Nicolas Bay explique pourquoi il quitte Marine Le Pen pour Éric Zemmour

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Nicolas Bay, député au Parlement européen, ancien membre du bureau exécutif du Rassemblement national, quitte la campagne de Marine Le Pen pour rejoindre celle d'Éric Zemmour. Accusé de trahison par ses anciens pairs, le nouveau vice-président de Reconquête assure rester loyal à ses idées au micro de Boulevard Voltaire. "Ceux qui sont attachés à la patrie avant d'être attachés à un parti se disent que l'homme capable de porter nos idées et de rassembler, c'est Eric Zemmour", affirme Nicolas Bay.

https://youtu.be/rOZQZYeBUmU

L'évocation par Marine Le Pen d'un "communautarisme catholique", tant dans Causeur que dans le Figaro, a-t-elle pesé dans votre décision ?

Comparer cette idéologie islamiste qui est le grand défi à relever aujourd’hui des nations européennes c’est le combat contre l’islamisme. Comparer cela avec un prétendu communautarisme chrétien me semble absolument gravissime. En réalité elle devrait d’ailleurs s’interroger puisqu’elle est contente de s’afficher aux côtés de Viktor Orban qui lui défend en toutes circonstances les racines chrétiennes des nations européennes et combat l’activisme LGBT.

Avez-vous une divergence de fond ou de stratégie avec Marine Le Pen ?

J’aurais tendance à dire les deux. Je ne le dis pas avec gourmandise et amertume, mais avec un peu de gravité. J’étais un militant du Rassemblement national depuis toujours. Je me suis engagé dès l’adolescence parce que cela correspondait à l’idée que je me faisais du combat politique et de l’engagement au service de la France. Ces dernières années, j’ai pu constater un certain nombre de renoncements, de virements et de reculades sur beaucoup de sujets que je considère comme fondamentaux et sur lesquels les Français nous attendaient. Marine Le Pen a fait ces choix-là, je les respecte, car ce sont ses choix, mais lorsqu’il y a une divergence de fond, il faut l’assumer. C’est finalement ce que je fais.

Si on veut rassembler les Français, il faut d’abord être capable de rassembler son propre camp. Or, ce qui caractérise la vie du Rassemblement national depuis maintenant de nombreuses années, ce sont ses départs successifs, des gens sont poussés vers la sortie, simplement parce qu’ils expriment une sensibilité. Marion Maréchal a été poussée vers la sortie, Florian Philippot et plus récemment Gilbert Collard puis Stéphane Ravier, seul sénateur du Rassemblement national, et aujourd’hui c’est moi qui ai été poussé vers la sortie avec des accusations diffamatoires. Tout cela montre une incapacité structurelle, à la fois de Marine Le Pen et du Rassemblement national sous sa forme actuelle, à se positionner comme une vraie force alternative de rassemblement. Je le regrette pour les militants auxquels je reste très attaché et même sur le plan affectif, mais indéniablement aujourd’hui l’outil Rassemblement national et la candidature de Marine Le Pen ne sont plus en capacité de rassembler les patriotes pour rassembler les Français et dégager une majorité.

C’est donc ce qui m’a conduit à soutenir la candidature d’Éric Zemmour. Il défend une ligne politique claire. C’est la clarté, la sincérité et la capacité de rassemblement, qui à mon avis, font la différence.

Je vais vous énumérer quelques points de divergences de fond.

D’abord Marine Le Pen a renoncé à la sortie de Schengen puis à la sortie du carcan qu’est devenu la Cour européenne des droits de l’Homme. Il est évident que si l’on reste dedans et si on reste soumis aux juridictions européennes, on ne pourra rien faire, notamment en matière migratoire.

Elle a également renoncé à la fin de la bi-nationalité. Or, c’est indispensable d’arrêter avec la bi-nationalité quand on voit que les Franco-Algériens et Franco-Marocains sont souvent des Algériens et Marocains qui aiment leur pays et qui pour un certain nombre d’entre eux détestent la France.

Elle ne veut plus remettre en cause, non seulement le mariage homosexuel, mais aussi la PMA sans père, alors qu’il y a quelques mois seulement encore, elle avait assumé de voter contre à l’Assemblée nationale.

Il y a quelques jours, elle entretenait le flou sur le refus du regroupement familial, alors que  Valéry Giscard d’Estaing  qui l’avait lui-même mis en œuvre dans les années 70, a reconnu quelques années avant sa mort que c’était l’une de ses erreurs politiques.

