Musk et Zuckerberg détiennent X, Facebook, Whatsapp – et demain TikTok USA ?

Panique à bord ! « Après Twitter, Elon Musk serait en discussion pour racheter TikTok aux États-Unis », titre, ce 14 janvier, le site du quotidien économique Les Échos, qui s’appuie sur une dépêche de la très sérieuse agence Bloomberg. Et si l’on en croit Bloomberg, l’affaire pourrait être vite torchée. Musk, véritable terreur de la gauche dure et molle du monde développé, pourrait mettre la main sur les 170 millions d’utilisateurs américains de l’énorme réseau social aujourd'hui détenu par le groupe de divertissement chinois Bytedance. Cela, d’ici… la fin de cette semaine !
C’est la suite logique des mesures prises aux États-Unis : le pays encore aux mains de Joe Biden a adopté, l’an dernier, une loi qui impose aux Chinois de vendre TikTok USA à des Américains d’ici au 19 janvier 2025, sous la menace d’une interdiction pure et simple du réseau aux États-Unis. Une expulsion qui rappelle ce que pratique la Chine pour les réseaux américains ou ce que prépare l’Europe pour X. Arguments soulevés par la Cour suprême américaine : les risques d’espionnage et de manipulation par Pékin via TikTok. La Cour suprême est favorable à l’interdiction. « Selon un scénario envisagé par le gouvernement chinois, X […] prendrait le contrôle du TikTok américain et gérerait les deux entreprises ensemble », précise Bloomberg. Musk va-t-il, la semaine prochaine, inonder TikTok de courts messages vidéo comme il le fait sur X ? « Pure fiction », réagit laconiquement TikTok. Sûr ?
Si Bloomberg, généralement bien tuyauté, dit vrai, le suspense ne sera pas long. De quoi faire monter de quelques degrés la panique qui s’empare de la sphère progressiste, accoutumée à organiser sans obstacles la marche du monde. La possible vente de TikTok USA est reprise partout sur la planète, ce qui en dit long.
Musk, un appétit médiatique intact
D’abord sur Musk. On a dit le milliardaire propriétaire de Tesla, des fusées SpaceX et de Twitter-X (Musk acquiert Twitter en 2022 pour 44 milliards de dollars) déçu par la perte de valorisation de son réseau social, refroidi par l’opposition frontale et sur-administrée de l’Union européenne. Apparemment, Musk, aux portes du pouvoir, conserve un appétit intact pour les réseaux sociaux. Pas de quoi rassurer les anti-Musk !
L’affaire en dit long, aussi, sur le paysage médiatique. Longtemps dominé par la gauche, le spectre des médias a muté pour s’ouvrir à la droite via les réseaux sociaux, créant des caisses de résonance gigantesques… quasi exclusivement américaines (X, Facebook, WhatsApp…). Or, l’élection de Trump met sens dessus dessous cette puissance de feu jadis au service des forces progressistes et fait trembler les plaques tectoniques de la bien-pensance mondiale : sur X, Elon Musk fait un usage croissant de sa liberté d’expression, tandis que le propriétaire de Facebook Mark Zuckerberg (Facebook, WhatsApp) s’est rendu en chemise et la corde au cou au pied du nouveau président des États-Unis pour avouer l’ensemble de ses fautes contre la liberté d’expression et promettre de modifier les règles de la « modération » sur ses réseaux. Si TikTok USA rejoignait la galaxie Musk et gambadait de conserve avec Zuckerberg sous le regard de Trump, les règles du jeu ne seraient plus les mêmes. Et l'on voit mal l'issue des appels frénétiques à la censure en France et en Europe, dérisoires.
Enfin, il faut noter que cette révolution techno-conservatrice s’enracine aux États-Unis, où les lobbies mondialistes et progressistes globalisants ont pourtant concentré tous leurs efforts. Ainsi, Alexander Soros, le fils du financier George Soros, avait-il expliqué urbi et orbi, en septembre 2023, qu’il mettait en place « un nouveau modèle opérationnel » pour concentrer ses efforts sur les États-Unis menacés par Trump et s’adapter, du coup, à la réduction drastique des activités de l’Open Society Foundations en Europe. Il mettait en branle « le retrait et la cessation d’une grande partie de nos activités actuelles au sein de l’Union européenne », selon un courriel interne daté de fin juillet, cité par l’agence Associated Press et repris par Le Monde.
