Avec François Hollande, le chaos : vous en reprendrez bien pour cinq ans ?

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Le quinquennat de Hollande, qui avait débuté sous les pires auspices - dès son élection, sa cote de popularité n'avait cessé de chuter pour en faire le plus impopulaire des présidents de la Ve République -, s'achève aujourd'hui dans la cacophonie, le désarroi et la violence.

Une cacophonie politique, tout d'abord, qui voit l'héritier de la ligne hollandaise, le banquier Macron, candidat finaliste à l'élection présidentielle, réunir autour de lui une myriade de dinosaures de la politique aux idées aussi antagonistes que contradictoires. En effet, qu'y a-t-il de commun entre un Cohn-Bendit et un Villepin, ou un Hue et un Bayrou ? Rien, sinon l'envie de rester au pouvoir pour certains, et l'occasion, pour d'autres, d'y revenir ou d'y goûter.

Une cacophonie sociétale, ensuite. De fait, les politiques menées par les gouvernements Ayrault, Valls, et piteusement achevées par Cazeneuve, n'ont cessé de creuser entre les Français un fossé de plus en plus large, jusqu'à les opposer de façon parfois très violente. Et ce sont ces politiques, justement, auxquelles le banquier Macron a largement participé, d'abord en qualité de conseiller du président de la République, puis en tant que ministre de l’Économie, qui ont plongé le peuple dans le désarroi. Sur fond de chômage, de désindustrialisation, d'augmentation de la pauvreté et de l'insécurité, un climat délétère s'est installé dans le pays, faisant perdre tout crédit à la classe politique en place. Ce qui ressort de cette élection présidentielle, après des primaires qui auront vu l'explosion des partis politiques du système, en constitue la preuve manifeste.

Mais à la déliquescence qui touche notre pays et notre société s'est ajouté un climat de violence inouï et inconnu jusque-là. Avec des attentats terroristes qui ont fait, ces toutes dernières années, des centaines de morts et de blessés. Avec des quartiers sensibles où règnent les gangs et la peur. Avec une criminalité, dont le pouvoir en place n'ose même plus donner les chiffres. Avec des manifestations au cours desquelles les pires exactions sont commises contre les forces de l'ordre. Celles de ce 1er mai n'ayant pas fait exception à une règle maintenant solidement installée. Alors qu'en cette fête traditionnelle du travail, les regroupements se devaient d'être avant tout festifs et unificateurs, ils ont été synonymes de brutalités, de destructions et de division.

Oui, notre pays a été conduit, par ces gouvernements socialistes successifs auxquels Macron aura apporté plus que sa contribution - avant de s'éclipser pour n'avoir pas à assumer ses responsabilités -, au bord du chaos. Et les prochains mois, en cas de victoire du candidat de la banque Rothschild, acteront de la rupture profonde qui divise le peuple français actuellement, et nous fera entrer dans une ère de violence et de régression sociale. Parce que Macron sera incapable de faire face aux défis qui l'attendent. Il n'en mesure même pas la portée. Tous ceux qui le suivent maintenant reprendront leurs distances, et sous quelque prétexte fallacieux que ce soit, ils le lâcheront en rase campagne dès les premières difficultés, comme ils l'ont déjà fait, par le passé, à de multiples reprises entre eux.

Face à ce danger bien réel de naufrage, seul un gouvernement fort, porteur d'un programme de redressement national juste et équitable soutenu par tous les patriotes, pourra éviter le pire. Tel est un des enjeux majeurs de l'élection qui se déroulera dimanche prochain.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 07/11/2023 à 11:09.
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Olivier Damien
Conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté, Commissaire divisionnaire honoraire

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