Cela fait tout de même beaucoup de sujets très importants sur lesquels nous avons convaincu et mobilisé les Français pendant des années. Aujourd’hui, celui qui représente la clarté et la fermeté sur ces questions, c’est Éric Zemmour.

Cette décision mûrit-elle depuis longtemps ? Pourquoi choisir de partir aujourd’hui ?

Lorsqu’Éric Zemmour a annoncé qu’il avait des intentions de candidature, je n’y croyais pas du tout. Je connais Éric Zemmour depuis plusieurs années puisqu’on entretenait des relations amicales, j’appréciais le journaliste, l’essayiste, l’homme d’une grande érudition, le polémiste et l’écrivain à succès. Je ne pensais pas que les conditions étaient réunies pour une vraie percée politique.

Dès lors que Marine Le Pen souhaitait être candidate et qu’elle avait fait en sorte de pouvoir l’être , notamment en éliminant toutes formes de concurrences, il n’y avait pas la possibilité. Dès qu’il a été candidat, on a vu dans les sondages, des millions de Français se sont spontanément tournés vers lui et ont d’ailleurs cessé d’être des électeurs du Rassemblement national. On avait d’ailleurs déjà observé ce phénomène aux municipales et aux régionales où beaucoup d’électeurs du Rassemblement national n’étaient pas allés voter. On aurait dû entendre ce signal, mais il n’a pas été entendu. Cela montre que finalement une démarche un peu hors des partis est une démarche de sincérité, un gage d’honnêteté intellectuelle et de crédibilité. Il a cette capacité à rassembler des personnes venant des Républicains, de la droite traditionnelle comme Philippe de Villiers ou du Rassemblement national comme moi et beaucoup d’autres. Cela lui permet, à mon avis, à la fois de créer une vraie dynamique et d’être en situation de l’emporter s’il est au second tour face à Emmanuel Macron. Il a justement cette position qui lui permet de rassembler un spectre large de l’échiquier.

Lors de son propre départ, Gilbert Collard avait évoqué une stratégie de départ, façon supplice chinois. Est-ce quelque chose de déjà planifié ou est-ce un départ entraînant l’autre ?

Je ne crois pas qu’il y ait une stratégie. En réalité, des électeurs se tournent vers Éric Zemmour, et successivement des cadres, des élus locaux le font spontanément quand ils se sentent prêts.

Il n’y a donc pas de stratégie derrière tout cela. Cette rhétorique un peu complotiste que j’ai entendue de la part de Marine Le Pen et de quelques-uns de ses caporaux m’a fait un peu sourire.

Cela voudrait dire que le million de Français qui a autant de fois voté pour Marine Le Pen et qui se tourne aujourd’hui vers Éric Zemmour se serait aussi concerté entre eux. Tout cela est un peu ridicule.  On voit simplement que ceux attachés à la patrie avant d’être attachés à un parti se disent qu’Éric Zemmour est celui capable de porter nos idées efficacement et de rassembler.

Ils se tournent donc naturellement vers lui. Je pense que ce phénomène va s’accroître dans les prochaines semaines. D’autres élus locaux à la fois du Rassemblement national et des Républicains vont sans doute entreprendre les démarches. Il n’y a pas de stratégie ni de complot. C’est simplement des hommes et des femmes qui se comportent en hommes et en femmes libres et qui essaient d’être les plus efficaces au service des idées qu’ils considèrent comme fondamentales pour sauver la France.

Dans un entretien récent à la radio, vous avez utilisé le mot « sectaire » en parlant du Rassemblement national. Le propre des sectes c'est que l'on peine à en sortir, vous avez quand même réussi à en sortir... Pouvez-vous préciser votre propos ?

J’ai dit cela parce que lorsqu’on voit l’extrême agressivité déployée contre ceux qui font simplement un choix politique et assument le fait de soutenir un autre candidat parce que cela correspond à leurs idées, cette extrême agressivité est un peu révélatrice de ce qui se passe. J’arrête le parallèle à ce stade-là. Encore une fois, je n’ai pas envie de critiquer ce qui a été très longtemps ma famille politique.

Il faut simplement respecter la liberté de chacun et ne pas avoir une conception dévoyée de la fidélité. On ne doit pas la fidélité à un parti, qui n’est qu’un outil auquel on peut être attaché, ce n’est pas une finalité.

