grands que parce que nous sommes à genoux » (La Boëtie)

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