Les moratoires concernant la chasse à la baleine ou la pêche au thon rouge avaient pour objectif d’éviter la disparition, à court terme, d’espèces menacées. Ils se sont imposés comme des évidences incontestables, sans querelles dogmatiques et, de plus, ont prouvé leur efficacité. Un autre moratoire s’avère aujourd’hui indispensable pour, cette fois-ci, éviter la prolifération de cultures exogènes, invasives et destructrices d’un biotope endémique propre aux terres européennes. Osons être plus explicites. Vous l’avez deviné, fines mouches ! Il s’agit d’un moratoire sur l’immigration. Un référendum s’impose de toute urgence, libellé très simplement afin d’éviter des réponses hors sujet comme peuvent l’être les rejets politiques pour untel ou pour une autre.

Persévérer dans l’immigration est-il :
- positif pour la France ?
- négatif pour la France ?
Cochez la bonne case.

Cela pourrait être adossé à la parution d’une petite annonce dans Le Chasseur français. Offre d’emploi bien rémunérée : nation en péril en cours de dissolution, proche du dépôt de bilan, recherche candidat président motivé et surtout très courageux pour réformes vitales et pour oser référendum de la dernière chance avec possible démission à l’issue. Formation dans la gestion des ressources humaines indispensable.

Après, il convient d’argumenter et pas forcément de la façon que vous imaginez : la seule chance de ravauder le tissu déchiré de la France est d’assimiler (et non pas d’intégrer, d’inclure ou d’exclure) toutes les populations présentes sur notre territoire. Toutes… ou presque toutes. Bien évidemment, il faudra savoir séparer le bon grain de l’ivraie, ce qui demande un sacré changement de paradigme comme rétablir le droit du sang, appliquer la double peine, expulser les délinquants étrangers, déchoir les mi-nationaux de leur demi-nationalité, réduire à peau de chagrin le regroupement familial et, surtout, réformer ce faux nez dévoyé qu’est devenu le droit d’asile. (On est loin de l’époque où Rudolf Noureev échappait au KGB d’un bond aérien à Orly.)

Quelle pourrait être la durée de ce moratoire ? Deux générations suffiront à peine ! Je ne vous apprends rien en répétant cette évidence : comment croire que l’on peut continuer à assimiler des individus qui, au mieux indifférents ou au pire hostiles, ne veulent pas répondre à cette question essentielle que, d’ailleurs, on ne leur pose pas : « Voulez-vous être français ou voulez-vous seulement vivre en France ? »

La seule façon de permettre à celles et ceux (je deviens progressiste !) qui veulent devenir ce que nous sommes est d’arrêter d’abonder sans cesse le tonneau des Danaïdes de l’immigration massive. Autrement dit, en une image maritime, « quand on commence à couler, ils est logique de calfater la voie d’eau avant de vouloir écoper ».

Alors, en tant qu’acte fortement symbolique et surtout refondateur, il serait judicieux de ressortir des Archives nationales un parchemin un brin moyenâgeux : « Courbe-toi, fier Sicambre. Brûle ce que tu as adoré et adore ce que tu as brûlé. » Ce qui pourrait, d’une façon royalement républicaine, prendre corps par l’application de ces rites oubliés qu’étaient « allégeance puis adoubement ». Alors, seulement, nous pourrons proclamer « Willkommen » avec la plus grande sincérité ; c’est-à-dire « bienvenue chez nous » dans la langue de Ronsard.

Bienvenue pour les Français de désir et adieu pour les Français de papiers.

Que les belles âmes sectaires ne s’y trompent pas. Ce n’est pas pour rejeter l’autre. C’est pour l’aider à devenir « nous ».

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29 juillet 2020 à 19:19

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