En politique, on doit la fidélité à ses convictions et à ses électeurs. Je considère aujourd’hui que les convictions profondes qui sont les miennes, que j’ai mûries à travers le temps et dans mon engagement politique, c’est Éric Zemmour qui le représente le mieux. Ce constat que je fais en tant que responsable politique, le million de Français le fait aussi. Le million de Français a voté pour Marine Le Pen et s’apprête aujourd’hui à voter pour Éric Zemmour.

Comment expliquez-vous cette contradiction apparente entre l’hémorragie des cadres et une bonne tenue dans les sondages qui persiste ?

Je crois qu’il y a des phénomènes d’inertie en politique. Beaucoup de Français ne se sont pas encore intéressés à la campagne électorale. Nous sommes à moins de deux mois du scrutin. Beaucoup de Français ne s’intéresseront à la campagne présidentielle que les dernières semaines, car ils sont accaparés par leur problème personnel et professionnel. C’est un phénomène inévitable.

Je constate qu’il y a quelques mois, Marine Le Pen a commencé à 26 % dans les sondages et qu’aujourd’hui, elle est à 14 ou 15 %. Cela montre bien que beaucoup d’électeurs se sont détournés de sa candidature. Je n’ai pas d’animosité personnelle à son égard. Nous avons travaillé ensemble et j’ai du respect pour elle, mais je pense qu’elle représente une offre politique un peu dépassée, qui je pense, suscite non pas l’hostilité, mais une forme d’indifférence. Beaucoup de Français et de Françaises considèrent qu’elle n’est pas susceptible de rassembler et de gagner. Parce qu’Éric Zemmour a ce talent et cette sincérité, il est aujourd’hui en capacité de la supplanter et se qualifier pour le second tour. Ensuite, il faudra mener cette grande bataille qui nécessitera de se rassembler. Je ne veux pas avoir de mots trop durs ou outranciers à l’égard du Rassemblement national et plus encore des électeurs du Rassemblement national. Lorsque j’étais au Rassemblement national, je disais « n’attaquons pas Éric Zemmour, ce n’est pas un ennemi et ne l’attaquons surtout pas avec les arguments de la gauche ».

Maintenant que je suis aux côtés d’Éric Zemmour, je ne me livrerai pas à une guerre civile entre patriotes. Il faudra se rassembler au second tour avec un objectif clair et empêcher d’avoir cinq années de plus avec Emmanuel Macron à l’Élysée qui n’aura même pas à se préoccuper de sa réélection et qui risque de brutaliser la France et les Français encore plus que lors de son premier quinquennat.

Précisément, que répondez-vous à ceux qui disent que finalement cette double candidature pourrait être contre-productive, rendant le ticket d’accès au second tour assez bas ce qui permettrait à Valérie Pécresse ou à Jean-Luc Mélenchon de tirer leur épingle du jeu ?

La compétition c’est la vie. Aujourd’hui, le risque que Valérie Pécresse se qualifie s’estompe. Je pense d’ailleurs qu’il y a une fracture très profonde entre les dirigeants des Républicains que Valérie Pécresse incarne et l’électorat des Républicains. Les dirigeants des Républicains sont tous proches idéologiquement d’Emmanuel Macron. Il y a une forme de gémellité entre Valérie Pécresse et Emmanuel Macron. Ils sont tous les deux des technos centristes.

L’un plutôt de centre gauche et l’autre de centre droit. Il y a quelques différences qui relèvent plus de la sociologie que de l’idéologie, mais ils sont à peu près d’accord sur tous les sujets. Valérie Pécresse essaie de faire une campagne en se déportant sur sa droite et en essayant de parler aux électeurs de droite, en adoptant une attitude et un langage qui ne lui sont pas familiers. Cela sonne incroyablement faux. On en a eu un brillant exemple lors de son lancement de campagne en meeting.

Beaucoup d’électeurs des Républicains sont encore dans cette famille politique. S’ils veulent vraiment voter pour une droite de convictions assumées et veulent un vrai vote patriote, ils doivent se tourner assez naturellement vers Éric Zemmour, non pas comme un vote utile, mais comme un vote efficace pour à la fois défendre leurs idées et pour les faire triompher. La force de la candidature d’Éric Zemmour est sa position centrale sur l’ensemble du spectre patriotique, sa capacité au second tour à fédérer, aussi bien des électeurs issus du Rassemblement national que ceux issus des Républicains qui ne sont pas du tout en phase avec la direction des Républicains, idéologiquement largement macronisé.

Vous qui connaissez de fait les deux appareils, tenez-vous comme acquis que le candidat qui n’arrivera pas au second tour appellera à voter pour l’autre, pour celui qui sera au second tour ?