Cette décision concernait l’ensemble des pays européens et la Hongrie. En 2021, sur 1,5 milliard de dollars (1,4 milliard d’euros) de dons alloués dans le monde entier, Open Society Foundations avait distribué plus de 200 millions sur le Vieux Continent pour y soutenir les droits des minorités, les libertés civiles, la lutte contre les discriminations, notait Le Monde. En France, l’Open Society finance des médias de gauche, soutient la répartition des migrants dans les campagnes françaises, le port du burkini dans les piscines municipales, des actions LGBT ainsi que des ONG pro-migrants. Il faudra donc faire avec Musk et Zuckerberg et sans Soros. Pour les censeurs de gauche ou de droite, ça devient compliqué...
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26 commentaires
Vos informations sont un véritable ravissement, clouer le bec aux Sandrine Rousseau et consœurs sera un vrai plaisir.
Tout ce qui nuit à la gauche est bon pour la France alors bravo !
et dire que la tondelier veut leurs faire peur….
Bravo de rappeler l’action (néfaste) de George Soros & fils sur l’UE. Les (vrais) journalistes n’en parlent pas assez.
Bravo tous les progressistes vont tourner de l’oeil .
Mais ils vont garder un œil ouvert et saboter la société en sous main : au peuple de rester éveillé.
Suis-je le seul à avoir remarqué, au cours des réunions de familles pour les Fêtes, que les gauchos deviennent hystériques et vomissent la haine à chaque fois qu’ils parlent ?
Je veux dire : encore plus qu’avant l’élection de Trump…
En famille ça crève les yeux, mais également sur les marché, fêtes locales et autres rassemblement festifs : la chasse au progressiste est ouverte, souhaitons qu’elle se fasse sans débordements.
On conserve « gambadait de conserve »?
Ce ne serait pas être »ultra conservateur »?
Personnellement, à part BV, je n’ai jamais voulu m’exposer sur les réseaux sociaux. Mon égo ne s’en porte pas plus mal. Depuis très longtemps, j’ai les mêmes amis, assurément beaucoup moins nombreux que certains, mais assurément bien plus fidèles. Je suis probablement en voie de disparition, mais je pense qu’il vaut mieux disparaître après avoir été aimé par un petit nombre que d’avoir existé que sous la forme d’un avatar le plus souvent méprisé par la majorité.
Mais non mais non vous n’êtes pas en voie de disparition. On est au moins deux.
» Vienne l’adversité, c’est là que l’on reconnait ses vrais amis ». Combien de fois ai-je pu vérifier cet adage.
Le retour du balancier va faire mal à gauche.
Mais pas que…
Une tempête libératrice venue des USA que l’on attend avec impatience .
Méfions nous tout de même du prix à payer, tout ne sera pas gratuit, avec les cow-boys business is business.
Déjà qu’on manque de lit dans les hôpitaux, si Elon Musk s’empare de Tik Tok, il va falloir déclencher le plan blanc pour accueillir les traumatisés de la censure. Rien que Marine Tondelier, Sandrine Rousseau et Thierry Breton ça va occuper tout un service de neuro-réa.
Pourquoi les mettre à l’hôpital, supprimer leurs « prébendes politiques » et les regarder gagner leur vie à la sueur de leur front devraient suffire à notre distraction.
Pas faux et en outre, ce serait très amusant… Moins pour France Travail mais eux non plus ne font rien…
Je garde l’espoir que les US vont encàre nous sauver.
Le vent tourne vraiment du bon côté pour nous les gueux et les sans dents .
En effet
Espérons le.
Dans un pays qui vote pour celui qui a parlé le dernier c’est pas gagné, pas vraiment lieu a être optimiste vue en exemple le « barrage républicain ».
Entre autres…
Let’s keep oir fingers crossed !