L’imam El Hadi Doudi n’a pas réussi à apitoyer la Cour européenne des droits de l’homme : historique !
Triste temps pour Edwy Plenel. Après s'être fait envoyer dans les cordes devant 3,8 millions de téléspectateurs par le Président qui lui rappelait gentiment qu'en matière d'optimisation fiscale, Mediapart était plutôt mal placé pour donner des leçons, voici que le mètre-étalon de l'islamo-gauchisme va pouvoir agiter son mouchoir sur le tarmac de Marignane… Le Point.fr nous apprenait, ce vendredi, en effet, que la mosquée As-Sounna de Marseille allait perdre son imam, M. El Hadi Doudi (ça se chante comme la musique d'un film de Lelouch), qui s'était vu notifier un arrêté d'expulsion. Pourtant, en exhortant "à la défaite et à la destruction des mécréants", le brave homme n'avait rien fait d'autre que son métier : enseigner le Coran in extenso…
Des laïcards chipoteurs ont toutefois vu dans ses prêches des "actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination, à la haine ou à la violence". Se pourrait-il que la religion d'amour, de tolérance et de paix ne soit pas ce que l'on nous dit ? On nous aurait trompés à l'insu de notre plein gré ? Le ministère de l’Intérieur a ainsi pointé des "actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination, à la haine ou à la violence contre une personne déterminée ou un groupe de personnes - en l’occurrence, les femmes, les juifs, les chiites, les personnes commettant l’adultère.
D'accord, ça fait beaucoup de monde, mais remarquez tout de même que le saint homme n'a apparemment rien contre les homosexuels. Faut quand même mettre ça à son actif ! D'autant que son avocat estime que ses propos avaient été tronqués ou mal traduits. Ce dernier avait également appelé la Cour européenne des droits de l'homme au secours de son client pour éviter l'expulsion vers l'Algérie au motif qu'il y risquerait des tortures ou des "traitements inhumains ou dégradants". Il est vrai que prêcher la bonne parole au Djezaïr expose à de petits désagréments : demandez aux moines de Tibhirine, par exemple. Quelque chose me dit toutefois qu'il risquerait moins…
Mais après quelques explications supplémentaires de la France, la CEDH a condescendu à ne pas s'opposer à l'expulsion. Espérons que, père de sept enfants, El Hadi Doudi pourra également bénéficier d'une mesure à laquelle la CEDH est très sensible : le regroupement familial. Il serait, en effet, inhumain de les séparer d'un père aux valeurs si formatrices.
À l'occasion, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb révèle qu'en 2017, vingt étrangers radicalisés en situation régulière ont été expulsés du territoire français, chiffre "jamais atteint auparavant".
C'est bien rassurant d'apprendre qu'à ce rythme, il ne faut plus que deux ou trois siècles…
Thématiques :
CEDHPour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
BVoltaire.fr vous offre la possibilité de réagir à ses articles (excepté les brèves) sur une période de 5 jours. Toutefois, nous vous demandons de respecter certaines règles :