Oui, je crois qu’il faudra se rassembler. On n’en est pas encore là. Aujourd’hui, c’est la campagne du premier tour et les Français méritent d’avoir un vrai débat démocratique sur le fond et les idées. Il faudra avoir cette volonté de rassemblement des patriotes. Dans les sondages, on a trois candidats à peu près à égalité. Le seul qui enclenche une vraie dynamique, qui a un afflux d’adhérents de Françaises et de Français dans ses meetings, c’est Éric Zemmour. Il présente une offre politique renouvelée et adaptée à ce que les Françaises et les Français attendent, face à des partis qui sont à la fois enclavés et sclérosés.

Pour être précis, si Marine Le Pen arrive au second tour, vous pensez qu’Éric Zemmour appellera à voter pour elle et si Éric Zemmour arrive au second tour, vous pensez que Marine Le Pen appellera à voter pour Éric Zemmour ?

Je ne veux pas parler à la place des autres, mais je pense qu’en effet, il y aura cette volonté de rassemblement des patriotes. Éric Zemmour fait dès aujourd’hui le rassemblement. Éric Zemmour a cette capacité à rassembler. Certains de ses électeurs viennent aussi bien de la droite traditionnelle, des Républicains ou du Rassemblement national. S’il est capable de rassembler au premier tour, il sera capable de rassembler au deuxième tour.

Dans les médias, on compare souvent le départ des cadres vers Éric Zemmour à l’hémorragie qui s’est produite à un moment vers Bruno Mégret. Selon vous, Éric Zemmour est-il un Bruno Mégret qui va réussir ?

Il n’y a pas grand-chose de commun dans la méthode. Il y a peut-être comme point commun, une démarche initiale qui était de faire sauter cette digue artificielle entre les électeurs des Républicains qui pour beaucoup sont des patriotes, contrairement à leurs dirigeants, et les électeurs qu’on pourrait appeler la droite nationale. Au-delà de cela, il y a une différence de situation. Jamais le pays n’a été aussi prêt à voter pour un candidat qui est clair sur l’islam politique, clair sur le grand remplacement et clair sur le grand déclassement. Ce n’était peut-être pas le cas à la fin des années 90.

Eric Zemmour ne fait pas une scission, il crée un nouveau parti, une nouvelle offre politique.

C’est d’ailleurs spectaculaire.

Aujourd’hui, Reconquête a 104 000 adhérents en un peu plus de 60 jours. C’est à comparer avec les partis qui ont à peu près autant d’adhérents depuis 30 ans et le Rassemblement national qui a 20 000 adhérents, alors qu’il est depuis 50 ans sur la scène politique. Cela en dit long sur les dynamiques. Créer un nouveau mouvement est un gage de succès. Éric Zemmour est parti seul avec une démarche politique claire. Dans sa démarche initiale, il n’avait pas d’équipe d’élus autour de lui ni de parlementaires. Il en a aujourd’hui parce qu’il sait les rassembler. C’est une grande force et une grande qualité.

En revanche, très vite il avait des électeurs, alors que lorsque Bruno Mégret qui a quitté le Front national à l’époque, avait beaucoup de cadres avec lui, mais finalement il n’est pas parvenu à faire cette percée et il n’y a jamais de mobilisation électorale en sa faveur. Les situations sont très différentes.

Vous êtes vice-président exécutif de reconquête avec Guillaume Peltier. C’est symbolique de la recomposition à laquelle aspire Reconquête, un pied qui vient du RN et un pied qui vient de LR ?

Je pense que c’est symbolique et l’objectif doit être efficace.  Avec nos parcours politiques différents, Guillaume Peltier et moi-même nous nous retrouvons tous les deux très bien dans la candidature d’Éric Zemmour, dans le projet politique qui est le sien et dans la volonté de rassemblement. Notre nomination incarne de manière concrète cette capacité à rassembler.

Gabrielle Cluzel
Gabrielle Cluzel
Directrice de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

86 commentaires

  1. Un important Edile, parmi d’autres qui ont déjà rejoint E Z. MLP a eu 2 élections pour réussir avec un face à face avec Macron des plus nuls….et de plus depuis elle a revu son Programme qui laisse peu d’espace avec celui de Dame Pécresse….Alors Oui, Zemmour d’une érudition historique politique cultuelle sans équivalent peut nous faire traverser la Mer Rouge…!!

  2. Je suis étonné de voir les cadres d’un parti rejoindre celui qui est le plus faible dans les sondages !! D ‘habitude c’est l’inverse ,on va vers le mieux placé !! Deux possibilités , soit ils sont « Masos » soit les sondages sont manipulés ??

  3. Nicolas Bay n’est pas un traitre, il va juste apporter une loyauté nouvelle et indéfectible à l’ennemi des ses anciens amis !

  4. Reconquête est un parti dont l’essence même est de rassembler les conservateurs. C’est un vrai parti de Droite. C’est pourquoi il nourrit tant d’espoir, la renaissance de la Droite.
    LR se décompose car il n’y a plus de foi et d’espérance mais uniquement des ambitions. RN n’a plus d’âme, c’est le PS des années 80. Monsieur BAY fait une belle et juste analyse, il a ce courage et cette honnêteté.

  5. Ce qui compte, c’est l’avenir de la France. C’est EZ qui a réussi à mettre en avant cette question dans cette campagne électorale, même si le RN parle depuis longtemps des problèmes liés à l’immigration. Nous, les patriotes, devons nous unir sans vergogne. Sinon, la macronie aura cinq ans de plus pour détruire notre pays. Et la vraie catastrophe sera là.

  6. Bienvenue chez les Zemmouriens Mr BAY et MERCI ! Ce que vous avez dit en quelques mots résume parfaitement bien ce qu’ E. ZEMMOUR représente pour le peuple. S’il est ELU, avec l’équipe de grande valeur que vous êtes, vous serez en capacité de RECONQUERIR la France.

  7. ce qui me choque toujours ce sont les départs en pleine campagne; Phillipot, Messiha, Marion sont partis hors campagne, c’est leur droit le plus strict mais quitter le parti et les électeurs qui leur ont fait confiance, c’est une forme de trahison; militairement nous pouvons même considérer que c’est une désertion; et pourtant, j’avais de la sympathie pour ceux qui sont partis mais, pourquoi donc ont-ils attendu la pleine « campagne » électorale pour quitter le navire ? Pas très beau tout ça!

    • Il ne faut pas considérer Mr BAY comme un déserteur, l’instant est crucial et c’est pour l’avenir de la FRANCE qu’il change de camp. Il vaut mieux quitter un parti qui ne marche pas bien que d’y rester et de regretter de ne pas l’avoir fait. Excusez l’expression qui suit « Y’a qu’les cons qui ne changent pas d’avis » mais elle est tellement éloquente.

    • Pas très beau non plus d’avoir tourné casaque pour devenir LR compatible, d’autant plus que LR s’approchent de plus en plus du Macron compatible.

    • je répondrai que quand une candidate comme mme le pen en plein milieu d une campagne présidentielle renonce sans en parler a personne a la double nationalité qu elle défendait en 2012 et 2017 on ne peut que s en aller pour ne pas cautionner de tels renoncements

    • Mais Zemmour n’est candidat que depuis quelques mois. Ils ont fait comme tout le monde, ils ont rejoint l’offre qui leur plaisait mieux quand elle est apparut.
      Il ne faut pas oublier que c’est MLP qui a changé sa politique du tout au tout. Autrement ils seraient surement restés au RN.
      J’ai voté pour elle en 2017 aux deux tours, malgré son débat calamiteux, faute de mieux. Cette année je vote enfin pour quelqu’un qui me plait.

    • C’est pendant les campagnes qu’il faut rassembler ses forces, et rejoindre alors le candidat le plus en accord avec ses idées. La fidélité à une cause perdue paraît vertueuse, elle est surtout contre-productive en assurant la réélection de l’ennemi.

    • j’ajouterais que ces départs ont parasité la campagne de MLP et pour parler de Nicolas Bay alors qu’il participais avec MLP à une réunion des souverainistes européens en tant que vis président du groupe, il a fait une interview ou il laissait entendre son ralliement ce qui a eu pour résultat que les médias n’ont pas parlé de cette réunion si importante pour l’avenir de UE, mission sabotage réussie

  8. A propos, sur l’immigration, l’islamisation de la France, le combat contre l’insécurité, l’Europe, le rapport à l’OTAN, le pouvoir d’achat, l’emploi; la laïcité….il apporte quoi de nouveau, Zemmour? Et politiquement, à part de casser le « camp populiste », il a apporté quelles voix nouvelles? Face à Macron, il se situe où, le Zemmour?

  9. Il a raison. MLP n’a pas la tête ni les épaules pour diriger la France, surtout en ce moment ! En plus il est devant elle dans les sondages. Il ne manque plus que Marion. D’autres suivront. C’est la facture de la dediabolisation.

    • et contre MLP il y aura toujours le front républicain, LR en tête. vous verrez au 2° tour pour qui fera voter Pécresse

  10. Je n’ai rien contre le RN ni contre Marine, cela dit j’avais déchiré ma carte d’adhérent l’an dernier à la même époque après avoir reçu l’almanach en papier glacé où Madame prenait la pause à chaque mois; c’était la goutte d’eau après tous les reniements qu’on sait…. J’aurais tout de même voté RN par défaut. Zemmour a comblé ce vide et je me réjouis de voir les pointures du RN le rejoindre. J’ espère de tout cœur que Marion sera le poids lourd qui fera pencher la balance de son côté.

  11. J’écoute sa logorrhée et cela confirme ce que je pense de lui. S’il doutait depuis si longtemps, il n’avait qu’à démissionner après les régionales. Mais plus de soupe à renouveler. Et Zemmour qui se glorifie de ce ralliement dans la bataille. Je le met dans le même panier, à part que lui sa gamelle étant ses bouquins, pour les éditos ça peut changer, aura toujours de quoi bien vivre. Comme la plupart de ses soutiens CSP+, mais la part du peuple travailleur qui le suit pleurera.

    • Non, je ne partage pas votre sentiment, la réussite du parti reconquête prouve qu’un pan entier de la société soutien Eric Z. Marine a hérité de son père le parti qui la supporte, c’est une affaire familiale. Quand la marque LEPEN aura disparu quid du RN. Le parti qui soutien Z c’est différent, il ne l’a pas eu en héritage, c’est lui qui le crée. Je ne condamne pas les encartés au RN, pour moi se sont mes cousins germains. Un sentiment fort nous unis, l’amour de la France.

  12. Je comprends que des fidèles au FN puis RN ne se sentent plus en phase avec le parti créé par son père. Cette année MLP a perdu mon bulletin de vote au motif qu’elle a dit que l’islam est compatible avec la république. Comment une religion appelant ses croyants à tuer les mécréants (nous) et responsable de centaines de morts et de centaines de blessés peut elle être compatible avec la république ? elle oublie les familles détruites par les attentats, les vies anéanties des blessés.

    • OK , et vous faites Quoi avec les millions de musulmans qui sont en France ? Ces musulmans qui sont Français , donc pas de renvoi. Enfin souvenez vous que dans la 2 ème DB de Leclerc , ils étaient nombreux , Un peu grâce à Eux si vous êtes libre . Et les harkis qui ont lutté avec les Français en Algérie. Soyons intransigeants avec le communautarisme et les revendications incompatibles avec nos us et coutumes .

      • Ces musulmans dont vous parlez sont en effet des Français à part entière, mais pourquoi ne se lèvent-ils pas en masse, pour faire barrage aux musulmans radicalisés et demandeurs de massacres. Pourquoi ceux qui sont aujourd’hui les grands-parents de ces générations déstabilisés ne peuvent-ils apprendre le respect à leur descendants. Et vous parlez des musulmans du Maréchal Leclerc, en effet il y étaient mais il avaient fait le serment de Koufra, volontairement et étaient FRANÇAIS, de cœur.

      • Sérieusement, gardez l’argument de la 2ème DB pour vos soirées gauchistes, et rappelez-vous plutot du nombre d’Européens morts pour que l’Europe reste libre.
        Ces populations n’ont rien en commun avec notre civilisation et ne sont là que pour le fric, les magouilles et l’impunité de juges. Ce n’est pas parce que la gauche leur distribue des cartes d’identité qu’ils sont français. Ils n’aiment pas les Français, ils ne veulent pas se mélanger aux Français, ils ne seront jamais français. Dehors !

      • Mais Z l’a dit à Villepinte.  » Les musulmans qui sont français et se sont assimilés, ils sont nos frères et je leur ouvre tout grand les bras »

      • @P.A Foch
        Membre fameux
        Fameux en quoi? dans l’amalgame et le dérapage contrôlé, outils centenaires de l’idéologie communiste?
        Vous en connaissez beaucoup de Musulmans français AVANT d’être musulmans? Pas moi.

  13. Bel entretien avec Nicolas Bay qui éclaire tous les points de défection de Marine. Il est évident que lorsqu’on est fidèle à ses convictions, on ne peut pas continuer à suivre Marine qui abandonne tous les problèmes les plus importants qui se posent à la Nation.812
    Elle voudrait que les cadres soient fidèles à sa personne, elle n’a pas compris que le parti est fondé sur des valeurs qu’elle a totalement abandonnées.

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